Les possibles successeurs

Chris Alexander

MINISTRE DE L’IMMIGRATION ET DE LA CITOYENNETÉ

Parfaitement bilingue, Chris Alexander était ambassadeur du Canada à Kaboul, en Afghanistan, quelques années avant de faire son entrée en politique. M. Alexander pourrait être le principal candidat venant de l’Ontario dans une course au leadership, bien que sa défaite hier dans la circonscription d’Ajax soit un obstacle de taille. Âgé de 47 ans, M. Alexander était vu comme une étoile montante du Parti conservateur avant de trébucher dans le dossier de la crise des migrants durant la campagne électorale.

Les possibles successeurs

James Moore

ANCIEN MINISTRE DE L’INDUSTRIE

À l’instar de Peter MacKay, James Moore a choisi de quitter la politique fédérale afin de consacrer plus de temps à sa jeune famille. Sa décision, annoncée en juin, avait pris tout le monde au dépourvu. M. Moore a été élu pour la première fois en 2000. Bilingue et originaire de la Colombie-Britannique, M. Moore n’est âgé que de 39 ans. Il est issu de la branche progressiste du Parti conservateur, s’étant prononcé en faveur du mariage gai, par exemple. Avant d’être au ministère de l’Industrie, M. Moore s’est fait les dents au ministère du Patrimoine.

Les possibles successeurs

Jason Kenney

MINISTRE DE LA DÉFENSE

Dans les rangs conservateurs, Jason Kenney est vu comme le meneur incontestable parmi les candidats qui pourraient succéder à Stephen Harper. Élu pour la première fois aux Communes en 1997 et âgé de 47 ans, M. Kenney est un bourreau de travail et s’est bâti un réseau d’organisateurs impressionnant dans toutes les régions du pays, notamment au sein des communautés ethnoculturelles de la grande région de Toronto. Depuis son arrivée au cabinet, M. Kenney, qui s’exprime fort bien en français, a acquis la réputation d’un ministre influent qui maîtrise parfaitement ses dossiers.

Les possibles successeurs

Peter MacKay

ANCIEN MINISTRE DE LA JUSTICE

Élu pour la première fois en 1997, Peter MacKay a choisi de ne pas briguer les suffrages aux élections du 19 octobre afin de consacrer plus de temps à sa jeune famille. Âgé de 53 ans, M. MacKay était chef du Parti progressiste-conservateur avant la fusion de ce parti avec l’Alliance canadienne pour créer le Parti conservateur en 2004. Plusieurs estiment qu’il a quitté la politique fédérale pour mieux revenir un jour. Durant le règne des conservateurs, cet avocat de la Nouvelle-Écosse a aussi été ministre des Affaires étrangères et ministre de la Défense avant de se faire confier la Justice en 2013.

Les possibles successeurs

Maxime Bernier

MINISTRE D’ÉTAT AUX PETITES ENTREPRISES

Élu par d’imposantes majorités dans sa circonscription de Beauce depuis son entrée en politique fédérale en 2006, Maxime Bernier jouit d’une bonne réputation chez les conservateurs partout au pays qui prêchent la responsabilité fiscale. Il s’est aussi bâti un réseau au sein du mouvement conservateur qui croit que l’avenir du parti passe par la sélection d’un chef issu du Québec. M. Bernier a été ministre de l’Industrie et des Affaires étrangères avant d’être écarté du cabinet au printemps 2008. M. Bernier est reconnu pour son indépendance d’esprit au sein du gouvernement Harper.

Les possibles successeurs

Brad Wall

PREMIER MINISTRE DE LA SASKATCHEWAN

Un des premiers ministres les plus populaires parmi les leaders provinciaux, Brad Wall a nié avoir un intérêt pour la politique fédérale même s’il a commencé à suivre des cours de français. Cela n’empêche pas certains militants conservateurs de le voir dans leur ligne de mire. Ces militants croient que M. Wall pourrait être un chef imposant en raison de son charisme et de ses talents pour bien sentir l’humeur de l’électorat. Mais la qualité de son français demeure un point d’interrogation.

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