trois bébés trouvés morts en 2017

Une femme plaide coupable d’homicide involontaire sur un de ses nouveau-nés

Une femme dans la vingtaine a plaidé coupable à une accusation d’homicide involontaire pour la mort de son propre enfant, hier, à la suite d’une affaire sordide qui avait eu lieu dans une petite maison de Sainte-Marthe-sur-le-Lac en octobre 2017. L’accusée s’est aussi reconnue coupable d’avoir fait disparaître les cadavres de deux autres de ses enfants dans l’intention de cacher le fait qu’elle avait donné naissance.

Au total, trois bébés sont morts dans cette affaire. Un autre est toujours en vie, mais n’est plus sous la garde de sa mère. L’accusée a plaidé coupable à une quatrième accusation, concernant l’enfant encore vivant : elle a « rendu la demeure impropre à [sa] présence » et a « mis en danger [ses] mœurs ».

Derrière la baie vitrée, la femme, dont on ne peut dévoiler l’identité en raison d’une ordonnance de non-publication, n’a prononcé qu’un seul mot, à quatre reprises : « Coupable », a-t-elle dit, en réponse aux accusations formulées par le juge James Brunton.

Les accusations auxquelles la mère a plaidé coupable contrastent avec les accusations initiales dans ce dossier. Au départ, la femme était visée par six chefs d’accusation, dont trois pour meurtre prémédité à l’endroit de ses trois enfants.

Dans des sacs de plastique

L’histoire avait attiré l’attention pour son caractère scabreux. Cœurs sensibles s’abstenir.

Le 15 octobre 2017, la femme de Sainte-Marthe-sur-le-Lac s’est présentée à l’hôpital de Saint-Eustache à la suite d’une hémorragie vaginale.

La gynécologue de garde s’aperçoit alors que la jeune femme vient d’accoucher, mais ne voit aucun signe de la présence du bébé et la mère n’en fait pas mention. La médecin interroge l’accusée, mais celle-ci nie avoir accouché.

La police est immédiatement alertée. Des policiers de Deux-Montagnes partent à la recherche du nouveau-né chez l’accusée et remarquent des traces de sang dans la salle de bain. Le bébé reste introuvable.

Les enquêteurs des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec prennent le dossier en charge et retournent sur les lieux. Le bébé est découvert au sous-sol de la résidence, dans la salle de lavage, dans une cuve, sous le lavabo. Durant la perquisition, deux autres bébés sont retrouvés, aussi dans une cuve, enveloppés dans des sacs de plastique.

Vivant à l’accouchement

L’autopsie effectuée le lendemain établit que le premier bébé était vivant au moment de l’accouchement. Pour ce qui est des cadavres des deux autres bébés, la procureure Caroline Lafleur a expliqué devant la cour hier qu’« en raison de leur état, la preuve ne peut être faite hors de tout doute raisonnable qu’ils étaient vivants ».

Autrement dit, c’est l’impossibilité de prouver que les deux bébés trouvés dans les sacs de plastique étaient vivants au moment de l’accouchement qui aurait mené à la modification des accusations contre la femme.

Son partenaire d’alors n’est pas impliqué dans le dossier. En 2017, celui-ci a nié avoir été au courant des grossesses de sa partenaire.

Le juge James Brunton a demandé qu’un rapport soit produit sur la situation psychologique de l’accusée. La rédaction du rapport a été confiée à Sylvain Faucher, psychiatre qui a aussi été impliqué dans le procès du tueur Alexandre Bissonnette. Ce rapport sera utilisé lors des plaidoiries sur la peine à imposer. Celles-ci se tiendront le 25 octobre au palais de justice de Saint-Jérôme.

Meurtres en Colombie-Britannique

La chasse à l’homme se déplace vers l’est

La chasse à l’homme pancanadienne continue pour retrouver deux jeunes hommes accusés de l’homicide d’un sexagénaire et soupçonnés des meurtres de deux autres personnes en Colombie-Britannique. 

Les deux suspects, Kam McLeod, 19 ans, et Bryer Schmegelsky, 18 ans, ont été accusés hier du meurtre d’un homme, identifié en soirée comme étant Leonard Dyck, de Vancouver. Sa dépouille a été retrouvée quatre jours après le meurtre de l’Australien Lucas Fowler, 23 ans, et de sa copine américaine Chynna Deese, 24 ans, dont les corps avaient été retrouvés le 15 juillet dernier sur une route isolée près de Liard Hot Springs, dans le nord de la Colombie-Britannique. Ils ont été tués par balles.

Le corps de M. Dyck a été découvert près de la camionnette incendiée des deux suspects, à 470 km de la première scène de crime.

