Crime organisé

22 novembre 2006

Opération Colisée

Le clan Rizzuto est décapité, six de ses principaux lieutenants sont condamnés. Le putsch se poursuit : les clans adverses s’emparent d’activités et de territoires appartenant autrefois au clan Rizzuto. Celui-ci est affaibli, d’autant que le parrain Vito Rizzuto est emprisonné aux États-Unis. Son fils aîné, Nick, est tué en décembre 2009. Au fur et à mesure qu’ils sortent de prison, les chefs du clan sont éliminés, dont le beau-frère de Vito Rizzuto, Paolo Renda et son père, Nicolo Rizzuto en 2010.

Crime organisé

20 décembre 2011

Opération Inertie

Raynald Desjardins, son protégé, Vittorio Mirarchi et des membres de leur garde rapprochée sont arrêtés pour le meurtre de l’aspirant parrain Salvatore Montagna lors de cette enquête de la SQ, qui est en fait une sous-enquête d’un nouveau projet de la GRC baptisé Clemenza. Ce projet, inconnu jusque-là, est la suite de Colisée et vise les clans émergents de la mafia montréalaise, dont certains seraient derrière le putsch contre les Siciliens. À leur tour, ces adversaires du clan Rizzuto sont décapités et affaiblis.

Crime organisé

11 mai 2016

Opération Clemenza, suite et fin

Dans ce dernier volet, la GRC frappe le clan de Vittorio Mirarchi, protégé de Raynald Desjardins. Mais en même temps, elle appréhende un acteur important du clan Rizzuto, Liborio Cuntrera. Deux semaines plus tard, Rocco Sollecito est assassiné à Laval. C’est la fin de la prédominance sicilienne dans la mafia montréalaise, croient les observateurs. Égrainée sur plusieurs années, l’enquête Clemenza n’a visiblement pas terrassé les adversaires des Rizzuto.

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Crime organisé

5 octobre 2012

Après avoir passé les six dernières années dans un pénitencier aux États-Unis, Vito Rizzuto revient à Montréal dans les semaines suivantes. Des membres importants du clan Desjardins, dont son beau-frère Giuseppe Di Maulo et Gaétan Gosselin, sont tués, ainsi que plusieurs membres du clan de Giuseppe De Vito, un autre chef rebelle. Vito Rizzuto redevient le parrain de la mafia montréalaise au début de 2013. De Vito est empoisonné au cyanure dans sa cellule de Donnacona en juillet 2013.

Crime organisé

12 juin 2014

Opération Clemenza

Plusieurs membres du clan De Vito, dont le chef héritier, Alessandro Sucapane, sont arrêtés dans cette enquête de la GRC éventée inopinément en raison du meurtre de Montagna. Deux autres clans alliés sont étrillés dans un autre volet de la même enquête un an plus tard. Cela contribue à maintenir la mainmise des Siciliens sur la mafia montréalaise malgré la mort naturelle du parrain Vito Rizzuto en décembre 2013. Sa succession est assurée par une table de direction composée notamment des fils de mafieux établis et d’un fidèle lieutenant, Rocco Sollecito, mais leur façon de diriger est de plus en plus contestée.

Crime organisé

11 août 2005

Giovanni Bertolo est assassiné. Ce crime devient le prétexte pour des insatisfaits au sein de la mafia, dont les clans sont de prédominance calabraise, de s’attaquer au clan Rizzuto. Un an plus tard, Domenico Macri, proche des Rizzuto, est tué en représailles. Ce meurtre marque le début d’un putsch contre le clan dominant des Siciliens, croient des policiers.

Crime organisé

19 novembre 2015

Opération Magot-Mastiff

L’Escouade régionale mixte (ERM) de la SQ arrête les deux chefs présumés de la table de direction de la mafia, Stefano Sollecito, fils de Rocco Sollecito, et Leonardo Rizzuto, fils cadet de l’ancien parrain. À son tour, la table de direction de la mafia est affaiblie. Un ancien capitaine du clan Rizzuto que la police considérait comme un aspirant parrain qui aurait pu renforcer le clan Rizzuto, Lorenzo Giordano, est tué à Laval le 1er mars 2016.

Crime organisé

La vieille garde de la mafia prise pour cible

Depuis le 1er mars, trois mafieux importants liés au clan Rizzuto ont été assassinés ou été la cible d’un attentat à Montréal. Selon des sources de La Presse, ces attaques contre la vieille garde de la mafia montréalaise constitueraient une nouvelle tentative de prise de pouvoir, suite implacable d’un putsch amorcé il y a une dizaine d’années et au cours duquel l’avantage a changé de camp, selon les frappes policières. Chronologie.

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