Fondation CHU Sainte-Justine

Une campagne record de 255 millions

La Fondation de l’hôpital pour enfants CHU Sainte-Justine visait 150 millions. Hier soir, elle a conclu sa campagne Plus mieux guérir avec 255 millions. Entrevue avec trois des responsables de cette collecte record.

Pierre Boivin PDG de Claridge et coprésident de la campagne

La campagne a dépassé son objectif de 150 millions. Quelle est votre réaction ?

« J’ai une profonde reconnaissance pour la société québécoise et montréalaise. Il n’y a rien de pire qu’un enfant malade ou un enfant qui n’a plus d’espoir de vie. On a répondu à notre appel. Les gens ont démontré de la générosité envers la promesse d’un avenir plus en santé pour nos enfants. Grâce aux donateurs, aux bénévoles et à tous les employés, nous avons établi un record. C’est un résultat historique au Québec pour un centre hospitalier avec un seul campus. »

Quelle est la différence entre cette campagne et la précédente ?

« La campagne précédente s’appelait Grandir en santé (2002-2007). Elle a permis de lancer les travaux d’agrandissement et de modernisation avec, bien sûr, l’appui du gouvernement. Le nouveau Sainte-Justine est un hôpital extraordinaire, ouvert il y a environ un an. La Fondation avait levé 125 millions. C’était, d’une certaine façon, la campagne du contenant. Aujourd’hui, Sainte-Justine est le deuxième hôpital pédiatrique en Amérique du Nord. La dernière campagne, Plus mieux guérir (2013-2017), portait sur le contenu. C’était axé sur la recherche, l’avancement des technologies et l’achat d’équipements. »

Maud Cohen

PDG de la Fondation CHU Sainte-Justine

Quels sont les différents types de donateurs ?

On a différents types de dons. Il y a ceux du grand public. Ça représente 35 % du total. Beaucoup le font par publipostage. Ça permet aux gens de recevoir des nouvelles de la Fondation à travers une lettre. Il y a aussi beaucoup d’événements (Défi-Jeunesse, tournoi de golf Cachou, le Grand Sapin, le duathlon urbain, le triathlon d’hiver, etc.). Ensuite, il y a des donateurs majeurs. Ils comptent pour l’équivalent de 65 %. Ils donnent 10 000 $ ou plus. Ce sont des donateurs individuels ou corporatifs, des fondations familiales, des legs testamentaires, etc. Et il y a les grands partenaires comme Opération Enfant Soleil, la Fondation Charles-Bruneau, Leucan, etc. Ils font eux-mêmes leurs collectes de fonds et redonnent, chacun en fonction de sa mission. »

Michael Fortier président du conseil de la Fondation CHU Sainte-Justine

Quelles sont les prochaines étapes ?

« Nous avons une équipe aguerrie et très professionnelle pour les collectes de fonds. À la suite du grand succès que l’on a obtenu, nous avons maintenant une des meilleures au Canada. J’en suis convaincu. On a même été capables d’aller chercher des dons à l’extérieur du Québec. On a eu des dons importants de Toronto, mais aussi d’ailleurs. Ça, avant, ça n’existait pas. Là, on a des outils pour aller chercher des dons majeurs importants entre les grandes campagnes, qui se tiennent habituellement tous les 10 ans. On ne les avait pas avant. Maintenant, on les a. Notre fer de lance, à partir de maintenant, c’est de continuer sur la lancée de la grande campagne et de poursuivre nos percées dans les dons majeurs et les dons planifiés [testamentaires]. C’est un secteur, pour nous, de très forte croissance pour les prochaines années. On va continuer nos activités habituelles, mais on va se servir de l’élan de la grande campagne pour continuer à développer nos forces dans ce domaine. »

Réseau électrique métropolitain

Les offres finales des soumissionnaires déposées aujourd’hui

CDPQ Infra recevra aujourd’hui les offres finales des consortiums pour la construction du Réseau électrique métropolitain (REM), a appris La Presse.

