Hackers pour la justice

« Hackaton » historique et juridique

Il s’agit du plus grand « hackaton » jamais organisé dans le domaine juridique, et Montréal y participe toute la fin de semaine. Dans 40 villes du monde entier, quelque 10 000 experts en informatique rencontrent leurs homologues du domaine juridique pour « développer une solution en vue de faire progresser les métiers et la pratique du droit ».

À Montréal, c’est à la faculté de science politique et de droit de l’UQAM, avenue du Président-Kennedy, que se réuniront cette fin de semaine quelque 80 programmeurs et concepteurs de logiciels regroupés en 15 équipes.

Le doyen de la faculté, Hugo Cyr, sourit en évoquant l’ironie d’associer « hackaton », qui était à l’origine une réunion de pirates informatiques, et justice. « Mais l’idée a évolué pour inclure l’idée de recherche collaborative afin de se concentrer sur la solution à un problème, indique-t-il. Il faut que ce soit un produit qui fonctionne minimalement, qui permet d’offrir un meilleur accès à la justice ou qui facilite l’offre de service juridique. »

Les équipes auront 54 heures pour concevoir leur prototype. Un jury sélectionnera cinq équipes gagnantes qui participeront au grand concours mondial à New York, le 21 avril.

Polyglotte à domicile 

L’Assistant Google, l’intelligence artificielle qui propulse notamment le Google Home, parlera une trentaine de langues d’ici à la fin de l’année. L’entreprise a annoncé vendredi sur son blogue officiel que le haut-parleur intelligent, qui fonctionne actuellement en huit langues, dont le français, en comprendra bientôt plusieurs dizaines d’autres, dont le danois, l’hindi, le norvégien et le thaï. Ajout intéressant, surtout pour le Québec, le même appareil pourra passer d’une langue à l’autre selon la volonté de ses utilisateurs. Dans un premier temps, cette polyvalence lui permettra d’alterner entre le français, l’anglais et l’allemand. Le principal rival du Google Home, l’Echo d’Amazon, ne parle toujours que l’anglais, près de quatre ans après sa sortie.

Miner pour être informé

Un média américain, Salon, a trouvé une solution d’une ingéniosité inégalée à la baisse de ses revenus. Vous refusez de désactiver votre bloqueur de publicités ? Acceptez alors que le média utilise, pendant votre lecture, une partie de la capacité de calcul de votre ordinateur pour « miner » une cryptomonnaie. En utilisant ainsi les processeurs de ses lecteurs, Salon pourra récolter des Monero, sorte de bitcoin lancée en 2014 et qui vaut environ 366 $.

L’astuce

Un des défauts des routeurs en réseau maillé, comme le Deco que nous vous avons présenté la semaine dernière, c’est leur faible nombre de ports Ethernet. Des lecteurs nous ont suggéré deux solutions, que nous avons testées et qui fonctionnent à merveille. La plus simple : se procurer un commutateur, une switch en anglais, qu’il suffit de brancher comme une simple plaque multiprise. Nous avons acheté un modèle Netgear vendu à moitié prix sur Amazon, le GS308, qui nous a fourni sept ports Ethernet supplémentaires sans aucune configuration, pour la modique somme de 24,99 $.

La deuxième solution est moins coûteuse mais peut s’avérer plus compliquée : il s’agit de transformer son vieux routeur en « pont », ou bridge en anglais. Le web fourmille de conseils pour effectuer cette opération qui peut demander un certain doigté. Heureusement, certains modèles récents, notamment ceux fabriqués par Linksys, intègrent un menu « bridge » que nous avons essayé et qui fonctionne sans accroc.

Le chiffre

- 13 points

C’est la baisse de l’importance de Facebook comme « pourvoyeur » de visiteurs pour près de 250 000 sites analysés. Selon le rapport de la firme Shareholic, 31 % des internautes en 2016 avaient été dirigés vers ces sites par Facebook. En 2017, ce pourcentage a baissé à 18 %, ce qu’on attribue essentiellement à des changements dans le fil de nouvelles et de comportement des abonnés du réseau.