Les outils de l’inspection
L’inspection préachat est un exercice essentiellement visuel. L’acheteur confie à l’inspecteur la responsabilité de repérer les vices apparents d’un bien immobilier. Ce dernier doit utiliser les moyens à sa portée pour observer tout ce qui est visible et facilement accessible.
Au fil des ans, les normes de pratique des associations d’inspecteurs et la jurisprudence établie par les procès où des acheteurs se sont crus lésés ont déterminé ce à quoi peut s’attendre le client d’une inspection préachat.
L’échelle est le principal outil permettant d’accéder à des endroits jugés faciles d’accès, comme les combles ou la surface d’un toit. L’inspecteur doit s’en servir dès que cela est possible en toute sécurité.
De petits outils, comme le testeur de polarité (pour les prises électriques), permettent de faire un diagnostic rapide, afin de déterminer l’état d’un composant. Pour vérifier l’aspiration d’un ventilateur de salle de bains, l’inspecteur utilise un outil très accessible : un bout de papier de toilette !
L’inspecteur a aussi la responsabilité de repérer les signes apparents de possibles vices cachés. Par exemple, un peu de moisissure en surface peut refléter un grave problème à l’intérieur d’un mur. L’inspecteur utilise alors un hygromètre ou une caméra thermique, par exemple, pour cerner l’ampleur d’une infiltration d’eau.
En inspection préachat, aucune destruction. L’inspecteur n’ouvrira pas les murs et ne soulèvera pas les planchers. S’il a de bonnes raisons de croire à la présence de vices cachés, il recommandera une expertise. C’est l’expert, avec l’accord du propriétaire, qui utilisera les outils nécessaires pour retirer des matériaux et investiguer un problème.