Fusillades à Montréal

Un conflit entre deux cliques à l’origine des tirs

Un conflit entre deux gangs serait à l’origine de la série de tentatives de meurtre et de coups de feu survenus en peu de temps dimanche soir à Montréal-Nord et à Rivière-des-Prairies. Les évènements ont fait au moins trois blessés, dont un homme de 58 ans qui pourrait être une victime innocente dans toute cette affaire.

Selon nos informations, tous ces évènements auraient le même fil conducteur et seraient liés à un conflit entre deux gangs de rue d’allégeance rouge, dont les Profits Boyz, qui seraient aussi appelés les Profits Kollectaz.

Un individu lié à l’un des deux gangs a été visé le premier en fin d’après-midi dimanche, et les trois autres évènements qui ont suivi seraient des répliques à cette première tentative de meurtre, selon nos informations.

Certaines des victimes des évènements sont connues des policiers et ont des antécédents de trafic de stupéfiants, de possession d’armes, de vols qualifiés et d’autres crimes de violence.

Des tirs ont d’abord été entendus à Montréal-Nord peu après 17 h 30 au coin de l’avenue Lapierre et de la rue Pascal. À l’arrivée des policiers, aucune victime n’est trouvée malgré des traces d’impacts de projectiles sur deux voitures. Des douilles ont également été trouvées rue Pascal.

Un homme dans la vingtaine atteint par balle s’est présenté à l’hôpital peu après. Il a dû subir une intervention chirurgicale d’urgence pour des blessures sérieuses, a précisé l’agent Raphaël Bergeron, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Inquiétudes à Rivière-des-Prairies

Aux alentours de 21 h 35, un homme de 58 ans a été atteint par balle en sortant de sa voiture garée devant sa maison. Le tireur se trouvait alors dans un véhicule immobilisé devant la résidence, sur la 63e Avenue, non loin du boulevard Perras à Rivière-des-Prairies.

« On ignore pourquoi elle [la victime] aurait été la cible de coups de feu », a expliqué l’agent Raphaël Bergeron.

La police est toujours en attente d’un bilan de santé. La victime était incapable de bouger les jambes et le tireur a pris la fuite.

De son balcon, Alexandra Ruel a aperçu le blessé dimanche soir au milieu de son stationnement privé, entouré de voisins affolés. « Autant de fusillades en une soirée dans le secteur, c’est anormal. C’était la première fois que j’entendais des coups de feu et je souhaite que ce soit la dernière », s’inquiète la jeune femme.

Quelques minutes plus tard, toujours à Rivière-des-Prairies, un suspect a tiré vers un conducteur dans le stationnement d’un HLM, vers 21 h 40. Le chauffeur a quitté les lieux, mais on ignore s’il a été blessé puisqu’il ne s’est pas présenté aux autorités.

Les bruits de « feux d’artifice » ont fait sursauter plusieurs occupants de l’édifice de l’avenue Jean-Rainaud. Deux mères de famille ont confié à La Presse avoir eu peur pour leurs enfants, qui sont allés se cacher dans le sous-sol et dans la salle de bains.

« C’était comme des feux d’artifice. Les enfants se sont mis à crier et je leur ai dit de ne pas regarder par la fenêtre », raconte Ana Perez, mère de cinq enfants.

« Ça nous a fait peur. On a vu de la fenêtre une voiture criblée de balles. C’est très inquiétant », explique une autre mère de famille, qui a requis l’anonymat. « Il faut plus de policiers dans le coin pour prévenir ça. Ma fille de 19 ans va souvent visiter sa grand-mère et elle revient à pied tard le soir, elle aurait pu être touchée. »

Sur place, La Presse a constaté des crevaisons de pneus causées par des balles perdues sur deux véhicules.

