Courrier

Vos commentaires à la suite de notre appel à tous de mercredi sur les promesses très ciblées et concrètes des différents partis politiques. Répondent-elles à des besoins réels ou non ?

Du pipeau…

Ces promesses, c’est du baratin ! Tout le monde sait qu’une fois au pouvoir, il n’y a plus rien qui se concrétise. Arrêtez de nous prendre pour des valises  !

— Francine Duguay

Courrier

Des petits projets à la pièce

Où sont les projets de société dans cette campagne ? Où est la vue d’ensemble ? C’est à croire que les partis n’ont qu’une liste de petits projets à la pièce à nous présenter. En fait, le seul qui propose quelque chose de substantiel (gratuité scolaire, assurance dentaire, élimination des véhicules à essence) est le seul qui est certain de ne pas être élu. On est loin des grandes réformes des gouvernements Lesage (1960) et Lévesque (1976). Or, ce ne sont pas les enjeux qui manquent. Je m’intéresse à la politique depuis 50 ans et j’ai hâte qu’on fasse appel à mon intelligence et qu’on me propose autre chose qu’une liste d’épicerie destinée à séduire l’électeur à courte vue.

— Jacques Bernard, retraité

Promettre, c’est facile

Des promesses, des promesses, rien que des promesses. Lorsqu’elles me touchent personnellement, je me fais la réflexion que c’est avec mes impôts que je recevrai le service. Les promesses ratissent large afin de joindre le plus de monde possible, même ceux qui ne paient pas d’impôts. Le but premier, c’est d’obtenir des votes et tous les partis politiques les utilisent. Pour moi, c’est très important que je comprenne comment l’argent de mes impôts sera administré pour remplir toutes ces promesses. C’est facile de promettre. Un futur gouvernement responsable et sérieux devrait pouvoir établir un budget sommaire avant les élections. Tous les partis ont accès aux mêmes données. Donc, pas de surprises à l’arrivée au pouvoir et pas d’excuses pour ne pas remplir ses promesses.

— Lucie Morin

Des besoins et des intentions

Quelqu’un a déjà dit que les promesses électorales n’engageaient que ceux qui y croyaient. Si les besoins sont habituellement bien réels, les intentions des politiciens sont souvent dictées par d’autres considérations.

— Robert Millette

Dépenser l’argent des autres

Les promesses « clientélistes » des partis politiques sont souvent exagérées et cadrent rarement avec la réalité des gens. Par exemple, les chèques aux parents pour fournitures scolaires : voilà des fonds publics gaspillés. Chacun des partis devrait respecter un cadre financier établi par le vérificateur général. Les chefs oublient trop souvent qu’ils promettent de dépenser l’argent des autres. Trop facile de piger dans le compte des contribuables.

— Marcel Chartrand, Chelsea

Besoin d’un projet de société

Ce saupoudrage de promesses est insultant et désolant. Mais comment acceptons-nous encore aussi peu de la part de ceux qui nous représentent ? Nous avons besoin d’un parti avec une grande vision de ce que le Québec doit être, et surtout le courage de la réaliser ! Ne peut-on pas rêver de devenir une nation éduquée, créative et branchée, évoluant dans un environnement sain de la petite enfance à l’âge d’or, et pouvant compter sur son prochain ? Ce dont nous avons besoin, c’est d’un projet de société inspirant, moderne et rafraîchissant.

— Caroline Pombert, Montréal

Le père Noël n’existe pas

Je vais faire une indigestion de toutes ces promesses et de tous ces chiffres. Le père Noël n’existe pas et je le sais depuis l’âge de cinq ans. Plutôt que de saupoudrer des millions un peu partout pour supposément aider la classe moyenne, baissons un peu les taxes, cela stimulera l’économie et on laissera aux parents la responsabilité de faire ou non des lunchs, d’aller ou non chez le dentiste avec leurs enfants ! Et parlons d’environnement. Offrons des prêts sans intérêt aux entreprises qui démarreront des projets liés à la protection de l’environnement. Pour ce qui est de la réfection des écoles, des hôpitaux, des CHSLD, des ponts, des routes, etc., que les chefs donnent un chiffre, un seul ! De toute manière, ils ne tiendront pas leurs promesses. Alors pourquoi cette parade de chiffres  ?

— Louise Dostaler

Et le déficit ?

Lorsque je regarde sur l’internet le compteur en temps réel du déficit du Québec qui tourne tellement vite que je pourrais me faire sécher les cheveux avec le vent qu’il crée, je me demande où ils vont prendre l’argent pour réaliser toutes leurs promesses électorales.

— Guy Sirois, Québec

Il n’y a pas que les enfants et les écoles

C’est super les enfants et les écoles, mais il n’y a pas que les parents qui paient des impôts. Qu’avez-vous à offrir aux parents sans enfant, aux célibataires, aux retraités et aux aînés ? Tous ces citoyens paient aussi des impôts et rien n’est annoncé pour améliorer leur vie ?

— Édith Fortin

Moins de paternalisme

Ce que je veux entendre c’est du pragmatisme, pas des promesses farfelues n’avantageant qu’une petite partie de la société. On a besoin de bonnes routes, de rationaliser le système de santé, de payer des impôts raisonnables, d’une bureaucratie à l’écoute des gens et de travailler pour augmenter la richesse du peuple et finalement, d’un gouvernement moins paternaliste pour rendre les gens plus responsables.

— Serge Boyer

Aucune vision à long terme

Je trouve plusieurs promesses pathétiques ! Quand on en est réduit à promettre des boîtes à lunch et un sac de fournitures scolaires, on peut sans aucun doute affirmer qu’on est rendus à bout  ! Comme d’habitude, en éducation il n’y a pas de vision à long terme !

— Line Doré

Les forcer à respecter leurs engagements

Si les politiciens s’engageaient à signer et à dater un document contenant la promesse pour le remettre au président des élections pour s’assurer qu’elle soit réalisée, ce serait déjà plus sérieux. Et si ce même président des élections avait le pouvoir d’obliger l’auteur de la promesse à démissionner si sa promesse ne se réalise pas, ce serait encore mieux. Les politiciens peuvent promettre n’importe quoi et trouver n’importe quelle raison pour s’excuser de ne pas la réaliser.

— Stéphane Bernier

Courrier

J’en ai ras-le-bol !

Je n’arrive pas à comprendre qu’il soit si difficile d’aller acheter du matériel scolaire, tandis que ce n’est pas une corvée d’aller acheter un jeu vidéo ! Et ce, pour un prix équivalent… Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il est si difficile de faire un lunch aux enfants. Mettez-les à contribution et faites-en une activité familiale au lieu de les brancher sur la télé ou l’ordi ! Pourquoi la société devrait-elle payer pour ça ? Lorsque nous décidons d’avoir une famille, il faut prendre la responsabilité qui vient avec. Ce n’est pas nouveau la conciliation travail-famille et nous n’en sommes pas morts ! Il n’y a pas que les enfants rois, il y a aussi les parents rois…

Pour nous, les personnes âgées à qui François Legault promet de belles maisons pour aînés dans 20 ans, c’est-à-dire lorsque nous serons morts, qu’a-t-il à nous offrir dans l’immédiat  ? Abolir ou amoindrir l’impôt sur notre petit revenu de retraite, car plusieurs d’entre nous vivent sous le seuil de la pauvreté et nous devons faire nos sandwiches !

— Ginette Drolet, Québec

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.