Les deux accusés auraient pris la fuite vers l’est. Hier, la Gendarmerie royale du Canada a confirmé avoir retrouvé lundi près de Gillam, au Manitoba, le véhicule incendié à bord duquel ils avaient été vus. La découverte a mené au déploiement de ressources supplémentaires dans la région.

La GRC mène des recherches intensives et a érigé un barrage routier dans les environs de Gillam. Des photos des deux jeunes hommes, avec la mention « Ne pas approcher », ont aussi été largement diffusées. Ils sont considérés comme dangereux.

La région de Gillam est composée « de marécages et de forêts denses » et est parfois visitée par des ours polaires, a souligné Dwayne Forman, maire de cette bourgade de 1200 habitants, sur la chaîne CBC.

« Une seule route y mène et permet d’en sortir », a-t-il précisé.

« Mission suicide »

Si l’étau semble se resserrer, le père d’un des suspects est convaincu que les deux jeunes hommes ne se laisseront pas appréhender. Il a décrit la cavale de son fils et de son copain de longue date comme une « mission suicide ». « [Mon fils] veut mettre fin à sa douleur, a dit Alan Schmegelsky à La Presse canadienne. Ils vont partir dans un éclat de gloire. »

Keith McLeod a quant à lui décrit son fils Kam comme « un jeune homme gentil, attentionné et bienveillant » et souhaite pouvoir « aller au fond de cette histoire ».

Kam McLeod et Bryer Schmegelsky ont d’abord été considérés comme deux disparus, avant d’être publiquement identifiés comme suspects dans l’affaire des meurtres mardi.

Les deux amis ont grandi à Port Alberni, dans l’île de Vancouver. Ils auraient été en route vers le Yukon pour trouver du travail lorsque les meurtres ont eu lieu. Ils auraient été vus en Saskatchewan dimanche.

La police a demandé l’aide du public et cherche notamment un témoin qui aurait été vu en train de parler avec Lucas Fowler et Chynna Deese le 14 juillet sur la route de l’Alaska.

— Avec La Presse canadienne, l’Agence France-Presse et thestar.com

Des rapprochements entre les groupes criminels du Québec et de l’Ontario ?

Un nouvel incident survenu en début de semaine à Hamilton, en banlieue de Toronto, renforce l’hypothèse d’une certaine collaboration entre des clans des mafias ontarienne et québécoise.

Vers 16 h 30 lundi, une Mercedes transportant trois individus a circulé sur le boulevard St. Clair, devant la résidence de Pat Musitano, important chef de clan de la mafia ontarienne – autrefois lié aux Siciliens – qui a échappé à une spectaculaire tentative de meurtre en avril dernier.

Vraisemblablement inquiété par le passage de ce véhicule suspect, un homme de 76 ans, qui se trouvait à bord d’une voiture de marque Buick garée dans l’entrée de la résidence de M. Musitano, a appuyé sur l’accélérateur et l’a percuté.

À la suite de l’impact, les trois occupants de la Mercedes, dont l’un portait un masque, ont pris la fuite à pied en retirant des vêtements, abandonnant leur véhicule sur place. Le septuagénaire qui conduisait la Buick a été blessé légèrement. Il a refusé de collaborer avec les enquêteurs.

Plus tard, un individu se décrivant comme le propriétaire de la Mercedes s’est présenté aux policiers. Il a été arrêté et accusé de complot pour meurtre et d’avoir quitté la scène d’un accident.

On ne connait pas pour le moment l’identité de l’homme qui est âgé de 25 ans, habite l’arrondissement Saint-Hubert à Longueuil et n’aurait pas d’antécédent criminel au Québec.

Le jeune homme n’a pas été très coopératif et a été relâché sous conditions, en attendant la suite des procédures. Il a également été établi que le véhicule Mercedes provient de l’arrondissement Saint-Hubert.

La police de Hamilton enquête sur cette affaire qui semble montrer l’existence de liens ou, à tout le moins, un nouvel échange de services entre des groupes criminels ontarien et québécois.

Main-d’œuvre québécoise

C’est au moins le quatrième événement en deux ans dans lequel un criminel ontarien est visé et où les suspects auraient un lien avec le Québec.

Les policiers avaient observé des suspects à bord d’une voiture immatriculée au Québec avant qu’Angelo Musitano, frère de Pat, soit assassiné, le 2 mai 2017.

Le 30 janvier dernier, le neveu de l’ancien chef de la mafia montréalaise Paolo Violi, Cece Luppino, a été assassiné chez lui à Hamilton par un suspect que la police croit être un Québécois.

Ces derniers mois, quatre Montréalais ont été arrêtés et accusés du meurtre de Michael Deabaitua-Schulde, un Hells Angel de 32 ans tué le 11 mars dernier alors qu’il sortait d’une salle d’entraînement de Mississauga.