L’un des propriétaires de la voiture au pneu troué affichait un air blasé. « Il y a des familles ici, des enfants qui sortent le soir. C’est fréquent dans le secteur, mais pas ici en plein stationnement. »

Un autre évènement est survenu dans la même soirée à 22 h 30, soit près d’une heure plus tard. Un homme dans la vingtaine a été blessé par balle au haut et au bas du corps sur le balcon de son appartement à l’angle du boulevard Armand-Bombardier et de l’avenue Jean-Vincent, toujours à Rivière-des-Prairies. On ne craint pas pour sa vie.

Plus de policiers

Pour rassurer la population, la mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Caroline Bourgeois, a promis une augmentation de la présence policière dans le secteur.

« Je suis préoccupée par ce qui s’est passé hier soir, et malheureusement, ce n’est pas la première fois depuis les dernières semaines, depuis la période estivale », a réagi Mme Bourgeois.

« Dès ce soir [lundi], il y aura une visibilité accrue de la part du service de police, il y a du porte-à-porte qui est mené, des rencontres avec les citoyens. Il y a aussi des organismes communautaires qui travaillent avec la population, à certains endroits on travaille pour augmenter l’éclairage et assurer la présence policière, pour que les gens sentent qu’on travaille tous ensemble. »

Le SPVM accroîtra sa présence dans le nord-est de Montréal à la suite des quatre évènements de dimanche, confirme le corps policier dans un communiqué. « Des policiers issus de différentes unités seront ainsi plus visibles sur le terrain pour rassurer la population pendant que d’autres mènent des enquêtes prioritaires afin d’identifier les responsables. »

— Avec Isabelle Ducas, La Presse

COVID-19

Les vaccins des Canadiens produits en Europe

Moderna a soumis lundi le dossier de son vaccin contre la COVID-19 à Santé Canada et espère qu’il sera approuvé « d’ici quelques semaines ». L’entreprise américaine a dévoilé lundi des résultats encourageants, avec un taux d’efficacité semblable pour les personnes âgées.

Cela ne signifie pas pour autant qu’un vaccin arrivera au Canada d’ici la fin de l’année. « Moderna est sur la bonne voie pour fabriquer jusqu’à 20 millions de doses d’ARNm-1273 pour le marché américain en 2020, et pour commencer les livraisons de son vaccin dans le monde entier à partir du premier trimestre de 2021 », a déclaré l’entreprise par l’entremise de sa porte-parole québécoise Julie Groleau. Le Canada a acheté 20 millions de doses du vaccin de Moderna.

C’est que le vaccin de Moderna est produit aux États-Unis, en Suisse et en Espagne, et que les doses produites chez notre voisin du Sud iront au marché américain. C’est la même chose pour Pfizer, qui fabriquera en Belgique les doses pour le Canada. Le Canada a acheté 76 millions de doses du vaccin de Pfizer, mais plus des deux tiers de cette somme constituent une option d’achat, pas un contrat ferme.

Lueur d’espoir, un rapport de la banque Goldman Sachs, lundi, a prédit que la moitié des Américains et des Canadiens seraient vaccinés d’ici avril. La semaine dernière, le gouvernement fédéral a indiqué que seulement 3 millions de Canadiens seraient vaccinés d’ici mars.

Le Globe and Mail a rapporté lundi que le gouvernement libéral avait attendu avant de passer des commandes à ces sociétés parce qu’une entreprise chinoise, CanSino, avait promis de développer son vaccin avec des chercheurs canadiens de l’Université Dalhousie à Halifax. Le gouvernement chinois aurait finalement interdit l’exportation du vaccin de CanSino à l’étranger. Résultat : les commandes de vaccin du gouvernement canadien ont été faites en août, soit un à deux mois après d’autres pays occidentaux.

Le gouvernement américain s’est dit prêt à expédier à des centres de vaccination 6,4 millions de doses d’un vaccin qui serait approuvé par la Food and Drug Administration (FDA), qui règlemente les médicaments. La FDA se penchera sur le vaccin de Pfizer le 10 décembre et sur celui de Moderna le 17 décembre.

Complications pour AstraZeneca ?

