Vie de quartier  Blainville

Une ville pour la famille

Située dans une large zone urbaine, le long de l’autoroute 15, Blainville est l’une des dernières étapes avant de pénétrer pour de bon dans les Laurentides. Ville qui connaît une croissance démographique et économique fulgurante, elle est particulièrement appréciée par les familles.

L’année dernière, le magazine Money Sense a même classé Blainville première ville canadienne où il fait bon élever des enfants. La ville est également arrivée 21e (contre 31e en 2013) sur 200 dans le classement général des villes canadiennes où il est agréable de vivre. 

Jean-Luc Leclerc en témoigne. Courtier immobilier pour Remax VRP, il a vécu dans plusieurs endroits : Laval, Montréal, les Laurentides, etc. Mais il est installé depuis 2002 à Blainville et il n’a jamais plus quitté la ville, où il vit avec sa conjointe et ses deux filles de 6 et 10 ans dans le quartier huppé de Fontainebleau. 

« Il y a une belle vie de quartier et une effervescence incroyable. Beaucoup d’activités sont organisées pour les enfants. »

— Jean-Luc Leclerc, courtier immobilier et résidant de Blainville

Consciente de l’âge médian de ses habitants (37,1 ans*) et du nombre d’enfants dans sa population (60,4 %* des couples ont des jeunes vivant à la maison), la municipalité axe sa politique sur la famille. Outre ses infrastructures sportives et culturelles (un aréna de deux glaces, un centre récréoaquatique, trois bibliothèques et une nouvelle qui doit ouvrir l’automne prochain), elle peut s’appuyer sur un réseau de 11 écoles primaires francophones, une anglophone et deux établissements secondaires publics, mais aussi une offre privée abondante. Le cégep Lionel-Groulx, situé à Sainte-Thérèse, n’est qu’à quelques kilomètres. 

PROXIMITÉ

C’est un des points forts de Blainville : enserrée dans une large zone urbaine, elle permet à ses habitants d’avoir tous les services à portée de la main même lorsqu’ils ne se situent pas stricto sensu sur son territoire.

Il suffit de traverser l’autoroute pour avoir accès au parc forestier du Domaine vert de Mirabel. À quelques minutes en voiture, les Blainvillois vont magasiner dans les centres commerciaux Place Rosemère, Faubourg Boisbriand ou les Premium Outlets de Mirabel, ouverts tout récemment. Il en est de même pour les sorties culturelles : « Le Théâtre Lionel-Groulx présente la programmation du Théâtre St-Denis mais là, le stationnement est facile et les billets, moins chers », se réjouit Jean-Luc Leclerc. 

La proximité, c’est un des atouts de Blainville qu’apprécie particulièrement Christian Fréchette, président de l’Association des gens d’affaires de Blainville qui vit depuis 2006 dans le quartier Parc de la renaissance avec sa conjointe et ses deux enfants de 8 et 10 ans. 

« Non seulement j’habite à Blainville, j’y ai également mon emploi. On est près de tout à Blainville et cela a un impact significatif sur ma qualité de vie. On y retrouve des dizaines de parcs, des équipements sportifs de grande qualité, des commerces de proximité et diversifiés, tous les services imaginables. » 

— Christian Fréchette, président de l’Association des gens d’affaires de Blainville

Enserrée entre l’A15 et la 640, Blainville permet également de se rendre rapidement dans toutes les villes de la couronne nord ainsi qu’à Montréal, mais aussi dans les Laurentides. « En moins d’une heure, on peut aller skier, se promener en montagne ou au bord d’une rivière, aller faire une randonnée à vélo jusqu’à Sainte-Agathe ou même plus loin », poursuit Christian Fréchette. 

« Blainville, c’est un bon compromis entre la ville et la campagne. On ne se sent pas dans une grosse ville tout en trouvant facilement tout ce dont on a besoin », souligne Ali Mustapha, PDG des Emballages Ralik et vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-de Blainville. 

EMBOUTEILLAGES

Seule ombre au tableau : « Il y a beaucoup d’embouteillages à l’intérieur de la ville, ce qui pose des difficultés d’un point de vue des affaires et de la vie personnelle », regrette Ali Mustapha. Les Blainvillois qui travaillent à Montréal mettent en moyenne 1h30 matin et soir aux heures de pointe en voiture pour se rendre au centre-ville et rentrer chez eux à cause de la congestion des axes routiers. 

Malgré les problèmes d’infrastructures routières, M. Mustapha considère que Blainville est une ville agréable à habiter – il y vit depuis 2003 et est père de deux adolescents –, mais aussi « un bon endroit pour faire des affaires ». Il aime son « dynamisme ». Il faut dire que Blainville, qui compte 56 177 habitants (2014) contre… 8000 en 1968, date de sa création, est une des villes québécoises qui affichent le plus haut de taux de croissance démographique. De 2006 à 2011, la population a augmenté de 15,1 % contre 5,9 % pour la moyenne québécoise. 

Une hausse qui a stimulé la construction de logements résidentiels et la création d’entreprises. L’agrandissement du parc résidentiel est encore d’actualité, notamment avec le projet Quartier de la gare autour des installations offertes par le train de banlieue et le quartier Chambéry, qui prévoit la construction de condos et de maisons autour d’une zone de conservation naturelle de plusieurs hectares. 

L’offre est très large et « on a de tout pour tout le monde », assure Mehdi Jamal, propriétaire et dirigeant des agences Remax VRP et TMS : « Il y a des produits pour les premiers acheteurs, de moyenne gamme et on a aussi des propriétés à un million de dollars. » 

Si les quartiers sont généralement agréables, la ville n’a pas de charme particulier. On vient s’installer à Blainville avant tout pour sa situation géographique et sa qualité de vie. Mais une fois installés, les habitants sont conquis durablement. Pour Christian Fréchette, « ça part de la tête et ça va jusqu’au cœur quand on vit ici ».

*Statistique Canada 2011

ATTRAITS 

Le Parc équestre de Blainville 

Créé en 1988, il a aujourd’hui une grande réputation, notamment parce qu'il accueille la classique internationale. « Il est aujourd’hui reconnu comme le deuxième site de compétition au Canada […] et de plus, il se distingue parmi les meilleurs sites au monde en se classant au 14e rang mondial », selon la Ville. Il abrite également un poney-club. 

Deux golfs

Blainville abrite deux golfs : le Blainvillier et Le Fontainebleau, situé dans le quartier huppé du même nom. Le Blainvillier, lui, est installé sur l’ancien emplacement du Camp Bouchard, qui accueillait une base militaire et une usine de fabrication de munitions pendant la Seconde Guerre mondiale. Reconnu depuis 2004 comme le Centre d’entraînement de l’élite des juniors du Québec, il a accueilli la Coupe Canada en 2012 et sera l’hôte du Championnat provincial junior cette année. 

Ouvert plus récemment, le Fontainebleau a vu se dérouler sur son parcours le Championnat de Montréal, dans le cadre du Circuit des Champions de la PGA, en 2010 et en 2011. 

Histoire 

Blainville est une ville jeune puisqu’elle n’existe avec ce statut officiel que depuis 47 ans. Bien sûr, son histoire remonte à bien avant. En 1743, Louis Jean-Baptiste Céloron de Blainville, soldat qui s’est battu contre les Anglais et qui est mort sur le champ de bataille, marié à Suzanne Piot de Langloiserie, reçoit la seigneurie des Mille-Îles. C’est en son honneur que sera nommée la ville.

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