Culture jeunesse Littérature

Pour les petits

Voici quelques suggestions de titres pour les enfants, les parents et les enseignants.

Je veux tout, tout de suite et ici

Èla est une petite fille impatiente. Elle veut une plume de l’aigle. Tout de suite. « Et elle répète sans cesse, bouche au ciel, tambour aux lèvres, tam-tam en tête : Je veux une plume, une de ses plumes… », écrit Jean-François Casabonne. Cet album sur les vertus du flegme, de la persévérance – et surtout du désir – tombe pile juste avant Noël. Un joli texte, à lire avec petits et grands.

Je veux une plume, texte de Jean-François Casabonne, illustrations de Marianne Chevalier, éditions Édito jeunesse. Dès 3 ans.

— Marie Allard, La Presse

Prêt à dessiner ?

Est-ce un rond, un soleil ou encore un lion ? C’est tout ça et encore plus. En toute simplicité, Adeline Ruel invite le jeune lecteur à dessiner avec ses doigts ou des feutres lavables au fil des pages, à mesure que le personnage se dévoile. À la fois simple et amusant.

Prêt à rugir ?, texte et illustrations d’Adeline Ruel, éditions Albin Michel jeunesse. Dès 2 ans.

— Christian Geiser, La Presse

Pour les enfants

Western de rats

Depuis que les humains ont disparu, les pigeons règnent sur Terre. Sous terre, c’est l’univers des rats, qui mangent des tarentules d’élevage et se battent à coup d’écrous lancés avec leur queue. Sammy Sans-Def, un rat ayant perdu une partie de sa queue, cherche sa fiancée Pénélope, qui a été enlevée. Ce roman abondamment illustré, égayé par une mise en page dynamique, nous emporte rapidement dans la société des rats, habilement décrite. C’est drôle, inventif, malheureusement pas sans clichés. Savoureux.

Le soutermonde, tome 1, Sammy Sans-Def, texte d’Annie Bacon, illustrations de Baptiste Cazin, éditions Bayard Canada. Dès 9 ans.

— Marie Allard, La Presse

Avoir un chien

L’envie d’avoir un chien (et un dessin plutôt raté) amène Pétrole dans des aventures cocasses. Plutôt drôles et un poil irrévérencieux, les protagonistes rendent l’histoire charmante et amusante.

Les quiquoi et le chien moche dont personne ne veut, texte de Laurent Rivelaygue, illustrations d’Olivier Tallec, Éditions Actes Sud Junior. Dès 6 ans.

— Christian Geiser, La Presse

Pour les ados

Aventures en Amérique

Cette histoire commence en Louisiane, en 1904. Quatre enfants des bayous – P’tit Trois (troisième enfant de sa famille), Eddie, Julie et son frère Min, pour Minuscule – trouvent 3 $. Une jolie somme, à l’époque. C’est le début d’un grand périple, qui les mènera jusqu’à Chicago, en canot, en bateau à vapeur, puis en train de marchandises. Cette brique plaira aux jeunes qui rêvent d’aventures. 

Le célèbre catalogue Walker & Dawn, texte de Davide Morosinotto, traduction de l’italien de Marc Lesage, éditions L’École des loisirs. Dès 12 ans.

En lice pour le Prix jeunesse des libraires du Québec 2019, catégorie 12-17 ans hors Québec.

— Marie Allard, La Presse

La route des indices

Des ombres inquiétantes, un mouchoir ensanglanté et un alarmant message, glissé à son insu dans sa poche, font craindre le pire à Normand Gallo. Mais qui est donc derrière tout ça ? Est-ce une sinistre plaisanterie ou les faits d’un vieil ennemi qui vient le hanter le bédéiste ? Le mystère s’accentue encore quand sa femme disparaît et qu’une timide étudiante tente tant bien que mal de l’aider à dénouer cette scabreuse énigme. Ce court roman mené avec rythme entretient le suspens jusqu’à la fin. 

À tombeau ouvert, Laurent Chabin, éditions Hurtubise, dès 12 ans.

— Christian Geiser, La Presse

Bandes dessinées et documentaires

Patte de lapin malchanceuse

Boni n’a pas beaucoup de chance. Tant mieux pour le lecteur, qui assiste toutes les trois cases aux pires catastrophes et autres déconvenues qui s’abattent sur le lapin. Il faut dire qu’il est particulièrement mal encadré pour faire le dur apprentissage de la vie. Léger et divertissant. À noter : derrière Boni se cache Ian Fortin, rare Québécois chez Dupuis.

Boni, tome 2. Un papy farceur, scénario et dessins d’Ian Fortin, éditions Dupuis. Dès 10 ans.

— Christian Geiser, La Presse

Une fiction qui dépeint bien la réalité

« Le jour où ça a commencé à merder. » C’est ainsi que Lila décrit ce moment où elle s’est aperçue que ses seins poussaient. Elle avait envie de rejoindre ses potes, de jouer au foot, pas de grandir. Ce roman graphique illustré à l’aquarelle permet de partager à la fois le tourment et l’évolution de Lila, qui voudra qu’on l’appelle Nathan, et de ses parents. C’est « la fiction d’une très belle histoire vraie », qui permet de mieux comprendre la dysphorie de genre.

Appelez-moi Nathan, scénario de Catherine Castro, dessins de Quentin Zuitton, éditions Payot Graphic. Dès 13 ans.

— Marie Allard, La Presse

Adieu, pitou

Pour un enfant, dans bien des cas, perdre un chien, un chat ou un oiseau représente sa toute première expérience face à la mort. D’où l’importance de bien l’accompagner à travers ce tourbillon d’émotions. Le deuil de mon animal de compagnie, d’Annique Lavergne, psychologue, se veut un album d’activités et de souvenirs pour apprivoiser ce douloureux deuil. L’enfant est ici invité à se remémorer tous les bons coups de son animal et à exprimer ses émotions.

Le deuil de mon animal de compagnie, album d’activités et de souvenirs pour apprivoiser la perte, textes d’Annique Lavergne, illustrations d’Yves Dumont, Les Éditions Petit Homme. Dès 6 ans.

— Silvia Galipeau, La Presse

La petite Mary

La petite Mary vivait dans un village sans téléphone ni électricité. Elle avait cinq frères et sœurs, en plus de six demi-frères et demi-sœurs. C’était normal, en Gaspésie, à la fin des années 1800. Cet album aux charmantes illustrations pastel est parfait pour initier les enfants à la vie de La Bolduc, première auteure-compositrice du Québec. Ses difficultés sont atténuées, mais pas ses efforts, ni sa réussite.

La petite fille qui devint La Bolduc, texte de Lucie Papineau, illustrations de Caroline Hamel, éditions Auzou. Dès 4 ans.

— Marie Allard, La Presse

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