Coupe du monde de soccer

Les jeux sont faits

Ça y est. Les 32 participants de la prochaine Coupe du monde organisée en Russie (du 14 juin au 15 juillet) sont connus depuis hier soir. Marquées par la débâcle italienne, les qualifications ont également débouché sur un certain renouvellement par rapport à il y a quatre ans. Portrait.

Fiasco italien

Que l’on aime la Nazionale ou pas, il faudra bien se faire à l’idée d’une Coupe du monde sans l’Italie. On peut pointer un manque de qualité à certains postes et une absence de renouvellement à d’autres. On peut aussi parler d’une équipe sur le déclin qui n’a gagné qu’un match de Coupe du monde depuis 2006 et dont les récents parcours à l’Euro ont été sublimés par ses sélectionneurs. L’Italie, comme d’autres pays avant elle, est maintenant à la croisée des chemins. En attendant les réformes, le sélectionneur Gian Piero Ventura, congédié hier, a été au cœur des critiques pour ses mauvais choix et pour sa coupure avec ses vétérans. Il a notamment refusé tout changement tactique permettant la titularisation de Lorenzo Insigne au match retour.

Deux petits nouveaux

Deux pays prendront part à la première phase finale de leur histoire : l’Islande et le Panamá. Il s’agit d’une nouvelle étape logique pour les combatifs Islandais, qui avaient atteint les quarts de finale du dernier Euro après une victoire inattendue face à l’Angleterre. En dominant la Croatie, l’Ukraine ou la Turquie en qualifications, l’Islande est devenue le plus petit pays à se qualifier pour la phase finale. Le Panamá, qui s’est classé au troisième rang des qualifications CONCACAF, peut s’appuyer sur une importante cohorte de joueurs – ou d’anciens – évoluant en MLS. Blas Perez (Dallas, Vancouver) et Roman Torres (Seattle) ont d’ailleurs été les buteurs lors du match décisif.

Des retours attendus

De toutes les confédérations, c’est en Afrique que le portrait a le plus changé depuis la dernière Coupe du monde au Brésil. Quatre de ses cinq représentants seront différents, laissant le Nigeria comme seul rescapé du continent. L’Égypte n’a plus été aperçue à ce niveau depuis 1990, tandis que la dernière participation du Maroc remonte à 1998. On se rappelle aussi la dernière expérience sénégalaise, en 2002, avec sa victoire face à la France, puis son parcours jusqu’en quarts de finale. Ailleurs, il faut noter les retours de la Pologne, de la Suède, de l’Arabie saoudite et de la Tunisie après deux échecs successifs. Le Pérou, qualifié hier soir, fêtera aussi une première participation en… 36 ans.

Les grands absents

Une image forte du fiasco italien restera celle de Gianluigi Buffon, en larmes, au moment de son entrevue d’après-match. Le gardien de 39 ans, qui ne disputera pas sa sixième phase finale, n’aura pas la sortie internationale qu’il méritait. Les qualifications ont réservé quelques surprises, puisque plus du tiers des équipes qualifiées n’avait pas participé à l’édition brésilienne. Les Pays-Bas, troisièmes en 2014, continuent leur chute après avoir manqué le dernier Euro. Le Chili, vainqueur des deux dernières Copa America, a non seulement raté le bon wagon, mais a dû composer avec plusieurs problèmes de discipline à l’extérieur du terrain. Les États-Unis, l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Ghana sont quelques-uns des grands absents de ce Mondial. La Fédération américaine songerait d’ailleurs à organiser un tournoi estival avec plusieurs recalés.

Le tirage au sort

La prochaine étape vers cette Coupe du monde est le tirage au sort qui se déroulera le 1er décembre à Moscou. Les 32 équipes ont été divisées dans quatre chapeaux différents en fonction du dernier classement FIFA publié à la mi-octobre. Par exemple, on retrouve la France et la Pologne dans le premier chapeau tandis que l’Espagne et l’Angleterre sont positionnées dans le deuxième. Comme d’habitude, le tirage au sort permettra de constituer huit groupes de quatre équipes. Des pays de la même confédération ne peuvent pas se retrouver ensemble, sauf dans le cas de la zone européenne (deux au maximum).

