Ça bouge sur la Rive-Sud ! Voilà que la bande d’A5, qui accumule les projets réussis (Kampaï Garden, Jatoba, Mayfair, Flyjin, Apt. 200) passe au sud du fleuve, direction Boucherville. Avec un investissement de 1 million, Madame Bovary – qui a ouvert ses portes hier ! – se veut un restaurant de type « beer garden », campé dans un espace impressionnant, au design victorien feutré, création de la designer Amlyne Phillips. Pour se sustenter, une cuisine bistro à l’américaine signée par le chef Julien Messier (Quai roulant), avec 25 petits plats à partager au menu. L’endroit de 10 000 pi2 est situé dans l’ancien espace du Rack N Roll et gardera, comme à l’époque du bar sportif, des tables de billard et un espace consacré au karaoké. L’équipe – A5 s’est associée avec PA Bédard et Donavan Richard (ex-Rack N Roll) et Phil Grisé (Empire) pour ce projet – souhaite que l’endroit devienne une destination pour les gens des alentours qui ont l’habitude de traverser le pont pour leurs sorties. À moins que ce soit les Montréalais qui le traversent dans l’autre sens !

20-M, boulevard de Mortagne, Boucherville

Comment se démarquer dans Griffintown, où les restaurants pullulent ? En proposant une offre gourmande qui ne se trouve pas dans les parages. Et, selon Ludovic Marionnet (Marché de la Villette), c’est un bistro français qui manque au quartier. D’où l’idée de License IV, qui sert depuis la semaine dernière des classiques de ce type d’enseigne (tartares, charcuteries maison, tartiflette, onglet de bœuf, etc.), créations du chef Darryl Crumb, diplômé de l’école Cordon Bleu de Paris et ancien chef exécutif de l’hôtel Place d’Armes. Rien n’a été laissé au hasard pour nous plonger dans l’atmosphère d’une brasserie française, avec le décor d’inspiration rétro, très réussi avec ses touches de vert forêt et d’or, la musique française qui joue à toute heure du jour et les photos de Gainsbourg et d’autres vedettes de la chanson française qui parent les murs. Le tout accompagné d’un bon vin français (98 % sont des importations privées), évidemment ! On y sert aussi le dîner et les brunchs le week-end.

1524, rue Notre-Dame Ouest, Montréal

Un bar à l’étage, des dumplings qui sortent des sentiers battus, beaucoup de verdure et de lumière. Voilà, en substance, ce qui définit Suzanne, le nouveau projet d’Oliver Farley (Majestique), Charles Vaillancourt (Saint-Sacrement) et Éric Le François (Mimi La Nuit, Chez Victoire, Philémon). C’est dans la rue Duluth – qui connaît un nouveau souffle ces temps-ci avec la renaissance du Réservoir et l’ouverture de commerces comme le café Dispatch – qu’ils ont choisi de s’installer, dans l’ancien local occupé par le Perfecto. Les murs noirs disparaîtront pour laisser place à de grandes fenêtres, des puits de lumière et beaucoup, beaucoup de plantes, dans un design signé Manuel Bujold. Si l’endroit se définit comme un bar, on pourra y manger – et bien – grâce au chef Michael Madokoro (ancien sous-chef au Filet), qui y mitonnera des dumplings en plus de proposer un court menu de saison, avec une touche asiatique et gastronomique. Pour boire, une belle carte de vins et d’alcools de qualité signée par la sommelière et maître d’hôtel Joëlle Guimont. Ouverture prévue : fin du mois de mai.

20, rue Duluth Est, Montréal

Dans Villeray, Chez l’Éditeur, un petit café littéraire sympathique, est le projet de Québec Amérique. Situé à l’entrée des bureaux de l’éditeur, l’endroit propose café, viennoiseries, scones et soupe, et l’offre devrait se bonifier au fil du temps. Et on peut en profiter pour bouquiner dans la salle d’exposition de l’éditeur ou encore assister à l’enregistrement de Faut bien commencer quelque part, une émission en baladodiffusion enregistrée chaque mois devant public dans le café.

7240, rue Saint-Hubert, Montréal

La Grande Bibliothèque a enfin un restaurant digne de ce nom avec le bistro Le Parva, à la place de l’ancien Presse Café. Sur place, le chef Jean-Baptiste Defaut (Place Deschamps, à la Place des Arts) y propose des menus du jour de saison, qui changent toutes les semaines, tout en fraîcheur et fort délicieux, en plus de quelques choix de sandwichs et de salades pour les plus pressés.

475, boulevard De Maisonneuve Est, Montréal

La Société de développement touristique du Mille carré doré – un secteur délimité par René-Lévesque, le parc du Mont-Royal, Côte-des-Neiges et Robert-Bourassa – organise la première Semaine des restos Golden Montréal, qui se déroulera du 24 au 30 avril. Les restaurants participants (parmi eux : La Société, Thursday’s, Renoir, Le Beaux-Arts Restaurant) proposeront pour l’occasion des menus à prix fixe (de 25 $ à 40 $) pour le midi et le soir, et même le brunch.

Voilà une belle idée : le dernier jeudi du mois, Les Touilleurs s’associent avec le festival YUL EAT pour un atelier de « bonne chère et bons vins », chaque fois en association avec un chef différent et un spécialiste en vins ou spiritueux. Et ce, pour 14 participants seulement ! Le 27 avril, c’est le chef Hakim Rahal, du restaurant Provisions 1268, qui cuisinera bouchée, entrée, plat et finale sucrée sur le thème « Provisions du Chinatown », tandis que Julie Audette, de l’agence Le vin dans les voiles, s’occupera des accords. 

Prix : 150 $ par personne

Réservations : cuisine@lestouilleurs.com

152, avenue Laurier Ouest, Montréal

Après la semaine du taco, qui s’est tenue pour la première fois l’automne dernier à Montréal, le Mexique est de nouveau à l’honneur avec la semaine GourMéxique, dès aujourd’hui et jusqu’au 29 avril, une initiative du restaurant Mercado. Les cinq restaurants participants (Mercado, El Sabor de Mexico, Emiliano’s, La Serva et Casa Figueroa) ont créé pour l’événement un menu trois services à 35 $ mettant en vedette la cuisine mexicaine, au-delà des clichés.

Du 24 au 29 avril, J’aime mon café met en valeur la grande diversité que nous offrent les cafés indépendants de la province, pour la deuxième année de suite. Inconditionnels d’espresso à l’italienne et mordus de filtre fruité ne manquent plus de choix, au Québec, que ce soit à Montréal, à Québec, à Trois-Rivières ou à… Sept-Îles. En début de semaine, environ 125 commerces étaient inscrits à la liste des participants. Pour être admissibles, ils doivent servir du café provenant d’un « petit » torréfacteur indépendant. Disons qu’entre les 150 kg produits chaque semaine par Zab café et les 3500 kg par semaine de Barista, la notion de « petit » est bien relative ! Ensuite, les commerçants participants s’engagent à offrir un café sans lait à 1 $ (2 $ avec lait) le samedi 29 avril. Libre à eux d’organiser des ateliers, des démonstrations, des promotions en tous genres pendant la semaine. On se tient au courant des activités en consultant le site de l’événement. Demain, les festivités sont lancées au Dépanneur Café, avec le Barista Jam. À compter de 9 h 30, des professionnels du latte, du cortado, du macchiato, etc. se relaieront pour préparer des infusions de toutes sortes. Le porte-parole de J’aime mon café, Jean-Michel Dufaux, sera sur place. — Ève Dumas, La Presse