AMÉNAGEMENT COMMERCIAL

Rentable, un bon design ?

Un sondage réalisé en 2004 auprès de 132 commerces primés par Design Montréal entre 1995 et 2003 nous apprenait que 58 % de ceux-ci avaient observé ensuite une augmentation de leur chiffre d’affaires, avec un accroissement moyen de 45 %.

Les commerçants ont mis de deux à cinq ans pour récupérer leur investissement.

La moitié des répondants avaient observé un effet d’entraînement dans le voisinage, qui se traduisait notamment par la rénovation successive des commerces voisins.

« Quand on crée un commerce, on crée aussi une destination. C’est une question d’attractivité », souligne Manon Gauthier, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable de la culture, du patrimoine et du design.

Pour elle, il ne fait aucun doute que la qualité du design est en lien direct avec la rentabilité des commerces et la revitalisation des rues commerciales. « C’est directement relié aux questions de qualité. Il faut faire preuve d’audace et il faut aussi, dans tous nos efforts de revitalisation, qu’on mise sur la qualité. Quand on pense au design, on ne pense pas qu’au beau, on pense à la qualité de l’aménagement. »

« C’est ce que les Prix Commerce Design Montréal mettent également en lumière. On a vu que cette stratégie-là s’est avérée efficace de 1995 à 2004, pour convaincre plusieurs commerçants du bien-fondé du design pour leur succès en affaires. »

Rappelons que les Prix Commerce Design Montréal, de retour en 2015, ont disparu de la carte en 2004, parce qu’après 10 ans, « un élargissement et un repositionnement vers d’autres secteurs d’activités étaient nécessaires », nous a-t-on expliqué.

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