« Mal de gorge ? Prenez des pastilles au miel ! » Vraiment ?

Une erreur s’est glissée dans l’article « Mal de gorge ? Prenez des pastilles au miel ! Vraiment ? » publié hier dans Pause Santé. Il aurait fallu lire que certaines pastilles contiennent un analgésique local comme le phénol ou la benzocaïne et non la guaïfénésine, qui est un expectorant. Nos excuses.

Actifs au quotidien

Vélo-boulot-dodo

Mais comment fait-elle ? Souvent, voilà la première question qui surgit lorsqu’une personne arrive à concilier toutes ses obligations avec un entraînement assidu. Parce que tous les sportifs ont leurs secrets, Pause rencontre chaque semaine un mordu qui a décidé de faire de l’activité physique une priorité.

JOHN JOHNSTON

59 ans

Conseiller en financement du logement social

Le vélo fait partie de la vie quotidienne de John Johnston. Tous les jours, il parcourt 38 kilomètres pour se rendre au boulot et en revenir. De quoi garder la forme et apporter sa contribution pour l’environnement.

Avez-vous toujours été physiquement actif ?

Oui. Mais surtout depuis que mes parents m’ont oublié à l’école. À l’époque, c’étaient les familles qui transportaient les jeunes. À un moment donné, ma mère pensait que c’était l’autre famille qui me ramassait, et l’autre famille pensait que c’était ma mère. Quoi qu’il en soit, c’est à ce moment-là que je me suis dit qu’il fallait que je sois plus indépendant, et j’ai commencé à pédaler pour aller à l’école. J’avais 12 ou 13 ans, c’était déjà une bonne distance.

Vous avez continué à voyager en vélo ?

Oui. Il y a eu la crise du pétrole en 72-73. Ça a été la première sensibilisation sur la consommation du pétrole et l’utilisation de grosses voitures. Ces notions-là ont commencé à entrer dans ma tête. Ma famille est entrée là-dedans aussi. Nous n’avions pas de gros moyens. Être écologiques et économiques, souvent, ça va ensemble.

Quand avez-vous commencé à faire du vélo en hiver ?

J’ai fait mon premier hiver en vélo en 83-84. Ça prenait du courage pour faire ça. J’avais un vieux vélo à une vitesse. Je mettais de l’huile sur la chaîne, ce n’était pas beau, pas propre. Le vélo a quand même fini par rouiller de bord en bord. Je faisais une maîtrise en administration sociale à l’Université de Montréal. Saviez-vous que c’est en haut d’une montagne, cette maudite université-là ? Faire du vélo en hiver jusqu’à l’UdeM, c’était quelque chose.

Quand vous êtes entré sur le marché du travail, vous avez continué à utiliser le vélo ?

Toujours. J’ai été chanceux. Je travaillais dans le milieu communautaire. Ce n’était pas un milieu veston-cravate. Mon linge de travail n’était pas super fancy : j’étais capable de pédaler avec.

Encore maintenant, vous prenez le vélo pour vous rendre au bureau ?

Oui. Je fais 38 km aller-retour. Quand ils ont rénové l’immeuble où je travaille, ils ont mis des douches. Ils ont toutefois oublié de mettre un vestiaire. Je dois donc me cacher un peu pour me changer !

Pourquoi aimez-vous prendre le vélo pour aller au boulot ?

Mon petit entraînement est fait, j’arrive plus réveillé. Avec les douches ici, c’est comme un tout-inclus : j’arrive entraîné, éveillé et propre au bureau. Tu prends ton café et let’s go, on y va.

Y a-t-il des moments où vous êtes moins motivé ?

Je suis assez cartésien dans ma façon de penser. C’est juste comme ça, ça me tente ou ça ne me tente pas, j’y vais. Ça fait tellement longtemps que je fais ça que je suis organisé. Mais c’est sûr que quand il fait cinq degrés et qu’il pleut, comme cet automne, ça tente moins. Avec le changement d’heure et les journées plus courtes, il faut prévoir des lumières, il faut penser à les recharger. En hiver, il y a un paquet de choses qui sont un peu plus compliquées.

Est-ce que vous continuez à utiliser le vélo l’hiver ?

J’avais pris un break après la crise du verglas. J’avais changé d’emploi, c’était plus loin. Le vélo l’hiver, c’est stressant. Quand on fait juste de 15 à 20 minutes de vélo, ça va, mais vivre le stress pendant 45 minutes ou une heure, tu arrives plus fatigué au boulot. J’ai recommencé, mais je regarde dehors et je regarde la météo. Si l’asphalte est blanc, je ne pédale pas. S’il fait en bas de-10 degrés, je ne pédale pas. Je me donne deux paramètres pour le confort et la sécurité.

Est-ce que vous faites d’autres sports ?

Je fais surtout du vélo. Je ne fais pas de natation, de course ou d’autre chose. Mon corps aime les choses plus tranquilles. Mes genoux me disent : ne saute pas trop là-dessus. Alors, je fais de la marche. C’est un exercice pour les bipèdes, c’est naturel. On a un petit pitou (un yorkshire), on l’amène partout. Si la marche devient difficile, on le prend dans nos bras. Ce n’est pas compliqué.

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