UNE ÉTUDE RÉALISÉE PAR Le FONDS DE SOLIDARITÉ FTQ

Les finances personnelles : un concept étranger aux jeunes ?

L’épargne, les produits financiers, le budget personnel… Les jeunes dans la vingtaine et la trentaine ont beau avoir souvent de bien grandes aspirations – qu’on pense aux voyages ou à l’achat d’un triplex avec des amis – , qu’en est-il de leurs connaissances de base quant aux finances ? En quelques chiffres éloquents (et parfois étonnants !), voici les résultats d’un sondage portant sur les finances personnelles qu’a mené le Fonds de solidarité FTQ en collaboration avec Léger auprès de plus de 1 500 Québécois !

5 %

C’est la proportion de Québécois âgés de 18 à 24 ans qui disent être très familiers avec le fonctionnement du régime d’accession à la propriété (RAP), un programme qui permet de retirer jusqu’à 25 000 $ d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) en vue de faire l’achat d’une première habitation. En fait, les jeunes de cette tranche d’âge ont mentionné connaître le RAP à peu près aussi bien que le DCDBD, soit… un acronyme complètement fictif ayant été inventé pour les besoins du sondage !

1 sur 2

Moyenne des Québécois âgés de 18 à 54 ans qui affirment ne pas avoir consulté un conseiller financier depuis plus d’un an – on parle plus précisément de 49 % des 18-24 ans, de 48 % des 25-34 ans et de 51 % des 35-54 ans. À 46 %, les 55 ans et plus semblent un peu plus « disciplinés »… Pourtant, pensez-y : discuter budget personnel ou habitudes d’épargne s’avère beaucoup moins douloureux qu’un rendez-vous annuel chez le dentiste (promis !).

38 %

Proportion de Québécois âgés de 18 à 24 ans qui avouent d’abord faire confiance à leurs parents s’ils ont des questions au sujet des finances personnelles. Viennent ensuite d’autres membres de leur famille, comme un frère ou une tante (19 %), puis le conseiller financier (14 %). Au final, un Québécois sur trois fait appel (peu importe son âge) à ce professionnel lorsqu’il a besoin de conseils de cet ordre… tandis que 2 % seulement demandent à celui ou celle qui partage leur quotidien !

48 %

Toutes générations confondues, c’est la proportion de Québécois qui estiment qu’il est plus difficile d’arriver à économiser plus de 5 000 $ par an que de… courir un demi-marathon (52 %). Réussir à mettre une telle somme de côté semble particulièrement ardu pour les 25-34 ans (57 %), première maison et premier enfant obligent. C’est plus que du côté des 35-54 ans (56 %), des 18-24 ans (52 %) et des 55 ans et plus (37 %). Vite, à vos espadrilles (ou vos CELI) !

Près de 1 sur 10

Voilà, malgré tout, la proportion de Québécois de moins de 35 ans qui se disent confiants quant à la perspective d’épargner un million de dollars au cours de leur existence – et ce, « facilement ». Pour 39 % des 18-24 ans et 31 % des 25-34 ans, un tel scénario est aussi envisageable, mais « il nécessitera des efforts ». Après tout, Rome ne s’est pas construite en un jour (ni même en deux), pas vrai ?

6 sur 10

Quantité de jeunes Québécois âgés de 18 à 24 ans qui soulignent avoir consulté du contenu à teneur financière au cours de la dernière année. Ils sont ainsi plus nombreux que les 25-34 ans (59 %), les 55 ans et plus (58 %) et les 35-54 ans (50 %) à l’avoir fait.

Méthodologie

Du 6 au 14 novembre 2017, le Fonds de solidarité FTQ s’est penché sur les habitudes financières des représentants de toutes les générations. En collaboration avec Léger, il a mené un sondage Web auprès de 1 506 Québécois âgés de 18 ans et plus. Le but : mesurer leurs perceptions et leurs attitudes à l’égard de l’épargne et des finances en général.

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