Saint-Léonard

Une rupture de conduite d’eau affecte 100 000 Montréalais

Une rupture importante de conduite d’eau survenue hier dans le stationnement d’un concessionnaire automobile de Saint-Léonard a touché 100 000 Montréalais. La cause précise du bris n’est pas encore connue. La fuite n’a pas entraîné d’avis d’ébullition, mais les citoyens touchés subiront des baisses de pression le temps que celle-ci soit réparée. Il s’agit des 42 000 citoyens d’Anjou, des 58 000 résidants de Rivières-des-Prairies vivant au nord de l’A40, ainsi qu’un petit secteur de Montréal-Est. Même si la fuite est survenue près de Saint-Léonard et de Montréal-Nord, leurs citoyens ne seront pas touchés. Installée il y a 45 ans, la conduite avait été inspectée pour la dernière fois en 2008. Aucun signe de détérioration n’ayant été détecté à l’époque, la prochaine auscultation était prévue seulement en 2018.

— Pierre-André Normandin, La Presse

Vente de blindés à l’arabie saoudite

Une décision légale, tranche la Cour fédérale

Le gouvernement libéral a tenu compte des « facteurs pertinents » en émettant les licences d’exportation des véhicules blindés légers (VBL) canadiens à l’Arabie saoudite et sa décision d’honorer le contrat était légale. La juge Danièle Tremblay-Lamer, de la Cour fédérale, a rejeté hier la demande de contrôle judiciaire déposée par l’ex-politicien Daniel Turp et ses étudiants en droit de l’Université de Montréal. Au coeur du litige : un contrat de 15 milliards avec Riyad, conclu par les conservateurs de Stephen Harper, avec lequel le gouvernement libéral est allé de l’avant. Le 8 avril dernier, le ministre des Affaires étrangères d’alors, Stéphane Dion, a approuvé les licences d’exportation pour plus de 70 % de la valeur totale du contrat. Ces véhicules sont construits à London, en Ontario, par la compagnie américaine General Dynamics Land Systems.

— La Presse Canadienne

Empoisonnement de sa famille

Une femme retire sa reconnaissance de culpabilité

Une femme qui s’est avouée coupable en mai dernier d’avoir tenté de tuer son mari et leurs deux enfants en les empoisonnant avec de la mort-aux-rats a retiré sa reconnaissance de culpabilité, hier, en Cour du Québec. Elle ignorait qu’une condamnation pour trois tentatives de meurtre lui vaudrait d’être expulsée du Canada pour grande criminalité, vu qu’elle n’est pas citoyenne canadienne. Originaire d’Asie du Sud, la femme de 34 ans a le statut de résidente permanente. Or, l’avocate qui la représentait auparavant croyait qu’elle était citoyenne canadienne. Le procureur de la Couronne Richard Audet ne s’est pas objecté au retrait de plaidoyer, vu les circonstances. La date du procès sera fixée ultérieurement.

— Christiane Desjardins, La Presse

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