Coupe du monde de soccer

Mode d’emploi de la Coupe du monde

Où joueront les équipes lors de cette Coupe du monde ? Quel pays parcourra le plus de kilomètres ? Comment la mascotte a-t-elle été désignée ? Suivez le guide.

Comment ça marche ?

Les 32 équipes qualifiées ont été réparties dans 8 groupes différents lors du tirage au sort. Au terme d’un minichampionnat dans chacun des groupes, les deux équipes les mieux classées accèdent aux huitièmes de finale. À partir de ce stade de la compétition, chaque match est à élimination directe. Une prolongation divisée en deux mi-temps de 15 minutes, puis une séance de tirs au but permettent de départager les équipes en cas d’égalité. La règle du « but en or » ne s’applique pas.

64

Nombre de matchs disputés entre le 14 juin et le 15 juillet.

Les dates à retenir

14 juin

Russie- Arabie saoudite

(match d’ouverture)

17 juin 

Allemagne- Mexique

(premier match des champions en titre)

30 juin 

Début des huitièmes de finale

6 juillet 

Début des quarts de finale

10 et 11 juillet 

Demi-finales

15 juillet 

Finale

Les stades

Douze stades dans onze villes – il y en a deux à Moscou – ont été retenus pour ce Mondial. Pour éviter de se retrouver avec des éléphants blancs par la suite, Moscou a déjà prévu d’injecter près de 250 millions dans les années à venir.

20

20 des 32 pays présents ont participé à la dernière Coupe du monde.

2

Seuls deux pays disputeront la première phase finale de leur histoire, l’Islande et le Panamá.

36 ans

Le Pérou fait son grand retour en phase finale après une absence de 36 ans. En 1982, les Péruviens avaient pris la dernière place de leur groupe avec deux matchs nuls et une défaite.

Achilles comme Paul ?

Personne n’a oublié Paul le poulpe, oracle de la Coupe du monde 2006, dont les prédictions avaient fait le tour de la planète. Certains partisans malheureux avaient même menacé de le déguster dans une paëlla. Pas de quoi effrayer Achilles, un chat blanc et sourd qui a ses quartiers dans le musée de l’Ermitage, à Saint-Pétersbourg. C’est lui qui livrera ses prédictions en choisissant entre deux gamelles.

Le ballon

Par son design et ses couleurs, le « Telstar 18 » se veut un clin d’œil à son ancêtre, le « Telstar », lancé lors de la Coupe du monde de 1970. À l’époque, les panneaux noirs étaient conçus pour bien ressortir sur les postes de télévision en noir et blanc. « Inspiré des paysages urbains de Russie, son graphisme pixellisé rend hommage à l’iconique ballon Telstar. Sa surface sans coutures avec jointures thermosoudées offre une trajectoire précise et une absorption d’eau minimale », souligne Adidas. En 48 ans, la technologie a évidemment bien évolué. Le Telstar 2018 comprend ainsi une puce NFC (Near Field Communication) qui permet de « débloquer du contenu et de profiter d’une expérience exclusive ».

9910 km

Différence du nombre de kilomètres parcourus entre l’équipe qui voyagera le plus (l’Égypte, avec 11 774 km) et celle qui verra le moins de pays (la Colombie, avec 1864 km).

2848 km

Un total de 2848 km séparent l’enclave de Kaliningrad, à l’ouest, et Iekaterinbourg, la ville la plus à l’est.

Décalage horaire par rapport à Montréal

+ 8 heures

Samara, Iekaterinbourg

+ 7 heures

Moscou, Saint-Pétersbourg, Sotchi, Rostov-sur-le-Don, Volgograd, Saransk, Nijni-Novgorod, Kazan 

+ 6 heures

Kaliningrad 

la Mascotte

Le loup Zabivaka (« le buteur », en français) a été désigné mascotte officielle de la compétition après avoir récolté 53 % des suffrages en octobre 2016. Le public russe l’a préféré à un duo de félins, soit un tigre (27 %) et un chat (20 %). Il prend le relais de Fuleco, facétieux tatou à trois bandes, qui avait été fort populaire durant le Mondial brésilien.

Le trophée

C’est lors de la Coupe du monde de 1974 que le trophée actuel a été décerné pour la première fois. L’artiste italien Silvio Gazzaniga a eu la faveur de la Fédération internationale de football association (FIFA), qui a dû choisir entre 53 maquettes. « De la base jaillissent des lignes qui s’élèvent en spirales pour s’ouvrir et recevoir le monde. Les silhouettes de deux sportifs transcendés par la victoire naissent de la remarquable dynamique de la base massive de la sculpture », a expliqué Gazzaniga. Le trophée reste la propriété de la FIFA, qui remet plutôt une réplique plaquée or à l’équipe championne.

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