AstraZeneca, de son côté, a plusieurs usines partout dans le monde, notamment en Inde. Mais son vaccin a connu la semaine dernière un curieux revers : des scientifiques de la société britannique, qui a travaillé avec des chercheurs de l’Université d’Oxford, ont admis qu’une part essentielle, voire la plus intéressante partie de leurs résultats est le fruit d’une erreur. Des participants à son essai clinique ont reçu une demi-dose du vaccin, au lieu d’une dose complète, comme première dose.

Or, ce groupe ayant reçu une demi-dose puis une dose complète montre un taux d’efficacité du vaccin de 90 %, contre 62 % pour ceux qui avaient reçu deux doses complètes. Des experts ont avancé que cette erreur, même si elle est providentielle, pourrait compliquer l’approbation du vaccin.

Le vaccin d’AstraZeneca utilise un « vecteur viral », un virus inoffensif, pour transporter des protéines du SARS-CoV-2, le coronavirus responsable de la COVID-19. Le corps du récipiendaire du vaccin a une réaction immunitaire contre le vecteur viral, le virus inoffensif, qui diminue l’efficacité de la deuxième dose de vaccin. Avec une demi-dose en premier, la réaction immunitaire contre le vecteur viral est moins forte, donc moins problématique pour l’efficacité de la deuxième dose de vaccin.

ARMES D'ASSAUT ET ARMES DE POING

Ottawa sommé d’adopter un projet de loi

À quelques jours du 6 décembre, qui marquera le 31e anniversaire de la tuerie de Polytechnique, des survivants et des familles de victimes demandent au gouvernement Trudeau de respecter ses promesses et d’agir rapidement pour rendre « complètes et permanentes » les interdictions des armes d’assaut et des armes de poing.

Des survivants et des familles de victimes des tueries au collège Dawson (2006), à la mosquée de Québec (2017) et dans le quartier Danforth, à Toronto (2018), se sont joints au groupe PolySeSouvient lundi pour réclamer des mesures plus musclées du gouvernement fédéral.

« Nous sommes très heureux du progrès concernant les armes d’assaut, soit les décrets annoncés le 1er mai dernier interdisant quelque 1500 modèles spécifiques, en plus de ceux qui ont été ajoutés à la liste en fonction de certains critères », signale Heidi Rathjen, témoin de la fusillade survenue à l’École polytechnique, le 6 décembre 1989.

Mais le gouvernement Trudeau ne doit pas se limiter à des décrets. Mme Rathjen, coordonnatrice de PolySeSouvient, rappelle que le ministre fédéral de la Sécurité publique, Bill Blair, avait promis le printemps dernier de déposer un projet de loi avant l’été.

Aucune annonce n’a été faite, aucune consultation n’a été menée, déplore Heidi Rathjen. « Nous ne percevons aucune indication comme quoi le processus législatif aurait été entamé ou qu’il soit à la veille de l’être. »

Les groupes qui demandent un plus grand contrôle des armes à feu s’inquiètent notamment qu’un éventuel gouvernement conservateur puisse annuler facilement les décrets mis en place par les libéraux.

Mme Rathjen demande également à ce que le programme de rachat des armes proscrites, qui devait débuter cette année, entre en vigueur le plus rapidement possible.

Colère et impatience

« Je suis fatiguée et impatiente. On doit encore répéter des évidences », a déclaré Nathalie Provost, qui a été blessée par balle le 6 décembre 1989.

« J’ai fait face à un tireur qui avait un Ruger Mini-14 semi-automatique équipé de deux chargeurs de 30 balles, poursuit la survivante de la tuerie. J’ai vu six camarades de classe périr à mes côtés et j’ai moi-même été atteinte quatre fois, le tout en quelques secondes. Oui, l’arme change la donne. La force des coups de feu a joué un rôle déterminant ainsi que la capacité de tirer en rafale. »

Une colère et une impatience partagées par le cofondateur de la mosquée de Québec, Boufeldja Benabdallah. « On a perdu des gens extraordinaires, le 29 janvier 2017. Deux minutes ont suffi au tueur parce qu’il a eu accès à des armes de guerre. »

Un mémorial sera d’ailleurs dévoilé mardi à Québec pour rappeler la tragédie. Un évènement qui attriste le porte-parole de la mosquée. « Nous en avons assez de voir des hommes et des femmes pleurer encore. Attendons-nous qu’il y ait encore d’autres commémorations ? »

Règlement sur le marquage des armes reporté

Le ministère fédéral de la Sécurité publique et de la Protection civile a annoncé lundi le report d’un règlement sur le marquage des armes qui devait entrer en vigueur le 1er décembre. Le règlement entrera plutôt en vigueur le 1er décembre 2023.