Fiasco italien

Que l’on aime la Nazionale ou pas, il faudra bien se faire à l’idée d’une Coupe du monde sans l’Italie. On peut pointer un manque de qualité à certains postes et une absence de renouvellement à d’autres. On peut aussi parler d’une équipe sur le déclin qui n’a gagné qu’un match de Coupe du monde depuis 2006 et dont les récents parcours à l’Euro ont été sublimés par ses sélectionneurs. L’Italie, comme d’autres pays avant elle, est maintenant à la croisée des chemins. En attendant les réformes, le sélectionneur Gian Piero Ventura, congédié hier, a été au cœur des critiques pour ses mauvais choix et pour sa coupure avec ses vétérans. Il a notamment refusé tout changement tactique permettant la titularisation de Lorenzo Insigne au match retour.

Deux petits nouveaux

Deux pays prendront part à la première phase finale de leur histoire : l’Islande et le Panamá. Il s’agit d’une nouvelle étape logique pour les combatifs Islandais, qui avaient atteint les quarts de finale du dernier Euro après une victoire inattendue face à l’Angleterre. En dominant la Croatie, l’Ukraine ou la Turquie en qualifications, l’Islande est devenue le plus petit pays à se qualifier pour la phase finale. Le Panamá, qui s’est classé au troisième rang des qualifications CONCACAF, peut s’appuyer sur une importante cohorte de joueurs – ou d’anciens – évoluant en MLS. Blas Pérez (Dallas, Vancouver) et Román Torres (Seattle) ont d’ailleurs été les buteurs lors du match décisif.

Des retours attendus

De toutes les confédérations, c’est en Afrique que le portrait a le plus changé depuis la dernière Coupe du monde au Brésil. Quatre de ses cinq représentants seront différents, laissant le Nigeria comme seul rescapé du continent. L’Égypte n’a plus été aperçue à ce niveau depuis 1990, tandis que la dernière participation du Maroc remonte à 1998. On se rappelle aussi la dernière expérience sénégalaise, en 2002, avec sa victoire face à la France, puis son parcours jusqu’en quarts de finale. Ailleurs, il faut noter les retours de la Pologne, de la Suède, de l’Arabie saoudite et de la Tunisie après deux échecs successifs. Le Pérou, qualifié hier soir, fêtera aussi une première participation... en 36 ans.

Les grands absents

Une image forte du fiasco italien restera celle de Gianluigi Buffon, en larmes, au moment de son entrevue d’après-match. Le gardien de 39 ans, qui ne disputera pas sa sixième phase finale, n’aura pas la sortie internationale qu’il méritait. Les qualifications ont réservé quelques surprises, puisque plus du tiers des équipes qualifiées n’avait pas participé à l’édition brésilienne. Les Pays-Bas, troisièmes en 2014, continuent leur chute après avoir manqué le dernier Euro. Le Chili, vainqueur des deux dernières Copa América, a non seulement raté le bon wagon, mais a dû composer avec plusieurs problèmes de discipline à l’extérieur du terrain. Les États-Unis, l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Ghana sont quelques-uns des grands absents de ce Mondial. La Fédération américaine songerait d’ailleurs à organiser un tournoi estival avec plusieurs recalés.

Le tirage au sort

La prochaine étape vers cette Coupe du monde est le tirage au sort, qui se déroulera le 1er décembre à Moscou. Les 32 équipes ont été divisées dans quatre chapeaux différents en fonction du dernier classement FIFA publié à la mi-octobre. Par exemple, on retrouve la France et la Pologne dans le premier chapeau tandis que l’Espagne et l’Angleterre sont positionnées dans le deuxième. Comme d’habitude, le tirage au sort permettra de constituer huit groupes de quatre équipes. Des pays de la même confédération ne peuvent pas se retrouver ensemble, sauf dans le cas de la zone européenne (deux au maximum).

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