Le Groupe Maurice sous le charme de Boucherville lors de l’ouverture du bureau de vente et location de sa résidence Caléo !

Boucherville, le 29 avril 2017 : Pour Le Groupe Maurice, l’ouverture d’un bureau de vente et location est toujours un grand moment d’accomplissement après une longue période de conception, de préparation et d’échanges fructueux, notamment avec les instances municipales. C’est aussi pour toute l’équipe le plaisir de vivre un magnifique rendez-vous avec les aînés et la communauté. À Boucherville, l’émotion était à son comble !

Manifestement très attendue par les retraités, la journée du 29 avril dernier a ainsi donné lieu à de magnifiques rencontres pour toute l’équipe. Caléo s’annonce d’ores et déjà comme une expérience hors norme. Le fait que quelque 1500 personnes avaient assisté aux deux séances de présentation du futur complexe résidentiel pour personnes retraitées Caléo en août 2016 laissait en effet présager une réception positive de la part des aînés Bouchervillois.

« Ce fut un moment absolument unique qui restera gravé dans la mémoire de toute l’équipe du Groupe Maurice ! », s’enthousiasme Louis Desjardins, directeur des ventes de l’entreprise.

Le début d’une belle histoire

Les résultats ont ainsi véritablement dépassé toutes les espérances, avec une affluence et un nombre record de réservations enregistrées en seulement quelques jours. En effet, déjà près de 80 % des unités du complexe ont trouvé preneur, du jamais vu dans toute l’histoire du Groupe Maurice !

« Nous avons été vraiment touchés par le chaleureux accueil des personnes retraitées de Boucherville, et je tiens, au nom de toute notre équipe, à les remercier pour leur enthousiasme, leur confiance et leur contribution à la réalisation de ce projet. », explique Louis Desjardins, directeur des ventes de l’entreprise. « Un grand nombre d’entre eux avaient exprimé à plusieurs reprises, et depuis longtemps, leur souhait de voir arriver une résidence du Groupe Maurice à Boucherville. C’est désormais chose faite et nous sommes particulièrement fiers et heureux de pouvoir aujourd’hui répondre à leur demande. », pousuit-il.

Pour l’équipe du Groupe Maurice, la résidence Caléo est l’exemple même d’une parfaite adéquation entre une offre de service et la demande des retraités. Chaque détail de la résidence a été ainsi étudié et conçu afin de répondre exactement à ce que désiraient les personnes retraitées de Boucherville.

Un milieu de vie d’exception

La résidence Caléo comprendra des condos, des appartements, des unités de soins, de vastes aires de détente et de loisirs, ainsi que de nombreux services disponibles directement sur place, le tout à proximité immédiate d’une vaste offre commerciale.

Caléo sera également candidate à une certification LEED, une première pour une résidence pour aînés au Canada.

Bureau de vente et location 1055-A, boul. de Montarville, Boucherville 450 552-2001

Analyse

L’angle mort du train de la Caisse

Ce n’est pas parce que REM signifie en anglais un « mouvement oculaire rapide » qu’on ne doive pas y jeter un coup d’œil critique. En effet, un projet de réseau électrique métropolitain est emballant pour quiconque souhaite de nouvelles possibilités de transports en commun à Montréal. Par contre, en analysant précisément le projet, on se bute à certaines inquiétudes sur le contrôle des actifs. Sommes-nous en train de perdre quelque chose au change ?

En fait, depuis que le gouvernement du Québec a adopté le projet de loi numéro 38, visant à permettre la réalisation d’infrastructures par la Caisse de dépôt et placement du Québec, on semble avoir un enthousiasme sans angle mort sur le projet. La mission première de la CDPQ demeure la quête de rendement pour ses déposants. Est-ce que nos politiciens manquent d’un certain sens critique sur le projet ? Le train va-t-il tout simplement trop vite pour leur permettre d’avoir un regard éclairé sur des enjeux critiques ?

La propriété des emprises

Dans l’entente en matière d’infrastructure publique entre le gouvernement du Québec et la CDPQ, on peut lire au sujet de la propriété des actifs au point 3.5.1 : « les biens corporels et ouvrages acquis, construits ou exploités demeurent ou deviennent propriété de la Caisse ».

Oui, le gouvernement a un droit de rachat à la « juste valeur marchande », mais la question demeure : quelle sera cette juste valeur marchande ? Parce que si l’on cède des actifs à la Caisse au rabais ou à « prix d’ami », devra-t-on possiblement les racheter à fort prix ?

Collectivement, nous transférons une série d’actifs à la Caisse : le tunnel du Mont-Royal, une emprise sur le pont Champlain, la ligne de train Deux-Montagnes, etc. La cession du tunnel du Mont-Royal est probablement la décision stratégique la plus difficile à concevoir : c’est un passage irremplaçable dont la valeur ne se mesure pas seulement en dollars. Céder un actif d’une telle importance équivaut à potentiellement perdre le contrôle d’un point central du développement à Montréal.

Perte de contrôle des transports

Par définition, les transports en commun ne visent pas un objectif de rentabilité. C’est un moyen de réduire certaines externalités comme la congestion, la pollution, la perte de temps, etc. On veut de cette façon offrir de l’accessibilité aux transports à la population. Donc, croire que le train se « rentabilise seul », c’est illusoire, on en paiera le prix quelque part. Dans ce projet, on procède à l’envers. Normalement, une population estime ses besoins et donne un contrat de réalisation. Ici, l’intérêt financier propose le projet et on y apporte des modifications.

Vue sur la gouvernance

Une fois le train construit, quel sera le pouvoir des autorités politiques sur le projet ? Selon le projet de loi numéro 38 adopté et sanctionné le 12 juin 2015 : « La loi prévoit que la Loi sur l’Agence métropolitaine de transport, la Loi sur les conseils intermunicipaux de transport dans la région de Montréal et la Loi sur les sociétés de transport en commun ne s’appliquent pas à une infrastructure de transports collectifs faisant l’objet d’une entente conclue avec la Caisse. » En somme, les élus de tout acabit n’auront pas de pouvoir sur le REM.

Exemption de taxes

La loi précédemment citée prévoit aussi une exemption de taxes municipales et scolaires pour les infrastructures de transports et les terrains liés aux infrastructures développées par la Caisse. Évidemment, qui devrait payer pour ce coût de renonciation ? Ultimement, le manque à gagner doit être absorbé quelque part.

Si un gouvernement décidait de ne pas exercer son option de rachat, cela voudrait dire que l’on pourrait se retrouver avec des intérêts étrangers en possession d’une partie de nos transports collectifs. Céder des actifs importants à des intérêts privés demeure une prise de risques. Un certain pont dans la région de Québec attend encore une couche de peinture qui ne viendra probablement pas.

En attendant, j’imagine la personne prendre sa voiture de Repentigny, pour ensuite emprunter le Train de l’Est, atteindre la correspondance du REM, sortir de la station et marcher jusqu’au lieu de travail. En résumé, la personne utilise : la voiture, le train conventionnel, le REM et peut-être le métro pour finalement marcher jusqu’au bureau. Comme chantait Beau Dommage : « Le passager de l’heure de pointe a fait le tour du monde à pied. Si ses voyages sont dans sa tête, son corps est quand même fatigué. » Ne perdons pas le contrôle de vue.

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