« Le gouvernement utilisera la période de report pour continuer à consulter ses partenaires et élaborer un régime de marquage efficace qui convient au Canada, en équilibrant les besoins de l’application de la loi et les répercussions sur les entreprises et les propriétaires d’armes à feu, tout en accordant la priorité à la sécurité publique », indique-t-on.

De nouvelles stations pour mesurer la qualité de l’air dans l’est de l’île

Même si elle s’est améliorée au cours des dernières années, la qualité de l’air dans l’est de l’île est toujours préoccupante, ce qui incite la Ville de Montréal à installer de nouvelles stations d’échantillonnage, pour mesurer notamment les émissions d’arsenic.

Les deux ou trois nouvelles stations seront mises en place en 2021, grâce à une somme de 650 000 $ ajoutée au budget municipal, en plus de 160 000 $ annuellement pour leur fonctionnement, a annoncé lundi Caroline Bourgeois, responsable de l’Est au comité exécutif de la Ville de Montréal et mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles.

Le nombre et la localisation des stations seront déterminés en collaboration avec la Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal, qui travaille sur une mise à jour des données sur la qualité de l’air.

Depuis plusieurs années, la qualité de l’air cause de l’inquiétude dans l’est de l’île, dans le secteur des raffineries et autour de l’affinerie de cuivre CCR, à Montréal-Est.

En juillet dernier, la DRSP faisait état d’une baisse des émanations d’arsenic autour de l’usine CCR, qui a installé un dépoussiéreur et deux stations d’échantillonnage d’air sur son site, à la suite des recommandations de la DRSP. Cependant, les émanations dépassaient tout de même les normes provinciales.

« Les émanations n’ont pas d’impact sur la santé, mais ça crée malgré tout des inquiétudes très légitimes de la part des citoyens », reconnaît Caroline Bourgeois.

Les futures stations d’échantillonnage permettront de déterminer si des émanations d’arsenic peuvent provenir d’autres sources que l’usine CCR, afin de pouvoir agir pour continuer de les réduire, explique Mme Bourgeois.

L’exposition prolongée à de fortes concentrations d’arsenic dans l’air peut causer le cancer du poumon, mais les experts assurent que les niveaux enregistrés dans l’est de Montréal ne sont pas dangereux pour la santé.

Le NM F.-A.-Gauthier en arrêt jusqu’en février

Le NM F.-A.-Gauthier, traversier reliant Matane, Baie-Comeau et Godbout, sur la Côte-Nord, demeura hors service au moins jusqu’à la fin de février, a annoncé lundi la Société des traversiers de Québec (STQ). En raison d’une fuite d’huile sur le navire, la STQ a été forcée d’interrompre le service vendredi dernier.

Les investigations ont déterminé qu’au moins un joint d’étanchéité d’un propulseur, entièrement remonté à neuf par le constructeur en 2019, était à l’origine de la fuite d’huile repérée le 19 novembre. La réparation exigera plusieurs semaines de travail en cale sèche à Lévis. Selon la STQ, le navire sortira de la cale sèche au plus tôt à la fin du mois de février, mais sa sortie pourrait être retardée au besoin. Le NM Saaremaa I, un navire de relève acquis par la STQ en 2019, assurera la continuité du service jusqu’au retour du NM F.-A.-Gauthier. Le navire de relève est toutefois plus sensible aux mauvaises conditions de navigation que le NM F.-A.-Gauthier. La capacité du NM Saaremaa I serait suffisante pour répondre à l’achalandage de cette période-ci de l’année, selon la STQ. — Alice Girard-Bossé, La Presse

