C’est l’écrivain David Grossman qui a remporté le prestigieux prix Man Booker pour son roman Un cheval entre dans un bar (Éditions du Seuil) paru en 2015. Grossman y parle de culpabilité et de reconstruction après un traumatisme. « Nous avons été époustouflés par la volonté de M. Grossman de prendre des risques tant sur le plan émotionnel que sur le plan stylistique : chaque phrase compte, chaque mot est important dans cet exemple suprême du métier d’écrivain », a déclaré le président du jury. — Nathalie Collard, La Presse

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C’est le créateur de la série dystopique Black Mirror, Charlie Brooker, qui l’a annoncé sur Twitter : à compter du 18 février prochain, on pourra lire l’adaptation littéraire de la célèbre série britannique. Dans un tweet plutôt ironique, il a écrit que « Black Mirror serait bientôt offert dans un nouveau format high-tech : le papier ». La maison d’édition Penguin Random House, qui publiera trois recueils de trois nouvelles en 2018 et 2019, a laissé entendre que des écrivains connus auraient accepté de participer au projet. Aucun nom n’a toutefois été confirmé. La quatrième saison de Black Mirror devrait être disponible sur Netflix plus tard durant l’année. On sait déjà que Jodie Foster et Rosemarie DeWitt tiendront chacune un rôle dans un des épisodes.

Chloé Sainte-Marie donnera le coup d’envoi de Poésie libre-service, activité organisée par l’organisme à but non lucratif La poésie partout, en collaboration avec L’itinéraire et Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Au programme de cette soirée : lectures publiques et dévoilement de la programmation estivale qui comprend entre autres une série d’ateliers de création. Des poètes-camelots de L’itinéraire seront aussi présents et réciteront des haïkus.

Quand ? Mercredi 21 juin, de 16 h à 17 h 30

Où ? Sur le parvis de la Grande Bibliothèque, à l’angle de la rue Berri et du boulevard De Maisonneuve. En cas de pluie, l’activité aura lieu à l’intérieur.

Le livre québécois était à l’honneur au Congrès des bibliothécaires de France qui se termine aujourd’hui à Paris. Au total, 23 maisons d’édition québécoises représentant un panorama des genres littéraires — essai, littérature jeunesse, fiction, conte, guide de voyage, etc. — étaient représentées au kiosque de Québec Édition.

« La mise à l’honneur du Québec au Congrès des bibliothécaires de France représente une occasion unique de tisser des liens plus étroits avec les bibliothécaires français et d’exposer toute la richesse de l’édition québécoise auprès de ce public particulier, un public qui peut grandement contribuer à faire connaître davantage outre-Atlantique les livres d’ici », a souligné le président de Québec Édition, Simon de Jocas.

Parmi les activités proposées aux visiteurs du salon : une rencontre avec l’écrivain Éric Dupont (La fiancée américaine), qui leur a parlé de littérature québécoise.

L’écrivaine canadienne Margaret Atwood vient de se voir attribuer le prix de la Paix décerné par l’Association des libraires et des éditeurs allemands. Créé en 1950, ce prix, remis pour une œuvre qui fait la promotion d’une idéologie pacifiste, ne vient pas seul. Il est accompagné d’une généreuse bourse de 25 000 euros (environ 38 000 $CAN). Il lui sera remis lors d’une cérémonie qui aura lieu dans le cadre de la Foire du livre de Francfort, le 15 octobre prochain. C’est une année faste pour Mme Atwood. Son roman La servante écarlate a été adapté pour le petit écran avec succès et, le 22 mai dernier, elle remportait le prix Franz-Kafka 2017 remis par la Société Franz Kafka, en République tchèque.