Une source a confié à La Presse que le recours à des Québécois pour des règlements de comptes en Ontario pourrait signifier un rapprochement entre des groupes criminels des deux provinces et avoir pour but de brouiller les pistes en utilisant la main-d’œuvre d’une autre province.

Plusieurs meurtres ou tentatives de meurtre sont survenus ces derniers temps au sein du crime organisé ontarien. Des sources évoquent une lutte de pouvoir entre des clans de la mafia et un conflit dans le milieu des paris sportifs.

Vers de nouvelles tensions ?

L’importante opération Sindicato effectuée la semaine dernière par la police de York contre le clan Figliomeni, l’un des plus importants de l’Ontario, pourrait causer de nouvelles tensions.

La police de Hamilton affirme que les trois suspects de couleur noire qui se trouvaient à bord de la Mercedes ayant été percutée devant la résidence de Pat Musitano lundi sont âgés de 25 à 30 ans. Deux d’entre eux mesurent environ 6 pi et sont décrits comme ayant un corps athlétique.

Pour toute information pouvant mener à l’arrestation des suspects, communiquez avec la police de Hamilton en composant le 905 546-2458.

Pour joindre Daniel Renaud, composez le 514 285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@lapresse.ca ou écrivez à l’adresse postale de La Presse.

Actualités

Des chercheurs de McGill et de Harvard créent un pansement gélatineux pour refermer les plaies

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Une languette gélatineuse de quelques millimètres d’épaisseur pourrait devenir le nouveau pansement de choix pour les plaies ouvertes. Cette matière solide, mais élastique, a été conçue par des chercheurs de l’Université Harvard et de l’Université McGill pour refermer les plaies plus rapidement que les pansements ordinaires.

Les pansements traditionnels comme les gazes ou les ouates maintiennent l’humidité au niveau de la plaie et la protègent des infections avec un agent antimicrobien. Ils aident à la guérison, mais le processus est lent et passif. Des chercheurs de Harvard et de McGill ont conçu un pansement qui participe activement à la guérison. Dans une étude, publiée dans Science Advances, ils démontrent l’efficacité de celui-ci pour refermer les plaies cutanées chez la souris.

Le pansement est fabriqué à partir d’hydrogel, une substance gélatineuse constituée à 90 % d’eau. La bande gélatineuse s’attache sur la peau autour de la plaie grâce à une sorte de colle biologique. Avec la chaleur corporelle, l’hydrogel va expulser de l’eau et réduire son volume. Le pansement va alors se contracter et entraîner la peau avec lui pour refermer la plaie. L’eau expulsée maintient l’humidité sur la plaie, et comme les pansements traditionnels, la bande d’hydrogel a des propriétés antimicrobiennes. Des nanoparticules d’argent libèrent des ions qui combattent les infections.

Inspiré par la nature

Pour fabriquer leur pansement, les chercheurs se sont inspirés de la cicatrisation chez les embryons. « Les embryons ont un super pouvoir de cicatrisation. Avant la naissance, les cellules de la peau qui entourent la plaie peuvent créer une sorte de câble de protéines qui les relie entre elles. Ce câble se resserre et rapproche les parois de la plaie pour la refermer. La peau d’adulte perd cette capacité de contraction », explique Jianyu Li, ingénieur mécanique à l’Université McGill et coauteur de l’étude.

Le principe exploité par la bande d’hydrogel pourra être utilisé pour soigner d’autres types de plaies, comme des lésions sur le foie ou le cœur. « Pour des usages à l’intérieur du corps, on pourrait faire en sorte que le pansement se dissolve avec le temps afin d’éviter une seconde opération », avance le chercheur. La bande d’hydrogel pourrait remplacer à terme les points de suture.

Solution abordable

D’après Jianyu Li, les médicaments et thérapies cellulaires développées pour accélérer la cicatrisation peuvent avoir des effets secondaires. Ils sont aussi assez coûteux à produire, contrairement aux pansements en hydrogel. « Notre matière utilise des polymères qui peuvent se retrouver en abondance dans la nature. En plus, nous pouvons tirer avantage de la température corporelle, sans avoir besoin d’une source de chaleur extérieure pour contracter le pansement », soutient-il.

L’efficacité du pansement a été testée chez la souris, dont les propriétés de contraction ressemblent davantage à celles des embryons. Les chercheurs ont tenu compte de cette différence de peau dans leur étude. Ils ont attaché un anneau de caoutchouc autour de la plaie qui limite la contraction de la peau de la souris afin qu’elle se comporte plus comme celle d’un humain adulte. Les chercheurs devront tester leur pansement sur de plus gros animaux comme le porc avant de faire des tests cliniques chez l’humain.