Selon nos informations, les entreprises en lice ont d’abord déposé leurs offres techniques pour le train électrique vers la fin d’août. De nombreuses discussions s’en sont suivies entre chacun des soumissionnaires et CDPQ Infra. Aujourd’hui, ils en sont à remettre leurs enveloppes avec leurs prix.

Ce dépôt des soumissions financières à CDPQ Infra, filiale de la Caisse de dépôt et placement, survient un mois jour pour jour après l’adoption du projet de loi 137, le 27 septembre. Cette loi permet la mise en œuvre du projet, notamment l’envoi des avis d’expropriation.

CDPQ Infra estime que le réseau de 67 km coûtera 6 milliards de dollars. La mise en service de certaines des 27 stations est prévue vers la fin de 2020. On saura bientôt si cette évaluation, de même que l’échéancier du projet, était réaliste et si un financement d’appoint sera nécessaire.

La Caisse de dépôt sera actionnaire à 51 % du REM, tandis que le gouvernement du Québec et le fédéral se partageront le reste également.

Processus strict

Les gagnants ne seront pas connus avant quelques semaines, possiblement vers la mi-novembre, selon nos renseignements. Avant de faire connaître les résultats, CDPQ Infra doit faire l’évaluation des offres financières, qui peuvent être complexes.

Le processus de soumissions est rigoureusement encadré. Un comité de sélection formé de trois experts fera le choix. Ce comité est chapeauté par un comité indépendant qui vise à assurer l’intégrité du processus. Une ancienne juge de la Cour suprême du Canada figure sur ce dernier comité.

Ce processus strict a été mis en place, car la Caisse de dépôt est actionnaire de certaines des entreprises soumissionnaires, notamment la division des trains de Bombardier.

SNC-Lavalin, WSP, Bombardier…

Les soumissionnaires se divisent en deux catégories. La première concerne l’ingénierie, l’approvisionnement et la construction du réseau de 67 km. Deux groupes ont soumissionné dans cette catégorie.

Le premier est le Groupe NouvLR, formé de SNC-Lavalin, de Dragados, du Groupe Aecon Québec, de Pomerleau et d’EBC. Le deuxième, appelé Kiewit-Eurovia, est composé des entreprises Construction Kiewit, Eurovia Québec Grands Projets, WSP Canada et de l’entreprise Parsons.

La deuxième catégorie concerne le matériel roulant, les systèmes, l’exploitation et la maintenance. Trois groupes doivent remettre leurs enveloppes aujourd’hui.

D’abord, il y a Bombardier Transport Canada. Le deuxième groupe est Alliance Montréal Mobilité (Parsons, Hyundai Rotem, RATP Dev Canada, Thales). Enfin, le troisième est le Groupe des partenaires pour la mobilité des Montréalais (Alstom Transport Canada, SNC-Lavalin O&M).

Joint par La Presse, le porte-parole de CDPQ Infra, Jean-Vincent Lacroix, n’a pas voulu confirmer la réception des soumissions financières aujourd’hui ni même indiquer s’il connaissait la date de réception.

La construction du projet devrait débuter dans les jours suivant la signature des contrats avec les gagnants, probablement avant les fêtes.

Agressions sexuelles

« Ce n’est pas en se taisant qu’on s’en sort »

Samedi d’hiver, 3 h du matin. Marie-Claude Plourde, 26 ans, rentre chez elle à pied. Le service d’autobus est paralysé par une tempête de neige.

Elle marche dans l’avenue du Mont-Royal, sur le Plateau. Tourne rue Fabre. Un homme surgit devant elle. Il sort un « gros exacto ». La menace. Puis la traîne dans la ruelle où il la viole. Marie-Claude tente de se défendre. L’homme la blesse à un poignet. Elle comprend qu’il vaut mieux obéir. Sous peine de mourir.

La police n’a jamais retrouvé l’agresseur.

Marie-Claude a composé le 911. Deux policiers sont arrivés sur les lieux. Ils l’ont emmenée à l’hôpital où ils ont attendu trois, quatre heures avec elle. Elle ne pouvait ni boire ni manger, ni même mâcher de la gomme. « Les policiers ont fait comme moi pour me soutenir », dit-elle. Ils n’ont ni bu, ni mangé, ni mâché de gomme.

