MARKETING-PUBLICITÉ

L’agence Tank mise sur l'international

Tank grossit. Et, en janvier, les employés de l’agence de publicité montréalaise occuperont totalement l’espace ceinturant le précieux stationnement de 17 places de l’entreprise, à l’extrémité ouest du Vieux-Montréal. Elle comptera bientôt non plus 60 mais 100 employés.

C’est que les derniers mois ont été riches en gains de comptes pour Tank. Interac a choisi l’agence pour ses communications marketing et publicitaires. Puis les bonnes nouvelles se sont enfilées : gain de Celebrex de Pfizer, Patrimoine Canada, Bristol-Myers Squibb et Telus. « Le gain de Telus, c’est la cerise sur le sundae d’une année hallucinante », lance Marc Lanouette, président et associé de Tank, avec Mathieu Cloutier, Benoit Pilon, Christian Roy et Valya Kruk.

Et ce, tout en continuant de servir Audi Canada, Uniprix et autres Laboratoires Abbott. « Depuis cinq ans, le chiffre d’affaires de l’agence augmente, affirme Marc Lanouette. Nous avons connu une hausse de 25 %, il y a 2 ans. Mais dans la dernière année, la croissance a été de l’ordre de près de 40 %. Bristol-Myers Squibb, Patrimoine Canada et Telus représentent désormais nos trois plus gros comptes. On a vécu une croissance folle ! »

Le 2 octobre, l’agence, notamment spécialisée en pharmaceutique, saura d’ailleurs sur quelles marques de Bristol-Myers Squibb elle travaillera. Et ce, pour toute l’Amérique du Nord.

Avant même de décrocher le mandat nord-américain, Tank a ouvert un bureau à New York ! « Ce fut un coup de dé !, raconte Marc Lanouette. Je voulais signifier au client : on est présents chez vous ! Les projets américains de ce client sont 10 fois plus gros que ceux d’ici. Il cherchait une agence pour gérer ses marques dans 11 pays. Le bureau chef au Québec nous a ouvert des portes aux États-Unis et nous avons remporté l’appel d’offres contre huit agences. Cela dit, maintenant, j’aimerais convaincre le client qu’on peut opérer de Montréal. On veut faire travailler les gens d’ici sur des comptes là-bas. »

La direction de Tank espère réaliser 80 % des revenus à l’international, à moyen terme. « Présentement, la majorité de nos comptes sont nationaux, souligne Marc Lanouette. Je suis fier d’avoir des comptes québécois, mais on ne peut se limiter à ça, sinon les agences d’ici vont s’entretuer.

« Désormais, on a un pouvoir d’attraction qu’on n’avait pas il y a trois ans, ajoute-t-il. Le milieu pharmaceutique certifie notre rigueur. Les clients majeurs nous considèrent. Maintenant, on refuse des appels d’offres. Il faut continuer de bien servir nos clients existants. »

Créée en 2007 par sept associés provenant de deux agences (dont la moitié est partie depuis), Tank fait auprès des clients potentiels la promotion d’une totale collaboration agence-client. Celle-ci prend forme notamment dans un espace singulier au cœur des locaux de l’agence : un cube dans lequel l’agence et les annonceurs participent main dans la main au processus de création.

« Dès le départ, on a cru à un processus axé davantage sur la collaboration. On prétend que le client connaît mieux son entreprise que n’importe qui d’autre. Donc, il doit être impliqué dans la création. On l’implique ainsi à mi-chemin du processus, et non à la toute fin. Ensemble, on fait de la magie ! On sort des concepts impossibles à engendrer seul. Nos derniers gains de comptes, à la suite d’appels d’offres, sont basés sur cette façon de travailler. »

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