Musique

London Calling sur scène

Punk, The Clash l’était. Joe Strummer et sa bande étaient toutefois bien plus que ça : reggae, rockabilly, rock’n’roll, ska, presque jazz, son mythique album London Calling voit large. Sous la direction d’Alejandro Escovedo, une cinquantaine de musiciens d’ailleurs et d’ici souligneront le 40e anniversaire de la parution de cet album double. La liste d’invités locaux se lit comme une petite histoire de la scène montréalaise : Tim Kingsbury (Arcade Fire), Dan Boeckner (Wolf Parade, etc.), Paul Cargnello, Howard Billerman, Lesbians on Ecstasy, Slaves on Dope, The Nils et Asexuals… Concert unique pour un album qui l’est tout autant. — Alexandre Vigneault, La Presse

Au Théâtre Corona, le 6 décembre, 19 h 30

Littérature

Margaret Atwood au Salon du livre de Québec

La réputée romancière et poète canadienne Margaret Atwood donnera le coup d’envoi du prochain Salon international du livre de Québec (SILQ), le printemps prochain, en prenant part à une conversation publique animée par Marie Laberge.

En point de presse, mardi, le directeur général par intérim du Salon, Daniel Gélinas, n’a pas caché son enthousiasme à l’idée d’accueillir la « visite rare » de cette « icône de la littérature », auteure prolifique d’une cinquantaine d’œuvres de fiction, de recueils de poésie et d’essais critiques.

Sa venue est d’autant plus un coup de maître pour le SILQ que l’auteure vient de remporter le prestigieux Booker Prize pour Les testaments, suite de son roman La servante écarlate (The Handmaid’s Tale), publié en 1985. À l’heure du mouvement #moiaussi, l’adaptation pour la télévision de cette œuvre dystopique, qui relate l’asservissement des femmes sous un régime totalitaire, a connu un succès planétaire.

Une « chance unique »

Pour le public, il s’agira d’une « chance unique » d’entendre une artiste « avec des positions bien arrêtées sur un paquet de sujets, dont le féminisme, souligne Daniel Gélinas. J’ai même lu qu’elle avait appuyé le Bloc québécois en 2008, ce qui est assez particulier pour quelqu’un qui vient de l’Ontario ».

La dernière visite dans la Vieille Capitale de la romancière de 80 ans, qui s’exprime couramment en français, remonte à 2015 pour l’évènement Québec en toutes lettres. L’organisation du SILQ travaille depuis plusieurs mois à préparer son retour. Les négociations ont été longues en raison du programme chargé de l’écrivaine qui, en outre, a été éprouvée par la mort de son compagnon l’automne dernier.

« Dans l’esprit de Mme Atwood, il n’a aucunement été question de ne pas venir à Québec. Il s’agissait seulement d’une question de disponibilités », explique la directrice des communications du SILQ, Johanne Mongeau.

Le prochain Salon international du livre se tiendra du 15 au 19 avril.

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.