Chronique

Il y aura une Épidémie à TVA

Bernard Dansereau et Annie Piérard écrivent des émissions à succès sans arrêt pour TVA depuis Annie et ses hommes à l’automne 2002.

Les deux auteurs, qui forment un couple dans la vraie vie, ont également imaginé Toute la vérité, L’imposteur et s’apprêtent à dévoiler leur prochaine œuvre télévisuelle qui s’appelle Épidémie, me rapportent des taupes chez TVA.

Autre pépite d’information à faire partager : le rôle principal d’Épidémie a été confié à Julie Le Breton, covedette du thriller policier Victor Lessard avec Patrice Robitaille.

De quoi parlera Épidémie ? Comme son titre de travail l’indique, il s’agira d’une série dramatique sur les ravages causés par un mystérieux et dangereux virus au Québec. Pensez à l’esprit du film Contagion de Steven Soderbergh. C'est Yan Lanouette Turgeon (L'imposteur, Les pays d'en haut) qui réalisera les dix épisodes d'une heure d'Épidémie.

Difficile d’obtenir d’autres renseignements plus précis, par contre. Ni l’actrice Julie Le Breton, ni son agent, ni le producteur Sphère Média, ni les scénaristes n’ont voulu – ou pu – commenter le projet Épidémie. Je les ai tous joints cette semaine et ils sont demeurés aussi muets que la petite Abby dans le téléroman O’.

Il faut savoir que TVA élabore des stratégies de convergence bien précises et exige de ses « collaborateurs » le silence absolu avant l’annonce dite officielle. Heureusement, il y a encore des espions dans la boîte qui refusent de se soumettre à cette politique de contrôle. Je les remercie ici publiquement.

En plus d’Épidémie, Julie Le Breton tourne dans la troisième saison de Victor Lessard, qui sort toujours en primeur sur le Club illico avant de traverser à la télévision traditionnelle quelques mois plus tard. Ce troisième chapitre de Victor Lessard, prévu à l’automne 2019, ne dérive pas d’un roman déjà publié par Martin Michaud, mais bien d’une histoire inédite, qui s’appelle Ghetto X.

Trois fois Diaz

Voilà, Radio-Canada a confirmé ce que j’avais annoncé récemment : c’est Sébastien Diaz – et sa « gang de chums »– qui hérite de la case horaire d’Entrée principale pour la rentrée télévisuelle de septembre.

Cette quotidienne de 90 minutes passera d’abord à 16 h, dont deux fois par semaine en direct, puis rejouera après le Téléjournal de fin de soirée, en plus de repasser le lendemain matin dans l’ancienne case horaire de Marina Orsini. À ce sujet, il n’y a plus de nouveaux épisodes de Marina en banque. Ils ont tous été diffusés.

Pour revenir à Sébastien Diaz, cela signifie qu’il occupera quatre heures trente de temps d’antenne à Radio-Canada, du lundi au vendredi. C’est beaucoup de visibilité, surtout en cette période où les téléspectateurs se plaignent de toujours voir les mêmes visages à l’écran. Mais c’est un autre débat.

Tous les jours, Sébastien Diaz accueillera sept personnes autour de sa grande table pour discuter de sujets variés comme il le ferait avec sa « gang de chums », dans un pub anglais, après le boulot.

Le mot « chum » employé par Sébastien Diaz ne fait pas uniquement référence à des hommes, mais bien à des amis ou à des collègues, peu importe leur sexe, qui se rencontrent pour jaser. La banque de collaborateurs de Diaz sera bien garnie, nous dit-on. Et contrairement à Entrée principale, personne ne passera toute la semaine aux côtés de l’animateur. Il y aura beaucoup de mouvement parmi les chroniqueurs.

L’émission quotidienne de Sébastien Diaz ne porte toujours pas de nom. C’est France Beaudoin et Nancy Charest, de Pamplemousse média, qui la produiront pour Radio-Canada, dans un studio situé à l’extérieur de la grande tour.

Sébastien Diaz abordera autant des trucs rassembleurs que clivants. Consommation, finances personnelles, mode, politique, culture ou techno, le magazine ratissera large.

Radio-Canada arrange actuellement l’horaire de Sébastien Diaz pour qu’il puisse continuer à la barre de L’effet wow, qu’il pilote et réalise pour ARTV.

Le chiffrier de la télé

Deux émissions ont franchi la barre du million mardi soir, soit District 31 (1 398 000) et Unité 9 (1 034 000). Le téléroman O’ s’est approché du chiffre magique avec ses 866 000 fans. Et la lutte demeure chaude entre 5e Rang (670 000) et L’heure bleue (769 000).

Lundi soir, sans la présence des Pays d’en haut, Les invisibles de TVA a remonté à 452 000 adeptes. L’échappée (1 070 000) demeure devant Une autre histoire (751 000). District 31 (1 485 000) domine encore et toujours.

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.