LES ALBUMS DE L’ ANNÉE
La suite de notre palmarès
Après s’être soumise à l’exercice déchirant qu’est celui de sélectionner les 10 meilleurs albums de 2014, l’équipe des Arts de
vous propose un palmarès composé de 40 coups de cœur supplémentaires.
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Édition du 6 décembre 2014,
section ARTS, écran 1
LES ALBUMS DE L’ ANNÉE
La suite de notre palmarès
Après s’être soumise à l’exercice déchirant qu’est celui de sélectionner les 10 meilleurs albums de 2014, l’équipe des Arts de La Presse vous propose un palmarès composé de 40 coups de cœur supplémentaires.
LES ALBUMS DE L’ANNÉE
De 11 à 20
Damon Albarn, Everyday Robots
C’est un cas où le plaisir croît avec l’usage. Everyday Robots renferme des ballades à la mélancolie douce-amère typiquement britannique, gracieuseté de Damon Albarn, un génie britpop de son époque.
— Émilie Côté
Future Islands, Singles
Révélé sur le plateau de David Letterman, Future Islands trimballe une synthpop sans pareille. Le charisme de Samuel T Herring, aux inflexions vocales et aux mouvements de danse acrobatiques, explique en grande partie l’enthousiasme autour de ce quatrième disque irrésistible.
— Charles-Éric Blais-Poulin
Julie Boulianne, Handel et Porpora
La mezzo brille à travers une interprétation raffinée d’airs de Handel et de Porpora. Le plus beau disque classique vocal québécois de l’année.
— Caroline Rodgers
Lykke Li, I Never Learn
C’était annoncé, assumé… et le résultat s’avère pleinement réussi. Un album de power ballads inspiré d’un douloureux chagrin d’amour. Impossible de résister à la chanson phare Never Gonna Love Again, un véritable cri du cœur.
— Émilie Côté
Mac DeMarco, Salad Days
Posé mais pas paresseux, Mac DeMarco ressuscite le flegme irrésistible de Lou Reed ou encore la désinvolture pop des Beatles. Le chanteur canadien propose un album à l’humeur réversible, qui s’habille autant de synthés ensoleillés que de guitares introspectives.
— Charles-Éric Blais-Poulin
Ought, More Than Any Other Day
Vent de fraîcheur du côté rock anglo-montréalais avec ce premier disque qui permet une incursion dans le post-punk, voire l’avant-rock. Pensez à Joy Division ou encore à The Ex.
— Philippe Beauchemin
Robert Plant, lullaby and… The Ceaseless Roar
Plant se renouvelle en abordant à peu près tous les styles de musique auxquels il a touché depuis l’époque glorieuse de Led Zeppelin. Un artiste en mouvement.
— Alain de Repentigny
St. Vincent, St. Vincent
St. Vincent dessine en 11 pièces une toile nuancée et charnelle où s’abattent des couleurs art rock et électro. Il faut y revenir souvent pour en apprécier les couches de son et les textures raffinées.
— Charles-Éric Blais-Poulin
Swans, To Be Kind
Le grand prêtre Michael Gira a mis en scène un autre rituel au carrefour du bruitisme et du post-rock : drones fabuleux, rythmes assourdissants, jeux de saturation, incantations étranges et magnétiques.
— Alain Brunet
The War on Drugs, Lost in the Dream
Excroissance du travail de Kurt Vile, le troisième album de son ancien groupe s’aventure sur les chemins poussiéreux du country rock alternatif. Le disque americana de l’année.
— Philippe Beauchemin