téléphones cellulaires

Des étuis pour la cause

À force de voir des téléphones cellulaires posés face contre table dans le restaurant où il travaille, Nicolas Saint-Germain a eu l’idée de mettre ces appareils à profit. Il a créé des étuis pour téléphone aux couleurs de divers organismes québécois et fondations.

« Des téléphones sur les tables [des restaurants], il y en a beaucoup, constate-t-il. Moi aussi, je suis pas mal accro à mon téléphone, alors je me suis dit que ce serait bien d’afficher son appui à une bonne cause. Pas d’une manière larmoyante, mais d’une manière qui peut être le fun. Que l’étui soit beau à regarder aussi et que les gens soient fiers de le montrer. » Le logo de l’organisme est discret. Il était important pour lui que l’étui n’ait pas l’air d’un véhicule publicitaire.

Graphiste de formation, le Bouchervillois a lancé Mon étui pour la vie il y a six mois. Il compte aujourd’hui 12 organismes et fondations partenaires tels que Mira, Rêves d’enfants et la Fondation du cancer du sein du Québec. Pour chaque étui vendu, au coût de 29,99 $, 10 $ sont remis à l’organisme, ce qui représente environ 50 % des profits, précise-t-il. Nicolas Saint-Germain se charge du design, du lien avec le fournisseur, de la gestion des commandes en ligne et de la livraison.

« L’idée, c’est que ça leur coûte zéro et que moi, je leur donne un chèque tous les trois ou six mois. »

— Nicolas Saint-Germain, fondateur de Mon étui pour la vie

À ce jour, 6830 $ ont été amassés, dont 4540 $ déjà versés à des organismes.

Les étuis en caoutchouc ne sont pour l’instant offerts que pour les iPhone, mais M. Saint-Germain dit prévoir lancer une gamme pour les téléphones Samsung prochainement. Il aimerait aussi éventuellement pouvoir offrir des étuis compostables, comme le font certaines entreprises, mais il trouve pour l’instant les coûts de production trop élevés.

« Je ne deviendrai pas millionnaire avec ça, admet Nicolas Saint-Germain. J’ai une petite fille de 6 ans, elle est en santé. Je suis chanceux. Mais, il y en a [des enfants malades]. J’en vois, des gens autour de moi qui ont des maladies, qui meurent, des enfants qui ont des handicaps. Ça fait réfléchir. Et ça donne envie de faire sa part. »

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