MONTRÉAL

Des condos pour sauver le club sportif MAA

Le MAA, le plus vieux club sportif en Amérique, a conclu une entente avec le promoteur Devimco pour assurer sa survie, après avoir évité la faillite une première fois en 1998.

Une tour de 33 étages sera érigée au 2070, rue Peel, où loge le club sportif depuis 1905, et comprendra des condos, un restaurant et un MAA entièrement refait.

Le projet immobilier axé sur la revitalisation du club sportif s’élève à 130 millions, a-t-on appris.

Pendant les travaux, qui devraient durer deux ans, le MAA et ses 2800 membres seront relocalisés temporairement.

Le promoteur Devimco, connu pour avoir conçu le Quartier DIX30 à Brossard, compte préserver la belle façade de l’immeuble centenaire de quatre étages en brique rouge.

En activités depuis 1997, il a été choisi à la suite d’un appel d’offres lancé par le MAA, qui cherchait de nouvelles sources de financement pour rénover ses installations.

Le plus vieux et le plus réputé

Le MAA est non seulement le plus vieux club sportif en Amérique du Nord, mais aussi un des plus réputés. Il a gagné quatre Coupes Stanley (1893, 1894, 1902 et 1903) et a été sacré champion de la Coupe Grey (1931). Il mise aujourd’hui sur une équipe formée de nombreux entraîneurs, conseillers et spécialistes, et propose 90 cours de groupe par semaine : musculation, badminton, course, boxe, yoga… Il est né en 1881 de la fusion de trois clubs connus à l’époque : le Montreal Snowshoe Club, le Montreal Lacrosse Club et le Montreal Bicycle Club.

Son gymnase occupe une superficie de 8000 pieds carrés. Quant à sa piscine, elle a été construite en 1905, ce qui en fait une des plus vieilles au pays. De nombreux athlètes s’y sont entraînés : le double médaillé d’or olympique de 1912 George Hodgson, le double finaliste aux Jeux olympiques de 1960 et double médaillé d’argent et médaillé de bronze des Jeux du Commonwealth de 1962 Richard Pound, ainsi que la médaillée d’argent en nage synchronisée des Jeux olympiques de 1984 Carolyn Waldo.

En 1998, le MAA a été sauvé de la faillite par un groupe d’actionnaires formé pour venir à sa rescousse. Il a officiellement rouvert ses portes en novembre 1999. La même année, la quadruple médaillée olympique en patinage de vitesse courte piste Nathalie Lambert s’est jointe à l’équipe et en fait toujours partie. Elle occupe le poste de directrice des programmes sportifs et des communications.

À son arrivée, Mme Lambert a créé un programme de parrainage pour les olympiens et les espoirs montréalais. Plus de 300 athlètes en ont bénéficié à ce jour, dont Alexandre Despatie, Émilie Heymans, Kim St-Pierre et Marie-Philip Poulin, indique-t-on sur le site du club sportif.

« C’est un très gros projet », nous a-t-elle dit, sans donner plus de détails.

Serge Goulet, président de Devimco Immobilier, et Pierre Blanchet, président-directeur général du club MAA, tiennent une conférence de presse ce matin pour dévoiler les grandes lignes du projet, qui s’ajoute aux nombreux projets immobiliers réalisés au centre-ville ces dernières années.

Procès de septimus neverson

La veuve d’une victime raconte une nuit d’horreur

« La première chose que j’ai entendue, c’est : “Don’t panic”. J’étais couchée à côté de mon mari. Le type était au pied du lit. Je lui ai demandé ce qu’il voulait. Il a dit : “Bijoux, money”. Il nous a arraché les draps. Jacques s’est levé debout, et le type a tiré un coup de feu. Jacques lui a dit : “Mon cr… de tab… tu vas sortir d’ici !” Il a fait un pas, et c’est là qu’il y a eu le deuxième coup de feu. Jacques est tombé sur la télévision, et tout est tombé par terre. »

Pauline Sarrazin, 76 ans, a relaté la frayeur qu’elle a vécue pendant la nuit du 20 juillet 2006 dans sa maison de Sainte-Dorothée, à Laval, quand un voleur a fait irruption dans sa chambre à coucher et a abattu sous ses yeux son mari, Jacques Senecal, un artiste peintre alors âgé de 62 ans.

