Immobilier industriel

Sleeman quitte Lachine pour Rivière-des-Prairies

Les Brasseries Sleeman déménagent leur centre de distribution montréalais de Lachine à Rivière-des-Prairies, doublant leur superficie d’entreposage au passage.

Le brasseur de La Fin du Monde et de la Blanche de Chambly a de grands besoins de stockage à combler depuis qu’il a obtenu en avril le mandat de distribuer les bières Carlsberg et Kronenbourg au Québec. Il a aussi renouvelé son contrat de distribution avec Diageo, dont le portefeuille comprend les bières Guinness et Harp.

Sleeman a choisi de migrer dans l’est de la métropole québécoise pour se rapprocher de sa clientèle et réaliser des gains d’efficacité. La concentration de son volume de ventes se situe effectivement dans l’Est et sur la Rive-Nord.

« On était à pleine capacité à Lachine et on cherchait plus grand. À Rivière-des-Prairies, on a un accès rapide avec l’A25 et l’A40, dit Sylvain Blanchette, directeur distribution et entreposage au Québec. L’emplacement et la taille du nouvel entrepôt nous donnent de la flexibilité opérationnelle pour les années à venir en termes d’entreposage et de distribution. »

Propriété du brasseur nippon Sapporo, Sleeman produit les bières de la maison mère et celles des marques Unibroue, Sleeman et Old Milwaukee. Elle distribue aussi les boissons Smirnoff Encore à base de malt.

déménagement à l’automne

Troisième brasseur en importance au pays, Sleeman a pris possession du 9225, boulevard Henri-Bourassa Est le 1er juin. L’entreprise brassicole a signé un bail de 15 ans à Rivière-des-Prairies pour une superficie de près de 275 000 pi2. Le déménagement des quelque 140 employés est prévu à l’automne, une fois les principaux systèmes de manutention installés.

Le client est représenté par l’agence NAI Commercial de Paul-Éric Poitras et Gabrielle Saine, tandis que le bailleur, JP Métal, était représenté par Peter Karambatsos de Terrex.

L’entrepôt de 104 000 pi2 du 1100, 50e Avenue, à Lachine, est maintenant offert en sous-location. Les 16 000 pi2 de bureaux adjacents seront libres en juin 2018. D’ici là, la direction régionale de Sleeman est en quête de nouveaux bureaux montréalais.

marché de propriétaires

Le bail de Sleeman constitue l’une des plus importantes transactions survenues au cours du deuxième trimestre 2017 dans le secteur industriel à Montréal, selon le plus récent rapport de l’agence immobilière CBRE.

Le taux de disponibilité des locaux industriels se situe maintenant à 6,9 % d’après CBRE, soit moins que la moyenne des sept dernières années qui s’établit à 8 %. « La tendance des loyers est légèrement à la hausse, mais les négociations avec les propriétaires sont de plus en plus ardues pour les locataires », prévient CBRE qui soutient que le marché industriel penche dorénavant en faveur des propriétaires.

Des propos semblables sont tenus par l’agence Cushman & Wakefield, dans sa propre étude sur le marché industriel au deuxième trimestre.

« La baisse du taux d’inoccupation laisse les locataires potentiels avec de moins en moins d’options ; bientôt, les propriétaires pourraient être en position d’exiger des loyers plus élevés », écrit Cushman. L’agence calcule que le marché a absorbé près de 1,2 million de pieds carrés au dernier trimestre.

Reprise de l’activité de fabrication

L’agence observe même une certaine reprise de l’activité de fabrication dans des secteurs comme le textile et l’impression. Luciano D’Iorio, directeur général de Cushman au Québec, donne l’exemple de l’imprimeur grand format Groupe Phipps Dickson Integria (PDI) qui a pris de l’expansion au 4000, boulevard Industriel à Laval. Un second exemple est celui du fabricant de complets pour hommes Joseph Ribkoff qui vient de louer 120 213 pi2 au 4141, autoroute Jean-Noël-Lavoie.

Au chapitre de l’investissement, deux transactions ont attiré l’attention au cours du trimestre. Groupe Shapiro et Triad ont racheté l’ancienne usine d’électroménagers Mabe, coin Notre-Dame et Dixon, pour 6,9 millions de dollars. Puis Vista (Jordan Aberman) s’est porté acquéreur de l’ancienne usine de piles Energizer, fermée en 2015, au 7101, rue Notre-Dame Est, pour 16 millions.

