ATTENTE À LA DOUANE
Un problème coûteux
La Presse
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Édition du 10 septembre 2016,
section ACTUALITÉS, écran 3
ATTENTE À LA DOUANE
Un problème coûteux
Nicolas Bérubé
La Presse
Retards à l’aéroport Montréal-Trudeau
Jusqu’à 11, 7 millions
Nicolas Bérubé
La Presse
Les engorgements à la douane sont plus que des irritants pour les voyageurs pressés : ils ont un coût pour la société. Une analyse publiée en 2014 par l’Université de la Californie du Sud a démontré qu’ajouter ne serait-ce que 14 agents de la douane dans les aéroports américains ferait augmenter le PIB des États-Unis de 4,5 à 11,7 millions par an. « Notre étude démontre que les retombées économiques couvriraient facilement les coûts d’embauche de ces employés supplémentaires », explique en entrevue Fynnwin Prager, chercheur et professeur assistant à l’École d’affaires publiques de l’Université d’État de la Californie et coauteur de l’étude.
Retards à l’aéroport Montréal-Trudeau
Meilleure technologie
Nicolas Bérubé
La Presse
Joe Sitt, président de l’organisation américaine Global Gateway Alliance, qui veut améliorer les infrastructures aéroportuaires de la région de New York, note que l’utilisation de mesures technologiques comme celle des bornes automatisées avait réussi à réduire le temps d’attente à la douane des aéroports de New York et du New Jersey ces dernières années. « Or, on nous rapporte que les bornes automatisées à New York sont souvent en panne, ce qui allonge les files et le temps d’attente », dit-il. Pour Fynnwin Prager, la technologie pourrait aussi être mieux utilisée par les agences frontalières. « Le temps d’attente pourrait être réduit par une meilleure gestion du système de files d’attente, et aussi par l’utilisation de meilleures technologies pour accélérer les entrevues à la douane et à l’immigration », dit-il.
Retards à l’aéroport Montréal-Trudeau
Attente en hausse
Nicolas Bérubé
La Presse
Le temps d’attente est généralement en hausse aux postes frontaliers des aéroports internationaux des États-Unis depuis le milieu des années 2000. De 2010 à 2013, le temps d’attente a augmenté de 24 % pour les citoyens étrangers, qui doivent patienter plus de 30 minutes en moyenne. Les citoyens américains et résidents permanents légaux, eux, doivent attendre un peu plus de 15 minutes en moyenne, une hausse de 25 %. Les arrivées internationales sont en hausse aux États-Unis chaque année, et les experts s’attendent à ce que ces hausses se poursuivent, avec plus de 58 millions d’arrivées de non-résidents prévues pour l’année 2018, contre 33 millions enregistrées 10 ans plus tôt. « Compte tenu des hausses prévues du nombre d’arrivées, il faudrait augmenter les ressources douanières de 4 % par année seulement pour stabiliser les temps aux niveaux actuels », écrivent les chercheurs.