montréal

200 000 $ pour le Théâtre Outremont

La Ville de Montréal doit autoriser ce matin une contribution financière exceptionnelle de 200 000 $ au Théâtre Outremont, question d’éponger une partie du déficit budgétaire accumulé par la Corporation du Théâtre Outremont. Depuis janvier 2015, l’établissement relève du Service de la culture de la ville centre, qui a conclu un accord avec la Corporation du Théâtre Outremont jusqu’en 2017. Selon l’entente, la Ville prête la bâtisse et l’équipement et assure le maintien d’actifs des équipements, alors que l’organisme en garantit l’entretien et assure les services des salles de spectacle. Or, de 2012 à 2016, la Corporation a fait d’importantes acquisitions de matériel ne faisant pas partie des budgets alloués. Considérant que la Ville et l’arrondissement d’Outremont ont investi plus de 3,3 millions depuis 2010, « il est important de trouver une solution pour assurer la survie de ce lieu culturel important pour les Montréalais », peut-on lire dans la justification de la décision. La Ville prévoit donc avancer 200 000 $ pour 2017 seulement afin d’éponger une partie des dettes, en échange de quoi la Corporation devra proposer un plan de redressement financier et permettre à un représentant de la Ville d’assister à son conseil d’administration à titre d’observateur.

— Audrey Ruel-Manseau, La Presse

Médias

Une phrase du Doc Mailloux qui dérange

À peine de retour du congé des Fêtes, Pierre Mailloux a tenu des propos controversés concernant les femmes subissant de la violence conjugale : le coloré personnage a déclaré qu’« une couple de claques sur la gueule, si tu en tires des bénéfices importants, ce n’est pas très cher payé ». Les propos tenus dans le cadre de l’émission qu’il coanime avec Josey Arsenault au FM93, à Québec, ont été repris en partie par différents médias et ont eu tôt fait d’enflammer les réseaux sociaux. « Je faisais référence aux différentes motivations qui peuvent être responsables du fait qu’une femme maltraitée continue de demeurer avec son agresseur, c’est vulgairement dit, mais oui, ça existe », a-t-il expliqué à La Presse. Alors que le thème était « Le courage versus la peur », il aurait voulu démontrer que les femmes violentées ne forment pas un groupe uniforme, et que certaines « vont recevoir des bénéfices – comme de l’argent, des bijoux, du sexe endiablé – qui peuvent les satisfaire jusqu’à un certain point ».

— Audrey Ruel-Manseau, La Presse

Assemblée illégale des cols bleus de Montréal

Le syndicat condamné à payer 103 000 $ pour outrage au tribunal

Pour avoir violé l’injonction qui interdisait de tenir une assemblée syndicale durant les heures de travail, en décembre 2015, le Syndicat des cols bleus de la Ville de Montréal, sa présidente Chantal Racette et trois membres de l’exécutif ont été condamnés, hier à Montréal, à payer un total de 103 000 $ en amendes pour outrage au tribunal. L’Accueil Bonneau recevra 50 000 $ de la somme globale, alors que le reste ira au Fonds consolidé du revenu du Québec, a tranché le juge Michel Déziel. Le 8 décembre 2015, le Syndicat avait invité ses membres à une assemblée au Palais des congrès, pendant les heures de travail, alors qu’une injonction accordée la veille l’interdisait formellement. Il a été impossible de savoir si les quatre dirigeants paieront les amendes de leur poche ou si elles seront assumées par le Syndicat.

— Christiane Desjardins, La Presse

Protection des sources journalistiques

Une ligne confidentielle pour joindre la Commission d’enquête

La Commission d’enquête sur la protection de la confidentialité des sources journalistiques a mis en place une ligne téléphonique pour faciliter et protéger les dénonciations de situations problématiques qui devraient être portées à l’attention de la Commission dans le cadre de son mandat. « Cet outil permet à toute personne de transmettre […] des informations dont elle dispose, et qu’elle considère d’intérêt public, concernant des pratiques susceptibles de porter atteinte au privilège protégeant l’identité des sources journalistiques », peut-on lire sur le site internet de la Commission. Le numéro de téléphone est le 1 800 310-2433. Un lien internet sera également activé incessamment. La Commission a été créée en octobre dernier à la suite de l’affaire Lagacé pour enquêter sur des pratiques policières ayant compromis la confidentialité de sources journalistiques.

— Audrey Ruel-Manseau, La Presse

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