AMÉNAGEMENT COMMERCIAL

Des artères qui palpitent

Comment le design peut aider les artères commerciales ? L’architecte Jean-Pierre Généreux est vice-président, marques et concepts, au Groupe Aldo. Il était également membre du jury des Prix Commerce Design Montréal 2015 et pour lui, la revitalisation des artères commerciale engage l’acte de design à trois niveaux...

LE NIVEAU ARCHITECTURAL

« Un commerce qui prend pied sur une rue doit prendre position. C’est-à-dire qu’il doit y avoir une clarté d’intention. On peut travailler en continuité du contexte qui nous entoure, en contraste au contexte – arriver avec une vision extrêmement moderne dans un contexte historique, par exemple – mais on doit prendre position. Je pense qu’ajouter à la ville, au boulevard, à la rue, c’est amener un dialogue architectural urbain dans le contexte dans lequel on travaille. On ne peut pas être neutre. Le bon design, pour moi, est celui qui prend position et qui ajoute à cette conversation. »

LE NIVEAU URBAIN

« Au niveau urbain, le bon design permet de transformer nos voies de circulation, qu’elles soient automobiles ou piétonnières, en voies d’interaction. Ce qu’on observe depuis 30 ou 40 ans, c’est une déshumanisation du lieu commercial, pour toutes sortes de raisons. Le design a vraiment comme rôle d’humaniser la rue, le boulevard. »

LE NIVEAU SOCIAL

« Le commerce est le point de rencontre entre les besoins des gens et une offre commerciale. La mission du design, à ce propos, est de mettre en scène et de célébrer cette rencontre. C’est ce qui amène l’humanisation de l’artère commerciale. Un bon concepteur est un bon metteur en scène. Il va oser exposer cette rencontre en s’assurant de comprendre le point de vue et l’histoire du commerçant. »

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