Agriculture

Le bœuf québécois s’affiche 

Les producteurs de bœuf du Québec veulent que leur viande soit enfin reconnue dans les comptoirs des boucheries de la province. Le logo « Bœuf Québec » commence à faire son apparition chez certains bouchers et petits détaillants. « Nous sommes vraiment très heureux de ce projet, qui a été fait en utilisant les ressources existantes », dit Jean-Sébastien Gascon, coordonnateur du programme Partenaires Bœuf Québec, dont le principal partenaire pour l’instant est le grand distributeur alimentaire Colabor. Pour commencer, c’est la viande de 200 bœufs par semaine qui sera identifiée, et toutes les parties de l’animal seront valorisées. Certains restaurants, dont le montréalais Joe Beef et Chez Lionel, à Boucherville, vont également mettre du bœuf québécois à leur menu. Cette première étape permettra donc à 11 % de la production de bœuf québécoise de s’afficher clairement comme produit local. 

— Stéphanie Bérubé, La Presse

Mois de la nutrition

À quelle information peut-on se fier ?

Les informations sur l’alimentation pullulent en ligne. Difficile, dans un contexte où tout le monde a une opinion sur tout, de distinguer le vrai du faux. Quelques repères.

Quand il est question d’alimentation, on trouve un avis et son contraire sur l’internet et les médias sociaux. Afin de lutter contre cette désinformation et la confusion qu’elle génère, Les diététistes du Canada profitent du Mois de la nutrition pour mener une opération de sensibilisation.

Les gens ne savent plus sur quel pied danser, affirme la porte-parole de l’association, Nathalie Régimbal, qui rappelle l’importance de s’informer auprès de personnes compétentes : « Avant d’accepter en bloc l’information diffusée en ligne et dans les médias sociaux, le premier réflexe à développer est de questionner la fiabilité de la source », souligne la nutritionniste.

Les questions à se poser

Le site a-t-il un intérêt commercial ?

L’information est-elle signée, révisée ou vérifiée par un professionnel de la santé ?

Les solutions proposées semblent-elles miraculeuses ?

L’information est-elle basée sur des données médicales ou des opinions personnelles ?

Les allégations sont-elles appuyées par plusieurs études et non une seule ?

« Méfiez-vous des produits qui prétendent guérir une longue liste de maladies, conseille pour sa part la nutritionniste Shannon Cocker. Il n’y a pas de remède universel. » Les mots « purifier », « détoxifier », « cure » et « miracle » sont également signe qu’il pourrait y avoir anguille sous roche.

Quelques sources fiables

Les diététistes du Canada

Le site de l’association diffuse une information en nutrition au nom des 6000 diététistes qu’elle représente d’un océan à l’autre.

Santé Canada

Sur le site du gouvernement canadien, un onglet est consacré à la santé, notamment à l’alimentation et à la nutrition. À consulter pour connaître les mises en garde, règlements et dernières recherches sur l’alimentation.

Passeport nutrition

Mis sur pied par le Réseau Nutrition Familia, ce nouveau portail offre une information entièrement signée par des nutritionnistes. On compte aussi y offrir des cours en ligne et des webinaires, et développer une chaîne YouTube destinée aux nutritionnistes.

Saine alimentation Ontario

On y trouve des articles, des recettes et des outils interactifs pour la planification des menus, le tout chapeauté par des experts en nutrition. On peut également y poser des questions à des nutritionnistes.

Nutritionniste ou diététiste ?

Ces deux appellations sont utilisées pour désigner les professionnels formés en nutrition. Pour porter ce titre et exercer au Québec, le spécialiste doit faire partie de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ). Dans le doute concernant un problème relié à l’alimentation, ils sont les personnes à consulter.

Pour trouver un nutritionniste-diététiste : 

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