COMMANDITÉ

Les diplômés

Les étudiants sont les premiers bénéficiaires de l’enseignement offert par le réseau collégial québécois. Les détenteurs d’un DEC s’intègrent en effet mieux au marché du travail. Ceux-ci y sont présents dans une proportion plus importante que les détenteurs d’un diplôme d’études secondaires (DES) — 70,9 % contre 58,7 %. Ils ont aussi un taux de chômage moins élevé que les détenteurs d’un DES, dont le taux de chômage est de 33 % plus élevé que celui des diplômés du cégep. Ils jouissent aussi d’un niveau de revenu de 31,6 % plus élevé que les diplômés du secondaire, soit 560 000 $ supplémentaire au cours de leur vie active. Enfin, ils profitent d’un rendement annuel de 16,6 % sur ce qu’ils ont déboursé pour leurs études collégiales. Un retour sur l’investissement comme on en voit peu !

Les cégeps :
une richesse pour la société québécoise

Saviez-vous que les cégeps constituent des acteurs clés du développement économique et social du Québec ? Selon l’étude intitulée « La contribution économique des cégeps et des centres collégiaux de transfert de technologie » réalisée par la firme KPGM-SECOR, voici les principaux bénéfices économiques pour : 

Les employeurs et les entreprises

Les employeurs et les entreprises retirent également des gains majeurs de la présence des institutions collégiales. Les cégeps contribuent notamment à l’augmentation du bassin de main-d’œuvre qualifiée au Québec. Chaque année, près de 50 000 étudiants sortent en effet du cégep avec un diplôme d’études collégiales (DEC). Ces diplômés répondent aux besoins croissants des employeurs pour une main-d’œuvre qualifiée. « Les cégeps augmentent également la productivité de la main-d’œuvre en offrant des programmes adaptés aux besoins des employeurs », explique Daniel Denis, associé et coauteur de l’étude chez KPMG-SECOR. Des efforts continus d’arrimage entre les programmes offerts et la réalité du marché du travail contribuent à former des jeunes dans des domaines où les besoins en travailleurs sont importants et à en faciliter l’intégration au sein des organisations.

Les régions

Le réseau collégial contribue également de manière importante à la vitalité des régions. Les cégeps constituent en effet un moteur de développement économique pour de nombreuses régions du Québec. Ceux-ci favorisent entre autres le maintien, l’attraction et la scolarisation de jeunes en région. Ces jeunes concourent à enrichir l’économie régionale de diverses façons, notamment par l’augmentation du bassin de main-d’œuvre et de sa productivité. Les cégeps stimulent aussi l’activité économique locale et régionale par les dépenses de fonctionnement et d’investissement réalisées dans leurs régions, ainsi que par l’attraction d’étudiants étrangers et provenant d’autres régions administratives. Ils contribuent également à dynamiser la vie sociale, culturelle et touristique des régions, notamment en facilitant la tenue de nombreux événements sur leur campus.

La société québécoise

La société québécoise retire également des bénéfices économiques des institutions collégiales. Comme ils ont de meilleurs revenus que les détenteurs d’un diplôme d’études secondaires (DES), les diplômés du cégep versent davantage d’argent au gouvernement québécois. Ceux-ci ont, par exemple, versé 1 milliard de dollars de plus en taxes et impôts en 2013. En remplissant leur mission d’éducation, les cégeps permettent aussi à la société d’éviter un certain nombre de coûts. Les diplômés du cégep ont notamment moins souvent recours à l’aide sociale, ce qui représente une économie pour le Québec de 145 millions de dollars par année. Ils sont aussi plus nombreux à adopter des comportements de vie sains, ce qui diminue les coûts liés à la santé et aux services sociaux au Québec.

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