Science

À petites doses

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CANNABIS

Un premier médicament à base de pot

La Food and Drug Administration américaine a approuvé la semaine dernière le premier médicament à base de cannabis. Epidiolex, fabriqué par l’entreprise britannique GW Pharmaceuticals, a été approuvé pour traiter deux formes rares et sévères d’épilepsie. Le médicament est à base de cannabidiol (CBD), l’un des principaux ingrédients actifs du cannabis, mais qui n’est pas psychoactif comme le THC. Epidiolex n’est pas approuvé au Canada, et Santé Canada a indiqué que GW Pharmaceuticals n’a pas déposé de demande d’approbation pour l’instant. En 2016, La Presse avait raconté l’histoire de parents qui administraient des huiles faites maison à partir de cannabis à forte teneur en CBD afin de calmer les crises d’épilepsie de leurs enfants. — Philippe Mercure, La Presse

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AÉROSPATIALE

L’Agence spatiale canadienne investit dans un nouveau moteur spatial

À Houston, l’entreprise Ad Astra travaille sur un nouveau moteur spatial qui pourrait propulser les fusées jusqu’à dix fois plus vite avec une fraction du carburant. Et l’Agence spatiale canadienne vient de sauter dans le projet. Elle accorde 1,5 million à une petite entreprise d’Halifax, Aethera Technologies, qui fabrique un composant-clé du moteur visant à faire osciller du courant électrique à très haute fréquence. Cet appareil sert à exciter un gaz afin de le transformer en plasma, qui serait ensuite éjecté dans l’espace pour propulser les fusées. L’investissement de l’Agence spatiale canadienne s’inscrit dans un programme total de 26,7 millions destiné à créer et protéger des emplois dans l’industrie spatiale canadienne. — Philippe Mercure, La Presse

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SANTÉ

Augmenter la fertilité grâce à l’exercice

L’infertilité touche 15 % des couples au Canada, et ceux-ci se lancent souvent dans de longs et coûteux traitements de fertilité. Notant que le risque d’infertilité augmente de 78 % chez les femmes obèses et de 27 % chez celles souffrant d’embonpoint, le docteur Jean-Patrice Baillargeon, endocrinologue au CIUSSS de l’Estrie et professeur-chercheur à l’Université de Sherbrooke, propose un programme d’intervention basé sur l’alimentation, l’activité physique et les aspects psychologiques. Des données préliminaires laissent croire que le programme permettrait d’augmenter les taux de grossesse de 50 %, dont la moitié sans médication. Le Dr Baillargeon vient d’obtenir une subvention de 760 000 $ pour implanter le programme dans huit cliniques de fertilité canadienne et en documenter les effets.

— Philippe Mercure, La Presse

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