Marie-Claude a raconté cette histoire hier, en marge d’une conférence de presse du réseau des Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC). Pourquoi parler ? Parce que sept ans après les faits, elle estime qu’elle ne serait pas là où elle est sans le soutien des CAVAC, de la police et de l’IVAQ (Indemnisation des victimes d’actes criminels).

« Ces services existent, dit-elle. Je veux encourager les victimes à les utiliser. Ce n’est pas en se taisant qu’on s’en sort. »

Augmentation des appels aux organismes d’aide aux victimes

Dans la foulée des affaires Salvail et Rozon, les organismes d’aide aux victimes d’agression sexuelle ont enregistré une importante augmentation du nombre d’appels, la semaine dernière. Cent quinze appels de plus à la ligne-ressource sans frais pour les victimes d’agression sexuelle. Une cinquantaine de plus par jour dans le réseau des CAVAC. Un plus grand nombre aussi au CRIPHASE, le Centre de ressources et d’intervention pour hommes abusés sexuellement dans leur enfance.

« Il y a, au Québec, des services gratuits et confidentiels pour les victimes d’agression sexuelle. C’est important d’aller chercher de l’aide », a rappelé Marie-Christine Michaud, du réseau des CAVAC.

De son côté, après un arrêt de travail causé par son choc post-traumatique, Marie-Claude Plourde, qui a aujourd’hui 33 ans, est retournée aux études. Elle fait son doctorat en communication, tout en travaillant dans le domaine de l’architecture.

« Je ne suis plus une victime », assure-t-elle.

Les services

GAIHST

Fondé en 1980 et dirigé par Yvonne Séguin, le Groupe d’aide et d’information sur le harcèlement sexuel au travail (GAIHST) de la province de Québec offre plusieurs services, dont le soutien moral et technique, des cafés-rencontres et des séances de sensibilisation et de formation.

Tél. : 514 526-0789

CAVAC

Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels est un réseau qui compte 169 portes, précise Marie-Christine Michaud. Il est là pour aider les victimes à surmonter les conséquences physiques, psychologiques et sociales d’une agression et à obtenir une indemnisation pour les préjudices subis. Le réseau couvre toutes les régions du Québec.

Tél. : 514 393-2083

CALACS

Le Regroupement québécois des CALACS est un organisme féministe qui regroupe 27 centres d’aide de lutte contre les agressions sexuelles. Il s’adresse aux femmes et aux adolescentes partout au Québec. Le regroupement offre une aide directe aux victimes.

Tél. : 1-877-717-5252

CRIPHASE

Le Centre de ressources et d’intervention pour hommes abusés sexuellement dans leur enfance (CRIPHASE) est l’un des rares organismes qui viennent en aide aux hommes victimes d’agression sexuelle. « Parler d’abus pour un homme est encore tabou aujourd’hui », dit Pierre-Étienne Gendron.

Tél. : 514 529-5567

IVAC

L’Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) est un régime qui offre des prestations aux victimes et aux sauveteurs qui ont subi des blessures causées par des crimes. La direction de l’IVAC relève de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail.

Tél. : 1-800-561-4822

La ligne-ressource pour les victimes d’agression sexuelle

La ligne-ressource sans frais pour les victimes d’agression sexuelle est une ligne téléphonique bilingue, accessible 24 heures sur 24, sept jours sur sept, partout au Québec. Elle offre des services d’écoute, d’information et d’orientation destinés aux victimes, à leurs proches et aux intervenants.

Tél. : 1-888-933-9007

Grippe saisonnière

Un vaccin utile, malgré une efficacité variable

La campagne de la vaccination contre la grippe saisonnière débute le 1er novembre. Le Dr Yves Jalbert, directeur à la Direction générale adjointe de la protection de la santé publique, invite la population à se faire immuniser même si le vaccin est d’une efficacité variable.

Le Québec se dirige-t-il vers une saison de la grippe sévère cette année ?

