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Coûteuses chicanes de voisins

Dans un article paru le 15 avril dernier portant sur les conflits entre voisins, nous avons fait état des doléances de M. Claude Marois envers sa voisine, sans présenter la version de cette dernière. Or, la voisine de M. Marois dément catégoriquement les allégations formulées à son endroit dans notre article. Nos excuses.

Un été sans tracas

Désherber sans s’éreinter

Pendant tout l’été, l’équipe de Maison vous donne des trucs pour entretenir votre cour et votre maison sans souci, question de profiter de la belle saison.

Elles squattent la pelouse, s’insinuent entre les dalles du patio, prennent d’assaut le potager, rivalisent avec les fleurs des plates-bandes… Comment faire pour se débarrasser des mauvaises herbes sans passer l’été à quatre pattes au jardin ?

D’abord, on peut se demander ce qu’est exactement une mauvaise herbe. En quoi, par exemple, l’éclatant et joyeux pissenlit est-il nuisible à la pelouse ? Regardons-le autrement : c’est une plante aux multiples vertus. Récoltée à l’automne lorsque le plant est gorgé de vitamines, sa racine a des propriétés médicinales reconnues contre le manque d’appétit et les troubles digestifs mineurs, en plus de stimuler les fonctions hépatique, biliaire et urinaire, notamment. 

Ses feuilles, cueillies tôt au printemps, font d’excellentes salades – essayez-les avec des lardons, un œuf mollet et une bonne vinaigrette bien relevée ! On peut aussi tirer de ses fleurs un vin rafraîchissant et doux parfait pour les chauds soirs d’été.

Le pissenlit est enfin l’une des premières fleurs de printemps que butinent les abeilles et les autres insectes pollinisateurs, raison supplémentaire de lui laisser la vie sauve… et de passer plus de temps au hamac qu’au jardin ! 

Pour éviter tout de même que la plante n’envahisse trop le terrain (et que vos voisins amateurs de pelouse immaculée ne vous signifient une mise en demeure), assurez-vous simplement de passer la tondeuse immédiatement après la floraison, avant que les akènes ne s’envolent aux quatre vents.

Sinon, si l’on tient à éliminer de manière écologique les dents-de-lion et les autres adventices (appellation politiquement correcte des mauvaises herbes), voici quelques tactiques éprouvées.

L’extraction 

C’est la méthode la plus simple et la plus efficace, mais la plus laborieuse : à l’aide d’un outil conçu à cette fin, on retire un à un les pissenlits en prenant soin d’arracher au moins 5 cm de la racine, faute de quoi ils repousseront. Il faut ensuite remplir le trou de bonne terre et le couvrir de graines de gazon.

Le lance-flammes

Eh oui, cela existe : un désherbeur thermique – en d’autres mots, une torche au propane qui permet de brûler les plantes indésirables. Radical, mais déconseillé au potager à cause du manque de précision de l’outil (vous ne voulez pas faire griller vos plants de tomates) et, évidemment, à éviter par temps très sec ou autour de votre terrasse en bois traité !

La marinade

Mélanger 5 L d’eau, 1 kg de sel iodé et 200 ml de vinaigre blanc pour obtenir un désherbant naturel. Attention à ne pas en abuser, car le sel et le vinaigre compromettent la fertilité du sol. Il faut donc asperger les indésirables de façon ciblée. C’est toutefois la solution idéale pour éliminer sans coup férir les herbes qui poussent dans les interstices des dalles du patio, par exemple.

L’asphyxie

Au potager, lorsque les mauvaises herbes sont encore jeunes, simplement retourner la terre à l’aide d’une binette ou d’un cultivateur. Elles mourront de leur belle mort en rendant à la terre leurs vitamines et minéraux. Ensuite, on couvre le sol d’une bonne couche de papier journal (l’encre des journaux, végétale, est inoffensive) préalablement trempé dans l’eau, puis de 5 à 10 cm de copeaux, de paille ou de rognures de gazon. Évitez toutefois les fameux copeaux de cèdre du commerce, car ils sont quelque peu toxiques et nuisent à la croissance des légumes. 

La tolérance ! 

C’est la suggestion de Larry Hodgson, lui-même jardinier paresseux autoproclamé et auteur d’une cinquantaine d’ouvrages sur l’horticulture. « Parfois (et même souvent) la tolérance est tout simplement la méthode la plus facile… et la plus paresseuse » de traiter les mauvaises herbes, dit-il.

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