À travers la LNH

Chaque semaine, notre spécialiste du hockey Mathias Brunet fait un survol de l’actualité dans la LNH. Voici les sujets qui ont retenu son attention.

Rick Nash

Rick Nash a confirmé aux médias new-yorkais, hier matin, avoir soumis une liste d’équipes auxquelles il accepterait de se joindre en cas de transaction. « C’est décevant. J’adore les Rangers, j’aime habiter New York. Mais ces choses arrivent quand tu ne gagnes pas et ils doivent prendre une décision d’affaires. » Nash deviendra joueur autonome sans compensation à la fin de la saison et les Rangers laissent entendre qu’ils pourraient liquider des vétérans pour amorcer une reconstruction partielle. Nash a soumis une liste de 12 équipes, selon le spécialiste de TSN Bob McKenzie, et les Rangers seraient prêts à assumer la moitié de son salaire restant.

Marc-André Fleury

Marc-André Fleury a sans doute passé une nuit agitée, hier. Le gardien des Golden Knights de Vegas est de retour à Pittsburgh ce soir pour la première fois depuis son départ. Il ne sait pas à quoi s’attendre de la part du public. « J’ai toujours dit que je prenais les choses un match à la fois, a déclaré le gardien de 33 ans au site NHL.com. Mais cette fois, nous y sommes, et je vis des émotions partagées. » Fleury a déjà affronté les Penguins cette saison, mais à Las Vegas. Il les avait battus 2-1. Sa femme Véronique, ses filles, ses parents et ses sœurs se déplaceront pour l’occasion. Fleury recevra sa bague de la Coupe Stanley des mains de Mario Lemieux avant le match au cours d’une cérémonie spéciale. « Je ne sais pas comment je réagirai. Ça ne m’est jamais arrivé. J’ai eu un avant-goût lors du match à Las Vegas, mais ça sera sûrement plus émotif cette fois. » Fleury a une fiche de 15-4-2, une moyenne de 1,84 et un taux d’arrêts de ,939.

Brent Burns

Le défenseur Brent Burns a obtenu deux autres points, dimanche, dans une victoire des Sharks de San Jose, 3-1 aux dépens des Hurricanes de la Caroline. Après un départ modeste – seulement 7 points à ses 19 premiers matchs –, Burns a retrouvé l’élan des beaux jours. Il a 37 points à ses 33 derniers matchs. Sa fiche de - 21 n’est cependant pas reluisante, mais l’entraîneur-chef Peter DeBoer a affirmé hier, dans le San Jose Mercury News, « qu’il se foutait complètement de cette statistique ». Joe Pavelski lui a rendu un bel hommage après le match de dimanche. « Notre attaque passe par lui. Je ne compte plus le nombre de fois où il brise l’attaque de l’adversaire, regagne la rondelle et nous permet de relancer notre offensive. »

Corey Crawford

La saison difficile des Blackhawks de Chicago ne s’explique pas seulement par une défense vieillissante et un manque de profondeur à l’attaque. Le gardien numéro un de l’équipe, Corey Crawford, est absent depuis six semaines, victime d’une blessure à la tête. Le Montréalais a cependant réussi à s’entraîner en solitaire pour la troisième journée de suite, hier. « C’est un signe positif, a déclaré l’entraîneur-chef Joel Quenneville aux journalistes de Chicago après l’entraînement. Nous y verrons plus clair quand il sera en mesure de se joindre à l’équipe pour des entraînements réguliers. » Ce retour à l’entraînement n’est cependant pas prévu pour les prochains jours. « Il faut suivre le protocole, a dit Quenneville. On veut accélérer les choses. Mais on doit s’assurer qu’il soit à 100 %. » Les journalistes de Chicago affirment qu’il s’est entraîné à vitesse réduite hier ; il s’est limité à recevoir des tirs faibles et à effectuer des sorties derrière son filet pour contrôler la rondelle.

Penguins de Pittsburgh

Les Penguins de Pittsburgh pourraient être des « acheteurs » moins actifs que prévu à la date limite des transactions. Le directeur général Jim Rutherford clame depuis le début de la saison être à la recherche d’un troisième centre pour combler le vide laissé par le départ de Nick Bonino. Or, Riley Sheahan a obtenu récemment une audition au centre de Phil Kessel et Jake Guentzel. Sheahan, 26 ans, 6 pi 3 po et 215 lb, a 18 points en 45 matchs avec les Penguins. Il avait été obtenu des Red Wings de Detroit en octobre. « J’aime sa polyvalence, a déclaré l’entraîneur-chef Mike Sullivan aux journalistes de Pittsburgh, hier. C’est un bon passeur. Je peux l’utiliser avec des joueurs de talent. Il peut être efficace en attaque comme en défense avec eux. Ça nous permet d’obtenir des trios équilibrés. » S’il fait le travail, les Penguins pourront se contenter de dénicher un centre de quatrième trio à un prix plus modique.

Mike Fisher

Seuls les fous ne changent pas d’idée, dit l’adage. Mike Fisher a rappelé en riant aux journalistes de Nashville une conversation tenue avec les médias à l’annonce de sa retraite. « On m’a demandé si je pourrais revenir pour les séries éliminatoires seulement. J’ai répondu : “impossible”. Je n’aurais pas voulu rater une saison complète, ne pas souffrir avec les gars, puis revenir pour quelques matchs en saison et participer aux séries. Ce n’était pas mon intention. Et puis me voilà... » L’entraîneur-chef Peter Laviolette l’a contacté récemment pour lui offrir un poste. « Notre agenda est tracé au quart de tour pendant 20 ans, a dit Fisher. Faire son propre horaire est bizarre. On s’ennuie de la compétition. Des gars. Pendant les Fêtes, j’ai commencé à m’ennuyer du hockey. »

Ron Hextall

Même si les Flyers de Philadelphie semblent positionnés favorablement à l’heure actuelle pour une qualification en séries éliminatoires, le directeur général Ron Hextall ne semble pas prêt à sacrifier l’avenir du club pour du renfort à court terme. « Il faut penser à tous les aspects, a-t-il déclaré au quotidien Courier Post de South Jersey. Quelles seront les conséquences d’un tel échange cette année, dans trois ans, avec le plafond ? Nous ne croyons pas que l’ajout d’une pièce importante à notre équipe pourra nous permettre de nous élever au sommet. »

Antoine Roussel

Le Québécois d’origine française Antoine Roussel a un grand fan à Dallas, et pas le moindre : l’entraîneur-chef Ken Hitchcock. Roussel a raté les deux derniers matchs de l’équipe et le coach était heureux de souligner son retour le week-end dernier. « C’est un contributeur très important, a déclaré Hitchcock aux journalistes. Il excelle en infériorité numérique, il nous permet de bien répartir le temps d’utilisation entre les trios. Il retient l’attention de l’adversaire par son éthique de travail et sa détermination. » Roussel joue au centre du trio défensif de l’équipe, avec Radek Faska et Tyler Pitlick. « Ils sont intelligents avec la rondelle et valorisent le travail défensif. Ils récupèrent des rondelles et provoquent des occasions de marquer. Il y a une belle chimie entre ces trois-là. »

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.