Aucun indicateur ne nous permet d’être certains de ce que va être la saison de la grippe avant qu’on y soit vraiment. L’hémisphère Sud a connu une saison modérément sévère, mais ça n’a pas été une saison extraordinaire non plus. L’Australie a connu une prédominance du type A (H3N2) qui crée effectivement toujours plus de problèmes que la souche qui a circulé ces dernières années (H1N1). C’est un indicateur de ce qu’on pourrait vivre dans l’hémisphère Nord, mais il n’y a pas de corrélation directe.

Au fait, le vaccin n’a pas bien fonctionné en Australie. À quoi s’attendre ici ?

Au Québec, l’an dernier, on a eu différents types de H3N2, l’efficacité du vaccin était donc variable d’une personne à l’autre selon le type contracté. Mais on a tout de même eu un résultat qui était satisfaisant en termes d’efficacité. Je pense que ça va être important encore cette année que les gens profitent du programme de vaccination.

N’y a-t-il pas un constat scientifique voulant que le vaccin contre la grippe saisonnière soit loin d’être à la hauteur, qu’il soit d’une efficacité passable et, surtout, très variable ?

Le programme de vaccination au Québec existe depuis 1971 et il nous a beaucoup servi. Peut-être que ces dernières années, l’évaluation de l’efficacité n’a pas toujours été exacte, mais reste que l’efficacité vaccinale oscille entre 40 et 60 %. Ce n’est quand même pas rien. Il est vrai qu’à l’hiver 2014-2015, l’efficacité a été nulle, mais ça n’a été qu’une saison. Les choses se sont améliorées dès la saison suivante. Tout le monde constate que l’efficacité du vaccin est plus variable qu’on ne le croyait pour les différentes souches, mais ça va prendre plus d’études sur la question. Nos experts – et nous en avons de très bons au Québec – ne nous ont pas conseillé de changer notre stratégie pour l’année en cours.

Malgré tout, vous invitez la population à se faire immuniser.

Oui ! Le Québec offre la vaccination gratuite aux personnes à risque : les personnes âgées de plus de 60 ans, les femmes enceintes, les malades chroniques, les enfants de 6 à 23 mois, leur entourage et les travailleurs de la santé. C’est important de rappeler que la campagne vise à réduire les complications, y compris les morts liées à la grippe. On a quand même un outil qui a une efficacité certaine, alors on invite les gens à se présenter en grand nombre là où le vaccin est offert.

Combien la campagne de vaccination va-t-elle coûter cette année ?

Deux millions de doses ont été commandées. Le programme au complet coûte 12 millions. Cela comprend les activités de promotion.

Un éminent microbiologiste québécois – le directeur du Centre de recherche en infectiologie de l’Université Laval Gary Kobinger – a lancé un pavé dans la mare, plus tôt cette année, en disant que le vaccin contre la grippe était produit avec des procédés qui ne seraient même pas approuvés aujourd’hui par Santé Canada, en plus de « ternir la réputation des vaccins en général ». Qu’en pensez-vous ?

C’est sûr que la production de vaccins se fait avec un vieux procédé. Ce sont des œufs de poule qui servent d’incubateurs à virus. Le procédé actuel a le défaut de prendre beaucoup de temps [la fabrication des doses prend de six à huit mois] et il donne un vaccin très spécifique pour un type de virus. Cela nous enlève une certaine réactivité en cours de campagne de vaccination, car la production se fait au printemps pour des vaccins qu’on utilise à l’automne. Cela dit, on utilise au Québec le même procédé que partout ailleurs dans le monde. Si quelqu’un a une meilleure stratégie, une meilleure technologie pour la vaccination, ça va nous faire plaisir de l’utiliser.