Procès sur la Loi 21

Une loi qui « altère l'architecture » de la Constitution

La Loi sur la laïcité de l’État est tellement contraire à l’essence même de la Constitution canadienne, c’est comme si le gouvernement du Québec l’avait amendée sans suivre les règles, a plaidé lundi l’un des avocats des contestataires. Ceux qui tentent de faire invalider la Loi sur la laïcité de l’État ont commencé à présenter de nombreux arguments, lundi matin, au palais de justice de Montréal. Cette loi interdit le port de signes religieux à certains employés de l’État lorsqu’ils sont dans l’exercice de leurs fonctions, dont les policiers et les enseignants des écoles publiques du primaire et du secondaire. Ichrak Nourel Hak, une enseignante qui porte le hijab, a fait valoir que la loi représente, pour elle et pour d’autres opposants, un sentiment d’être exclue de la société québécoise. Me David Grossman a expliqué que la Constitution canadienne n’est pas qu’une suite d’articles, car elle possède aussi une structure globale. Et que l’un des principes soutenant cette architecture est la possibilité pour tous de participer, de façon égale, à la société. Ainsi, si un gouvernement provincial veut « modifier l’architecture de la Constitution canadienne », il doit suivre la procédure d’amendement, ce qu’il ne peut faire seul.

— La Presse Canadienne

Meurtre à Ahuntsic-Cartierville

Le suspect toujours recherché

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) recherche Francieli Ortiz-Vivanco, soupçonné du meurtre survenu le 6 novembre au Dépanneur de Lille, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. L’homme de 25 ans, le principal suspect dans cette affaire, serait entré dans le commerce situé à l’angle de la rue de Lille et du boulevard Henri-Bourassa Est avec un autre individu afin d’y commettre un vol qualifié. Le propriétaire du dépanneur a été agressé et a succombé à ses blessures. Francieli Ortiz-Vivanco a les yeux bruns et les cheveux bruns et ondulés. Il mesure 1,68 m (5 pi 6 po) et pèse 74 kg (163 lb). « Le suspect est violent et pourrait être armé », souligne le corps policier. Toute personne détenant de l’information permettant de localiser cet individu est invitée à communiquer avec le 911 ou le poste de quartier 27 (Ahuntsic). Il est également possible de communiquer de façon anonyme et confidentielle avec Info-Crime Montréal (infocrimemontreal.ca, 514 393-1133).

— Mayssa Ferah, La Presse

« Manœuvre électorale frauduleuse »

Coupable, le maire de Saint-Jérôme risque la destitution

Le maire de Saint-Jérôme a été jugé coupable de « manœuvre électorale frauduleuse », lundi, pour avoir promis des postes à des conseillers municipaux qu’il voulait écarter. Stéphane Maher risque la destitution, ainsi qu’une interdiction de se présenter en politique pour les prochaines années. M. Maher faisait face à deux chefs d’infraction à la Loi électorale : « avoir obtenu ou tenté d’obtenir que messieurs Mario Fauteux et André Marion s’abstiennent de poser leur candidature […] en leur promettant une charge, un emploi ou un avantage ». Dans un enregistrement dévoilé l’an dernier par Québecor, on entendait M. Maher offrir un « emploi prestigieux à l’un d’eux ». En après-midi, l’avocat du maire Maher a indiqué que son client était amèrement déçu de la décision de la justice. L’avocat a indiqué qu’il ne savait pas si son client allait faire appel de la décision. « Le cabinet du maire et la Ville de Saint-Jérôme ne commenteront pas en réponse à l’annonce du verdict », a indiqué par courriel Marie-Ève Proulx, responsable des communications à l’hôtel de ville de Saint-Jérome. — Philippe Teisceira-Lessard, La Presse

Rectificatif

CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal

Nous avons mal identifié la PDG du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal dans notre édition de lundi (« Des résidants infectés transférés à l’hôpital »). Elle s’appelle Francine Dupuis, et non France. Nos excuses.

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