LAVAL

Au cœur du centre-ville

Avez-vous déjà tenté de trouver une place de stationnement au Centropolis Laval un vendredi soir ?

Le quartier de restaurants, cinémas, boutiques, épiceries et autres divertissements est toujours plein à craquer. Pas moins de 475 commerces se disputent les visiteurs pour les divertir, les nourrir et les faire magasiner. Ceux-ci habitent bien sûr dans les condos avoisinants, mais aussi un peu partout à Laval.

Plusieurs, chuchote-t-on, viennent de Montréal. Du Plateau, même, nous a-t-on dit le plus sérieusement du monde. « Il ne faut pas le dire, parce qu’ils n’aimeraient pas ça avouer publiquement qu’ils viennent souper à Laval. Mais même bondé, il reste toujours de la place pour stationner. Et c’est gratuit », nous a dit un propriétaire de restaurant qui prétend que l’offre dans le Centropolis et les environs est aussi intéressante que dans certains quartiers très en vue de Montréal.

L’hiver, on trouve une jolie patinoire sur la promenade (presque) réservée aux piétons. L’été, on peut déguster une glace du Bilboquet assis sur une des terrasses. C’est sans parler des centres de divertissements qui proposent du surf, de l’escalade ou du golf. Un vrai centre-ville ?

Pourtant, ce quartier n’existait pas il y a moins de 40 ans. Le secteur de Chomedey, tout juste à l’ouest de l’autoroute 15, n’était que terres agricoles. L’école secondaire Laval Catholic High School, construite en 1970, a trôné seulette au milieu des champs pendant des décennies.

DIVERSITÉ

Aujourd’hui, coincée entre le Carrefour Laval, le Centropolis, les tours de bureaux et des centaines voire des milliers de condos, elle est au mitan de ce qu’on appelle le cœur de Laval, le centre-ville de cette île qui n’en a jamais eu.

Le nouveau quartier, même s’il fait officiellement partie du secteur Chomedey, a peu à voir avec le secteur plus au sud dont les propriétés ont été construites entre les années 50 et 70.

« On est vraiment au cœur ici, à la limite est de ce nouveau centre-ville. Avec le Carrefour Laval, le Centre Laval et les autres grands magasins tout autour, les terminus et le métro, on sent vraiment une grande effervescence. » 

— Josie Gammiero, propriétaire de l’agence immobilière Royal LePage Cité, située sur le boulevard Saint-Martin

Mme Gammiero affirme que les acheteurs à la recherche d’une certaine ébullition choisissent le secteur. « L’offre d’appartements et de maisons de ville est très grande, en plus, tout est pratiquement neuf. »

La bibliothèque multiculturelle est tout près, les salles de spectacle aussi, et les autoroutes, 440, 13 et 15 sont à deux pas. « Des voies rapides pour Montréal ou les Laurentides. »

Danièle Dulude, jeune sexagénaire, a aménagé récemment dans une maison de ville, dans un nouveau quartier au nord de la 440. Trois grands étages, garage double, immense terrasse. Coût : environ 500 000 $. « J’avais juré que je n’habiterais jamais au grand jamais à Laval, raconte-t-elle. Mais j’ai découvert un autre angle de cette ville. Surtout qu’il y a une multitude de Laval. Finalement, on adopte un quartier avant d’adopter une ville », explique la directrice générale du Centre jeunesse de Laval, qui se dit très satisfaite du sien.

Autre constatation pour cette Montréalaise finie : « On apprend très rapidement qu’on n’a pas toujours besoin d’aller à Montréal. Vingt-trois pour cent de la population de Laval (36 % à Chomedey) est maintenant constituée de gens d’origines diverses. Ce n’est plus la banlieue francophone, blanche et catholique d’autrefois. Et ça me plaît beaucoup. On y trouve des épiceries de toutes les origines et des producteurs de grande qualité pourvu qu’on se donne la peine de chercher. Cette proximité avec les différentes cultures ajoute au cachet. Disons qu’on est loin du Plateau ! »

« Si vous m’aviez dit il y a cinq ans que j’aimerais Laval, je ne vous aurais pas cru, dit Mme Dulude. Si vous m’aviez dit que je ne voudrais plus jamais quitter Laval, je ne vous aurais pas cru non plus ! »

PRIX DES COPROPRIÉTÉS EN VENTE

260 000 $ à 450 000 $*

* Note : les prix sont ceux des propriétés en vente affichées sur le site Centris.ca durant la semaine du 27 octobre. Seules les maisons unifamiliales sont représentées.

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