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Méditation, mode d’emploi

1. Pour se donner les meilleures chances, il est judicieux de s’installer dans un endroit calme, où l’on ne risque pas d’être dérangé, recommande Marie-Ève Lécine, de Let it be méditation. « La position idéale est celle qui nous permet d’avoir le dos droit, de rester souple dans son corps tout en incarnant la dignité. »

2. Fermer les yeux apporte déjà une forme de calme, mais pour que celui-ci soit plus profond, il est bon d’offrir à notre esprit, pour le temps de la méditation, le luxe de n’avoir qu’un objet d’attention, dit-elle. « C’est pourquoi on propose de porter son attention, sans effort, sur sa respiration [on peut l’observer en portant son attention sur le bout de son nez ou sur sa poitrine]. »

3. « Régulièrement, cette observation va être perturbée par des pensées : des grandes, des petites, des urgentes, des moins urgentes, des courtes, des longues ; mais aussi d’autres distractions comme des sons, des sensations, des douleurs… Mais tout cela fait aussi partie du processus, et il ne faut pas s’en inquiéter. Notre seule tâche est de revenir avec simplicité et bienveillance à notre respiration dès que l’on s’aperçoit que l’on en a été distrait. La bienveillance est de mise, car méditer est un petit laboratoire où l’on expérimente de nouvelles façons d’être et, pour beaucoup, avoir un rapport de courtoisie et de gentillesse envers soi-même est un bel entraînement. »

4. Comprendre que les pensées font partie du processus de méditation est une victoire en soi, dit Marie-Ève Lécine, car on ne cherche alors plus à les combattre, mais à instaurer un rapport pacifique avec elles. « Par contre, contrairement aux apparences, maîtriser le concept de “sans effort” et la bienveillance envers soi est moins facile qu’il y paraît. Cela demande un déconditionnement. »

5. Méditer, c’est passer par quatre étapes

– Porter son attention sur sa respiration, sans effort.

– Partir dans ses pensées.

– S’en apercevoir (cela peut être long !).

– Revenir doucement à l’observation de sa respiration.

Puis « recommencer, une fois, quinze fois, cent fois, peu importe ! », précise Mme Lécine.

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