Santé
Besoin de donneurs
Plus de 325 000 Québécois sont inscrits sur la liste des donneurs de sang. Michel Lalonde, 65 ans, habite à Valleyfield. Il se rend régulièrement au centre Globule du DIX30 ou de la Place Versailles. Il en est à son 186
don.6 jours
Délai nécessaire entre les dons de plasma, contrairement à 56 jours pour les dons de sang
8 dons
Héma-Québec espère que les donneurs de plasma fassent au minimum huit dons par an. Avec les délais de 6 jours, ils ont la possibilité d’en faire 52.
55 %
Proportion du plasma dans le sang. Lors d’un don de sang total, 500 ml sont prélevés au donneur, donc un peu plus de 250 ml de plasma. Un don de plasma par aphérèse permet de prélever directement entre 500 et 700 ml de plasma.
Lors d’un don par aphérèse, il est possible de prélever deux, voire trois fois plus de plasma que lors d’un don de sang total. Les centres Globule DIX30 et Laurier possèdent quelques machines de don par aphérèse. Le centre Plasmavie de Trois-Rivières y est consacré.
Une fois le don terminé, le plasma et les échantillons de sang recueillis lors du don sont envoyés au laboratoire de qualification afin de déterminer le groupe sanguin du donneur et de dépister la présence d’infections. Quand le don est conforme, il est envoyé aux hôpitaux pour les transfusions ou aux sociétés pharmaceutiques pour la fragmentation (fabrication de médicaments). Dans le deuxième cas, la société pharmaceutique renvoie le produit fini à Héma-Québec qui l’achemine vers les hôpitaux.
Tous les mois, Lili-Anne Tellier, 12 ans, et son petit frère Louis, 8 ans, se rendent à Sainte-Justine pour recevoir une transfusion d’immunoglobulines. Une routine à laquelle ils devront se plier toute leur vie. Ils sont immunodéficients, de sorte que leur moelle osseuse ne produit pas assez d’anticorps.
« C’est bien d’avoir de plus en plus d’utilisations pour les immunoglobulines. Par contre, pour les patients qui sont immunodéficients comme Lili-Anne et Louis, ceux pour qui la seule solution réside dans les immunoglobulines, cette avancée scientifique-là est très stressante, explique Marie-Claude Levasseur, infirmière clinicienne en immunologie-rhumatologie de l’hôpital Sainte-Justine. Ils savent qu’une partie des immunoglobulines qui pourraient leur être destinées servira au traitement d’autres pathologies pour lesquelles on a un paquet d’autres solutions, alors que pour eux, il n’y a pas de plan B. »