Procès pour terrorisme

Une sœur de Sabrine Djermane accusée d’entrave

Une sœur de Sabrine Djermane, cette ex-cégépienne dont le procès pour terrorisme a lieu à Montréal, sera accusée d’avoir entravé le cours de la justice. Rania Djermane, cadette de Sabrine, a fait des déclarations aux enquêteurs de l’Équipe intégrée de la sécurité nationale de la GRC à l’époque de l’arrestation de sa sœur et de l’amoureux de celle-ci, El Mahdi Jamali, en avril 2015. Ces déclarations ont été dévoilées dans plusieurs mandats de perquisition rédigés à l’époque et obtenus par La Presse. Nous en avons souvent fait état dans nos pages. Puisque le procès pour terrorisme du couple Djermane-Jamali se déroule actuellement devant jury et que les propos de la jeune sœur Djermane n’y ont pas été exposés, il nous est pour l’instant interdit d’en dévoiler la teneur. Or, selon une dénonciation déposée cette semaine au palais de justice de Montréal, Rania Djermane est accusée d’avoir « volontairement tenté d’entraver, de détourner ou de contrecarrer le cours de la justice ». Elle est attendue devant un juge le 8 novembre prochain. — Gabrielle Duchaine, La Presse

Actualités

638 Québécois ont reçu l’aide médicale à mourir en 2016-2017

La Commission sur les soins de fin de vie conclut que dans la très grande majorité des cas (92 %), l’aide médicale à mourir a été administrée conformément aux critères énoncés dans la loi, selon le rapport de la Commission déposé à l’Assemblée nationale, hier. En tout, 638 personnes ont eu recours à l’aide médicale à mourir au Québec en 2016-2017. Il s’agit d’une hausse notable par rapport au dernier bilan officiel, alors que 167 patients y avaient eu recours durant les six premiers mois de l’entrée en vigueur de la loi québécoise.

— Caroline Touzin, La Presse

Élections municipales

Denis Coderre favorable à une taxe sur les boissons sucrées

Le maire Denis Coderre s’est prononcé pour une redevance sur les boissons sucrées, hier midi, dans le cadre de la campagne pour sa réélection. Il a pris l’engagement d’« envisager » la mise en place d’une telle taxe dans un prochain mandat. Les fonds seraient dirigés vers des programmes destinés aux enfants. « Moi personnellement, je suis en accord », a-t-il dit en conférence de presse au parc Angrignon, dans l’arrondissement du Sud-Ouest. « C’est un débat qu’il est important de faire. C’est une option de revenus. » Le maire n’a pas voulu citer de pourcentage, mais a confirmé qu’un taux de 5 % était possible. Il a affirmé que la taxe « pourrait » être récoltée auprès des commerçants qui vendent de telles boissons, mais que les détails seraient déterminés après les travaux d’un comité de consultation. « J’ai demandé à notre administration déjà d’envisager les possibilités et de regarder les options », a ajouté le premier magistrat de Montréal. — Philippe Teisceira-Lessard, La Presse

Élections municipales à Laval

Le maire sortant Marc Demers annonce un appui qu’il n’a pas

L’équipe du candidat à la mairie de Laval Marc Demers a diffusé une « fausse nouvelle » concernant le prétendu appui que lui aurait donné un conseiller sortant, l’indépendant Jacques St-Jean. Dans un communiqué publié mardi dans le journal La Voix de Saint-François, le candidat qui aspire à obtenir le siège qu’occupe depuis 24 ans M. St-Jean, Éric Morasse, et son chef politique Marc Demers se réjouissent du soutien de M. St-Jean. Une photo des trois hommes souriants coiffe le texte. « L’appui de Jacques St-Jean à ma candidature est le fruit du travail de fond que le Mouvement lavallois – Équipe Marc Demers a effectué dans St-François depuis 4 ans », affirme M. Morasse. Or, M. St-Jean affirme avoir été manipulé. « J’ai été piégé. Je les ai rencontrés comme je rencontre tous les candidats. On a pris une photo, mais on ne m’a jamais dit que c’était pour publication dans le journal », a affirmé hier à La Presse M. St-Jean. Il se dit déçu par cette « manœuvre ». « C’est une fausse nouvelle. Je peux vous déclarer que je ne lui ai jamais dit que je l’appuyais. Ni lui ni les autres chefs de parti. » Le candidat Éric Morasse a été surpris de la réaction de M. St-Jean, avant de souligner que « c’est l’équipe du maire qui a demandé un appui ». — Kathleen Lévesque, La Presse

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