La veuve témoignait hier au procès de Septimus Neverson, accusé du meurtre au premier degré de son mari, sur qui pèsent aussi une cinquantaine de chefs d’accusation liés à trois tentatives de meurtre, quatre enlèvements et plusieurs vols qualifiés survenus entre 2006 et 2009 dans la région de Montréal.

Après avoir tiré sur son mari, le cambrioleur, qui braquait une lampe de poche en direction de Pauline Sarrazin en même temps que son arme, l’a agrippée par le bras en répétant « money, bijoux ! » Il l’a forcée à entrer dans son walk-in pour qu’elle lui indique où se trouvaient ses bijoux.

Elle a fini par lui donner l’argent qui se trouvait dans son portefeuille et un collier qu’elle portait, tandis que le voleur lui arrachait ses bracelets.

En sortant de la chambre, l’homme lui a assené un coup de poing en plein visage pour l’empêcher de le suivre, et Mme Sarrazin s’est effondrée au sol, perdant connaissance quelques instants.

En revenant à elle, elle a tenté d’appeler les secours, mais les téléphones de la maison avaient été mis hors d’usage. Elle a alors réussi à sortir pour se réfugier chez des voisins.

Le fils attaché

Pendant ce temps, dans la chambre voisine, le fils de Jacques Senecal, Stéphane, alors âgé de 26 ans, tentait aussi de sonner l’alarme.

Le malfaiteur, qui l’a surpris dans son sommeil, à plat ventre sur son lit, lui avait attaché les mains derrière le dos avec des attaches autobloquantes (tie wrap), avant de se diriger vers la chambre des parents.

Dans cette position difficile, Stéphane Senecal tentait de composer le 9-1-1 sur son cellulaire quand il a entendu les coups de feu retentir. Il a réussi à joindre les services d’urgence et est resté en ligne avec un préposé jusqu’à l’arrivée des policiers.

« Ensuite, je suis entré dans la chambre de mon père en disant “Jacques, Jacques”. J’ai réussi à ouvrir la lumière avec mon nez, et c’est là que j’ai vu mon père qui gisait dans une mare de sang », a raconté le fils de la victime.

Des policiers de Laval ont aussi été appelés à la barre des témoins hier. Dans le cadre de leurs témoignages, des photos de la scène du crime ont été présentées à la cour, montrant la large flaque de sang laissée au pied du lit de Jacques Senecal à la suite de cette nuit fatale.

L’accusé, Septimus Neverson, 56 ans, est resté impassible en écoutant ces témoignages dans la salle d’audience. Originaire de Trinité-et-Tobago, il a été extradé en 2016 pour faire face à la justice québécoise.

Il en est à sa quatrième semaine de procès. Il y a 10 jours, des témoins ont raconté comment l’accusé aurait pris en otage un enfant de 10 ans en lui braquant un pistolet sur la tempe pour s’enfuir de la police à la suite d’un braquage de domicile survenu en 2009 dans le quartier Côte-des-Neiges.

Frais d’examens remboursés aux parents

Un manque à gagner de 250 000 $ pour la CSDM

La Commission scolaire de Montréal (CSDM) devra trouver plus d’un quart de million de dollars dans son budget pour compenser le manque à gagner auquel elle fait face après avoir dû se conformer à une directive de Québec qui stipule que les examens d’admission à l’école sont gratuits.

En juin dernier, le ministre de l’Éducation d’alors, Sébastien Proulx, a indiqué aux commissions scolaires que l’inscription « à l’école ou à un programme particulier » était incluse dans le principe de gratuité scolaire et que celles qui contrevenaient à la directive pourraient se voir sanctionnées.