Immobilier industriel

Sleeman quitte Lachine pour Rivière-des-Prairies

Les Brasseries Sleeman déménagent leur centre de distribution montréalais de Lachine à Rivière-des-Prairies, doublant leur superficie d’entreposage au passage.

Le brasseur de La Fin du Monde et de la Blanche de Chambly a de grands besoins de stockage à combler depuis qu’il a obtenu en avril le mandat de distribuer les bières Carlsberg et Kronenbourg au Québec. Il a aussi renouvelé son contrat de distribution avec Diageo, dont le portefeuille comprend les bières Guinness et Harp.

Sleeman a choisi de migrer dans l’est de la métropole québécoise pour se rapprocher de sa clientèle et réaliser des gains d’efficacité. La concentration de son volume de ventes se situe effectivement dans l’Est et sur la Rive-Nord.

« On était à pleine capacité à Lachine et on cherchait plus grand. À Rivière-des-Prairies, on a un accès rapide avec l’A25 et l’A40, dit Sylvain Blanchette, directeur distribution et entreposage au Québec. L’emplacement et la taille du nouvel entrepôt nous donnent de la flexibilité opérationnelle pour les années à venir en termes d’entreposage et de distribution. »

Propriété du brasseur nippon Sapporo, Sleeman produit les bières de la maison mère et celles des marques Unibroue, Sleeman et Old Milwaukee. Elle distribue aussi les boissons Smirnoff Encore à base de malt.

déménagement à l’automne

Troisième brasseur en importance au pays, Sleeman a pris possession du 9225, boulevard Henri-Bourassa Est le 1er juin. L’entreprise brassicole a signé un bail de 15 ans à Rivière-des-Prairies pour une superficie de près de 275 000 pi2. Le déménagement des quelque 140 employés est prévu à l’automne, une fois les principaux systèmes de manutention installés.

Le client est représenté par l’agence NAI Commercial de Paul-Éric Poitras et Gabrielle Saine, tandis que le bailleur, JP Métal, était représenté par Peter Karambatsos de Terrex.

L’entrepôt de 104 000 pi2 du 1100, 50e Avenue, à Lachine, est maintenant offert en sous-location. Les 16 000 pi2 de bureaux adjacents seront libres en juin 2018. D’ici là, la direction régionale de Sleeman est en quête de nouveaux bureaux montréalais.

Un marché de propriétaires

Le bail de Sleeman constitue l’une des plus importantes transactions survenues au cours du deuxième trimestre 2017 dans le secteur industriel à Montréal, selon le plus récent rapport de l’agence immobilière CBRE.

Le taux de disponibilité des locaux industriels se situe maintenant à 6,9 % d’après CBRE, soit moins que la moyenne des sept dernières années qui s’établit à 8 %. « La tendance des loyers est légèrement à la hausse, mais les négociations avec les propriétaires sont de plus en plus ardues pour les locataires », prévient CBRE qui soutient que le marché industriel penche dorénavant en faveur des propriétaires.

Des propos semblables sont tenus par l’agence Cushman & Wakefield, dans sa propre étude sur le marché industriel au deuxième trimestre.

« La baisse du taux d’inoccupation laisse les locataires potentiels avec de moins en moins d’options ; bientôt, les propriétaires pourraient être en position d’exiger des loyers plus élevés », écrit Cushman. L’agence calcule que le marché a absorbé près de 1,2 million de pieds carrés au dernier trimestre.

L’agence observe même une certaine reprise de l’activité de fabrication dans des secteurs comme le textile et l’impression. Luciano D’Iorio, directeur général de Cushman au Québec, donne l’exemple de l’imprimeur grand format Groupe Phipps Dickson Integria (PDI) qui a pris de l’expansion au 4000, boulevard Industriel à Laval. Un second exemple est celui du fabricant de complets pour hommes Joseph Ribkoff qui vient de louer 120 213 pi2 au 4141, autoroute Jean-Noël-Lavoie.

Au chapitre de l’investissement, deux transactions ont attiré l’attention au cours du trimestre. Groupe Shapiro et Triad ont racheté l’ancienne usine d’électroménagers Mabe, coin Notre-Dame et Dixon, pour 6,9 millions de dollars. Puis Vista (Jordan Aberman) s’est porté acquéreur de l’ancienne usine de piles Energizer, fermée en 2015, au 7101, rue Notre-Dame Est, pour 16 millions.

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