ZOOM JOUR DU SOUVENIR
« C’est lourd,
mais ça ne
fatigue pas… »
La Presse
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Édition du 11 novembre 2015,
section ACTUALITÉS, écran 5
ZOOM JOUR DU SOUVENIR
« C’est lourd,
mais ça ne
fatigue pas… »
Jean-Christophe Laurence
La Presse
MÉDAILLE DE LA DÉFENSE 1939-1945
Jean-Christophe Laurence
La Presse
Remise aux soldats canadiens qui ont participé à la défense des territoires britanniques. Arrivé au front à 17 ans, M. Dubé a rejoint la 8e armée du maréchal Montgomery en Afrique du Nord, avant de traverser en Italie.
MÉDAILLE DE CORÉE
ET MÉDAILLE DE SERVICE VOLONTAIRE POUR
LA CORÉE
Jean-Christophe Laurence
La Presse
Vous pensez qu’il en avait assez vu ? Eh bien, non. En 1950, Arthur Dubé s’engage de nouveau pour la guerre de Corée ! « J’avais un devoir à faire. Ils avaient besoin de moi ! », dit-il. Membre des Forces spéciales de l’armée canadienne, il participe à la bataille de la côte 355, un haut fait du Royal 22e. « J’ai fait 18 mois. J’ai pas aimé ça pantoute.… »
MÉDAILLE ÉTOILE
D’ITALIE
Laurence, Jean-Christophe
Remise aux soldats canadiens qui ont fait la campagne d’Italie (1943-1945). « J’ai fait Monte Cassino [Casa Berardi]. Ç’a été dur. On a été là 24 jours. On avait faim. On dormait d’un œil. J’ai été blessé à l’épaule gauche par un mortier allemand. Ça, quand ça part, tu reconnais le son. Tu entends ça, tu te couches… Ça a pris trois jours avant que je sois évacué. Il fallait attendre les renforts. J’ai passé deux semaines dans un hôpital d’Alger. Après, ma guerre était finie… »
MÉDAILLE ÉTOILE
DE 1939-1945
Jean-Christophe Laurence
La Presse
Remise aux soldats canadiens qui ont été au front au moins six mois pendant la Seconde Guerre mondiale. Membre du Royal 22e Régiment, Arthur Dubé a participé à la campagne d’Italie, en novembre 1943. « Je n’ai pas eu peur. Si on a peur, on ne peut pas avancer. » Selon le protocole militaire, plus la médaille est près du cœur, plus elle a de la valeur.
MÉDAILLE CANADIENNE
DU VOLONTAIRE
Jean-Christophe Laurence
La Presse
Reconnaissance pour s’être enrôlé de son plein gré lors de la Seconde Guerre mondiale. « Je me suis engagé en 1942. J’avais 16 ans. J’ai falsifié mon baptistaire avec du papier buvard… C’est comme ça. Quand t’es batailleur, t’es batailleur. Tu cours après ça… »
MÉDAILLES HONNEUR
ET MÉRITE
Jean-Christophe Laurence
La Presse
Se portent toujours du côté droit. Soulignent la contribution à des associations et organisations diverses liées à la vie militaire, mais ne sont pas directement liées aux faits d’armes. « Ça ne vaut rien. Ce n’est pas obligatoire de les porter, mais on les porte quand même. C’est les médailles militaires, de l’autre côté, qui ont de la valeur. »
MÉDAILLE DES NATIONS UNIES APRÈS LA GUERRE DE CORÉE
Jean-Christophe Laurence
La Presse
« J’ai neuf médailles en tout. C’est lourd, mais ça ne fatigue pas. C’est l’honneur de les porter. On est fiers de les avoir. »