Des parents qui ont payé des frais pour des examens d’admission dans certains programmes particuliers ont donc reçu un remboursement en début d’année scolaire.

« La Commission scolaire de Montréal vient de recevoir la confirmation qu’il n’est pas possible de facturer les parents pour ces tests d’admission. Ainsi, ceux qui ont déjà payé ces sommes seront remboursés intégralement », a par exemple écrit en septembre la direction de l’école Sophie-Barat aux parents dont les enfants ont passé ces examens.

À l’école Père-Marquette, c’est 60 $ par enfant ayant passé un examen d’admission qui ont été remboursés. À l’échelle de la CSDM, ces sommes représentent une somme de plus de 250 000 $.

« L’argent ne pousse pas dans les arbres et il faut trouver budgétairement où on va le prendre. On ne veut pas se retrouver dans la même situation l’an prochain. On va trouver des solutions dans les prochains mois pour les examens », a dit la présidente de la CSDM, Catherine Harel Bourdon.

Clarification de la Loi

La Loi sur l’instruction publique enchâsse le principe de gratuité scolaire, mais elle a fait l’objet d’interprétations au fil des années, notamment en ce qui a trait au matériel informatique ou aux sorties scolaires. La CSDM, comme plusieurs autres commissions scolaires, demande qu’elle soit rouverte pour clarifier ce qui peut être facturé ou non aux parents.

Le nouveau ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a rencontré la semaine dernière 49 représentants de commissions scolaires de la province dans le cadre d’une réunion de la Fédération des commissions scolaires du Québec. La question de la gratuité scolaire a été soulevée, dit la présidente de la CSDM.

« On a mentionné lors de notre rencontre qu’il faut absolument qu’il y ait un projet de loi qui soit déposé et adopté avant le 30 juin, idéalement avant le 1er mai, pour laisser le temps aux milieux [scolaires] de faire les choses. Il faut absolument clarifier ce qu’on veut dire par gratuité scolaire, ce que ça inclut », a indiqué Catherine Harel Bourdon.

Problème avec l’administration de traitements de chimiothérapie

Les oncologues veulent avoir l’heure juste

Les oncologues québécois déplorent avoir été « tenus dans l’ignorance » par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) au sujet du problème avec l’administration de traitements dans le cas de certains types de chimiothérapie découvert dans la province l’été dernier.

« Est-ce un incident qui implique un patient ? Des dizaines ? On n’en a aucune idée. Or, à juste titre, les équipes médicales doivent être au courant lorsqu’une problématique comme celle-là survient », a dit le Dr Martin Champagne, président de l’Association des médecins hématologues et oncologues du Québec, hier, en entrevue à La Presse.

Des patients atteints de cancer n’ont pas reçu la pleine dose de chimiothérapie prévue dans le cadre de leur traitement en raison d’un problème avec le protocole d’administration – un problème qui a été corrigé en août, a révélé Le Devoir la veille.

Une partie du médicament (de 10 à 15 ml de solution) restait dans la tubulure entre le soluté et l’intraveineuse, et le protocole ne permettait pas de vider la ligne d’infusion, a confirmé le MSSS, sans toutefois préciser dans combien d’hôpitaux le problème a été décelé – et surtout combien de patients avaient été touchés.

« L’évaluation de la situation révèle que celle-ci ne change pas les chances de survie des patients ni les taux de réponse, puisque la proportion restante du médicament n’est pas considérée significative par rapport à la quantité administrée. De plus, les doses de chimiothérapie doivent souvent être réduites en raison des effets secondaires », a indiqué à La Presse la responsable des communications du MSSS, Marie-Claude Lacasse.

Combien de patients touchés ?

Le MSSS n’a pas d’évaluation du nombre de patients qui auraient pu être touchés. « Nous n’avons pas le nombre exact de chimiothérapies données au Québec, poursuit Mme Lacasse, du MSSS. Nous estimons que cette situation touche moins de 10 % des patients. Ces estimations sont basées sur les différentes méthodes d’administration de chimiothérapie recensées. »

Le Dr Champagne affirme qu’il ne doute pas de la parole du Ministère. Toutefois, comment les équipes médicales peuvent-elles s’assurer que la problématique découverte ne se reproduise pas si les médecins ne savent pas exactement ce qui s’est passé ? demande le médecin spécialiste.