Possession d’arme

Vladimir Laguerre condamné à quatre ans d’emprisonnement

Vladimir Laguerre, reconnu coupable récemment de possession d’un pistolet chargé, a été condamné à quatre ans d’emprisonnement, vendredi dernier. Laguerre, 29 ans, est détenu depuis son arrestation il y a deux ans, si bien qu’en soustrayant la détention préventive, durant laquelle chaque jour compte pour un jour et demi, il lui reste 15 mois et 23 jours à purger. Toutefois, Laguerre fait toujours l’objet d’une autre accusation de possession d’arme, puisqu’un pistolet avait été trouvé chez lui six mois après sa première arrestation. Laguerre avait été écouté par les policiers dans le cadre d’une importante enquête baptisée Mazout visant à résoudre le meurtre d’Angelo D’Onofrio, un client innocent tué dans un café italien de Montréal en juin 2016, et celui d’Ali Awada, commis en janvier 2017. — Daniel Renaud, La Presse

toronto

Une ministre égyptienne suggère d’égorger les dissidents

La ministre de l’Immigration de l’Égypte, Nabila Makram, suscite la polémique après avoir mis en garde à Toronto les dissidents égyptiens, lançant que « si quelqu’un [disait] du mal » de l’Égypte, il serait égorgé. « Si quelqu’un dit du mal de notre pays, on lui fait quoi ? On coupe », a-t-elle lancé en faisant signe de sa main de trancher sa gorge, déclenchant les rires de la salle lors de ce discours tenu dimanche au cours d’une soirée privée réservée aux membres de la diaspora égyptienne de Toronto. L’une des vidéos relayant cette séquence sur Twitter dénombrait hier plus de 144 000 vues. Mohamed Kamel, membre du conseil d’administration de la Coalition égyptienne canadienne pour la démocratie, interrogé par Radio-Canada, a estimé mardi que ces propos étaient « très dangereux et inacceptables ».

— Agence France-Presse

Incendies de forêt

Quarante-deux pompiers québécois envoyés en Alberta

Les incendies de forêt font rage en Alberta et 42 pompiers forestiers québécois seront envoyés aujourd’hui dans la province afin de prêter main-forte à leurs confrères. Depuis le printemps, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a envoyé environ 160 pompiers en Alberta, à la demande de la province. « Ces échanges sont très importants dans notre système de protection contre les incendies, souligne le porte-parole de la SOPFEU, Stéphane Caron. Cette année, c’est nous qui envoyons des effectifs. L’an dernier, nous avons eu beaucoup d’aide des autres provinces et d’États américains. » En date d’hier matin, l’Alberta comptait 56 incendies de forêt actifs, dont 10 étaient classés « hors de contrôle ». Depuis le début de la saison, quelque 854 000 hectares ont brûlé, selon les chiffres officiels de la province.

— Janie Gosselin, La Presse

Actualités

L’immigration et le multiculturalisme mèneraient « à la violence », affirme Maxime Bernier

Le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, a cogné à nouveau sur le clou de l’immigration lors d’un discours devant des partisans gonflés à bloc, hier soir, à Mississauga. S’engageant à diminuer à 100 000 ou 150 000 le nombre d’immigrants acceptés chaque année au Canada, le chef du PPC a dit vouloir briser les tabous et débattre sans censure de l’immigration. « Aussitôt qu’on soulève une inquiétude sur les niveaux d’immigration, quelqu’un nous accuse de propager des opinions anti-immigrantes et d’être racistes ou xénophobes », a-t-il déclaré d’entrée de jeu. Il a dénoncé l’« immigration de masse » et le « multiculturalisme extrême », affirmant que ces politiques mèneraient à des « conflits sociaux et potentiellement à la violence », en plus d’identifier « l’islamisme ou l’islam politique » comme une menace à « nos valeurs et notre façon de vivre ».

— La Presse canadienne

Actualités

Mort d’Yves Jasmin, relationniste d’Expo 67

Yves Jasmin, qui a dirigé l’information, la publicité et les relations publiques d’Expo 67, est mort mardi à l’âge de 97 ans. Ses trois enfants, Élisabeth, Claude et Pierre, ont annoncé sa mort dans un communiqué envoyé hier. « En ses derniers jours souffrants, Yves a vivement impressionné personnel soignant et famille immédiate par sa douce acceptation, faite de sagesse et de sérénité devant la mort », ont-ils écrit. M. Jasmin a été cinéaste à l’Office national du film du Canada avant de devenir journaliste, puis relationniste dans les années 50. Après le succès d’Expo 67, il a été nommé officier de l’Ordre du Canada et a reçu la plus haute distinction de la Public Relations Society of America. En 1997, M. Jasmin et Philippe de Gaspé-Beaubien ont été nommés citoyens d’honneur de la ville de Montréal.

— Janie Gosselin, La Presse

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