« La grande leçon du scandale du sang contaminé [des hémophiles avaient reçu des produits sanguins contaminés par le VIH dans les années 80], c’est justement la transparence », rappelle le Dr Champagne, de l’Association des médecins hématologues et oncologues du Québec.

Inquiétudes

La Fédération des médecins spécialistes du Québec a aussi écrit à ses membres, hier, pour souligner qu’elle était « tout aussi inquiète » que les patients. « Cette problématique a déjà été soulevée ailleurs au pays cet été et, comme aucune communication n’a eu lieu avec les équipes médicales non concernées, elles ont tenu pour acquis que ce problème n’existait pas au Québec », affirme sa présidente, la Dre Diane Francoeur, dans une lettre envoyée à ses membres, obtenue par La Presse.

Les médecins spécialistes demandent à la Direction québécoise de cancérologie – qui relève du MSSS – de rassurer les médecins qui prescrivent ces traitements au quotidien et qui ne savent pas quoi répondre à leurs patients inquiets depuis hier.

Le problème avec la tubulure et la pompe utilisées dans l’administration de certaines chimiothérapies a été découvert pour la première fois dans un hôpital ontarien en juin dernier. Après enquête, Cancer Care Ontario a dénombré quelque 1000 patients touchés. Ils ont tous été contactés, et 10 % ont dû subir un nouveau traitement. Le Nouveau-Brunswick et le Manitoba ont découvert le même problème par la suite.

Montréal

Attaque au cocktail Molotov ratée contre le SPVM

La police a retrouvé les traces d’un attentat incendiaire raté dans l’un de ses stationnements d’Hochelaga-Maisonneuve, hier. Deux cocktails Molotov ont été localisés sous deux voitures de patrouille après qu’un policier qui s’apprêtait à prendre le volant a remarqué un premier objet suspect, a confirmé le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Selon nos informations, les engins incendiaires portaient des traces de tentative d’allumage. « Pour l’instant, on n’a pas de suspect et pas de témoin. Pas de dommage et pas de blessé non plus », a indiqué Benoit Boisselle, porte-parole du SPVM. Les voitures visées par les cocktails Molotov se trouvaient dans un stationnement situé au coin des rues Bennett et de Rouen, a précisé le porte-parole. L’enquête est entre les mains de la section des incendies criminels du SPVM, a indiqué M. Boisselle. La police invite toute personne qui aurait remarqué des mouvements suspects dans le secteur à la contacter.

— Philippe Teisceira-Lessard, La Presse

Toronto

John Tory réélu à la tête de la métropole

Le maire sortant a eu largement le dessus sur sa principale rivale, l’ancienne planificatrice urbaine à la Ville Jennifer Keesmaat. Des résultats préliminaires accordaient environ 63 % des voix à M. Tory, et 23 % à Mme Keesmaat. La course à Toronto, où 242 candidats se disputaient une place au sein du conseil récemment réduit de 47 à 25 membres, a particulièrement attiré l’attention en raison de la querelle entre la Ville et le gouvernement progressiste-conservateur. Le premier ministre Doug Ford a présenté un projet de loi visant à réduire de moitié la taille du conseil municipal de Toronto après le début de la campagne électorale, ce qui a conduit la Ville à entreprendre un recours judiciaire. Un juge s’est initialement prononcé en faveur de Toronto, mais cette décision a été infirmée par la suite, et les élections se sont poursuivies comme le prévoyait Doug Ford. 

— La Presse canadienne

Grève à Postes Canada

Toronto touché aujourd’hui

Les grèves tournantes des syndiqués de Postes Canada se déplaceront à Toronto et en périphérie, aujourd’hui, à l’occasion de la deuxième journée de débrayage. Dans un communiqué publié en fin de soirée hier, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) précise que la grève touchera la région métropolitaine du Grand Toronto, à l’exception de Scarborough, et la majorité de la région de l’indicatif 905. Les négociations se poursuivent, assure le syndicat, ajoutant que pour qu’une entente puisse être conclue, « Postes Canada doit entamer un dialogue sur la nature changeante du travail postal et les questions découlant de la croissance du secteur des colis ». Le syndicat, qui représente 50 000 employés, a entamé dans la nuit de dimanche à hier des grèves de 24 heures à Victoria, Edmonton, Windsor et Halifax. Le STTP affirme qu’il n’y aura pas de service de livraison ni de cueillette du courrier et des colis dans les secteurs touchés par une grève. Le porte-parole de Postes Canada, Jon Hamilton, avait déclaré dimanche que dans l’éventualité de grèves tournantes, le courrier serait acheminé normalement dans toutes les autres villes du pays. 

— La Presse canadienne

Saguenay

Feu vert pour un 2e terminal portuaire

Ottawa donne son aval à la construction d’un second terminal portuaire sur la rivière Saguenay, un projet dénoncé par les groupes de défense de l’environnement. La décision a été annoncée dans un communiqué, hier, par le cabinet de la ministre fédérale de l’Environnement et du Changement climatique Catherine McKenna. Les opposants s’inquiétaient notamment de l’augmentation du trafic maritime prévue par le Port de Saguenay de l’ordre de 60 %, en plein cœur du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, une aire marine protégée. L’Agence canadienne d’évaluation environnementale, qui a mené les audiences, a conclu que « le risque d’effet négatif cumulatif sur la population de béluga de l’estuaire du Saint-Laurent […] serait faible et que les mesures d’atténuation contribueraient à diminuer les risques ». Le promoteur devra notamment « assurer une surveillance visuelle et un arrêt des travaux en présence de bélugas durant la construction » et « effectuer une surveillance en temps réel des niveaux de bruit subaquatique émis par les travaux ».

— Jean-Thomas Léveillé, La Presse

VUS incendié à Trois-Rivières

Un des corps identifié

Un des deux corps retrouvés dans un véhicule incendié le 10 octobre dernier à Trois-Rivières a été identifié, indique la Sûreté du Québec (SQ), qui estime que cet événement pourrait avoir un lien avec le meurtre d’Ophélie Martin-Cyr survenu le même jour. Le corps est celui de Steve Lamy, un entrepreneur en construction trifluvien de 50 ans, porté disparu depuis le 8 octobre.  Bien qu’il ait été révélé il y a plusieurs jours que la voiture calcinée appartenait à M. Lamy, les autorités n’avaient pas encore formellement identifié les cadavres. L’identité de l’autre personne retrouvée à bord du véhicule n’est pas encore connue. Ces morts pourraient avoir un lien avec l’homicide d’Ophélie Martin-Cyr, une jeune femme de 19 ans tuée le 10 octobre, dont le corps a été retrouvé dans un champ, à Yamachiche, en Mauricie. Deux hommes, René Kègle, 38 ans, et Francis Martel, 31 ans, ont été accusés de meurtre prémédité dans cette affaire. Le quotidien Le Nouvelliste rapporte que Steve Lamy était l’ex-beau-frère de René Kègle et qu’ils se connaissaient depuis plusieurs années. — Marissa Groguhé, La Presse

André Bouthillier

Dans un texte publié dans notre édition du 20 octobre, nous mentionnions l’ancien chef de cabinet de Jean-François Lisée sous Pauline Marois. Il aurait fallu lire André Bouthillier, et non Guy Bouthillier. Nos excuses. 

Manon Hubert

Dans un texte publié dans notre édition du 21 octobre, nous écrivions que Manon Hubert voulait retirer son plaidoyer de culpabilité pour fraude, notamment parce qu’elle blâmait son avocat pour avoir négocié « contre sa volonté ». La citation exacte était « beaucoup de choses étaient contre ma volonté » et ne visait pas directement son avocat. Nos excuses.

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