Chronique

Jay Du Temple en Occupation double !

Il est jeune, allumé, drôle, beau bonhomme, a de l’esprit et plaît à la clientèle de milléniaux – et leurs aînés – qui se brancheront sur Occupation double en octobre sur les ondes de V.

L’humoriste barbu et chevelu Jay Du Temple, 25 ans, vient de parapher un contrat avec les Productions J de Julie Snyder et le Groupe V Média pour devenir le prochain animateur de ce jeu de séduction exotique, me rapportent des taupes bien branchées.

Il succédera ainsi à Éric Salvail, Joël Legendre, Pierre-Yves Lord et Sébastien Benoit. Selon mes informations, Jay Du Temple, qui collabore présentement aux émissions Code F. et Code G. à Vrak, a d’abord hésité, mais s’est laissé convaincre par Julie Snyder, qui orchestre cette costaude téléréalité pour V. Quand la démone veut quelque chose, elle abandonne rarement. C’est d’ailleurs Julie Snyder qui aurait poussé fort pour faire valoir la candidature de Jay Du Temple auprès des patrons du réseau, me dit-on.

Au départ, Jay Du Temple a passé les auditions pour un poste d’analyste pour le talk-show d’après-match d’Occupation double, qui porte le titre temporaire OD+ et qui décortiquera les meilleurs et les pires moments des célibataires en goguette à Bali, en Indonésie.

« Il nous a charmés. On a eu un gros coup de cœur pour lui. Il connaissait très bien la franchise d’Occupation double. On veut tabler sur son côté pétillant et sur sa fraîcheur », confie le directeur des programmes de V, Jacques Mathieu.

De tous les noms d’animateurs pressentis qui ont circulé depuis l’annonce de la résurrection d’OD, Jay Du Temple est celui qui tombe le plus sous le sens.

Il a l’âge des futurs participants. Il est vite sur ses patins. Il est très actif sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram, où ses « stories » sont très rigolotes. Sur papier, il est parfait pour pimenter les soupers d’élimination.

Et entre vous et moi, ça va faire du bien de voir un visage de la relève sur une grande chaîne conventionnelle.

Sorti de l’École nationale de l’humour en 2013, en même temps que Katherine Levac et Mehdi Bousaidan, Jay Du Temple, Jérémy Du Temple-Quirion de son vrai nom, signe des chroniques dans le magazine Urbania (il a une très belle plume, pleine de sensibilité), apparaît dans Like-moi ! à Télé-Québec et a fait quelques visites à Esprit critique cet hiver sur ARTV.

Avec sa sœur Laurie, qui est son agente, Jay Du Temple a lui-même orchestré sa mini-tournée de spectacles, sans l’appui d’une grosse agence. Son horaire a complètement été libéré pendant la période du tournage d’Occupation double, qui s’enclenchera à la fin de l’été.

Fin des duels à La voix

La troisième et dernière ronde des duels de La voix s’est conclue dimanche soir avec une émission très ordinaire, où les choix de la coach Isabelle Boulay ont de nouveau piqué au vif – voire choqué – les téléspectateurs.

Après avoir conservé le métalleux Louis-Paul Gauvreau la semaine dernière, et ainsi sacrifié Rose Langis, qui avait pourtant « une des voix les plus volontaires [qu’elle ait] entendues de [sa] vie », la rousse chanteuse a gardé dans la course Alexandre Farina, probablement le candidat le moins intéressant toujours en lice.

Isabelle Boulay croit-elle vraiment que ce concurrent de 38 ans a ce qu’il faut pour triompher ? Pas moi. C’était pénible à entendre.

Le plus grand frisson de la soirée nous a été procuré par Michaël et Emy Harvey-Fournier sur Que je t’aime de Johnny Hallyday. Encore une fois, Marc Dupré a orchestré la meilleure bataille. Mention spéciale à Annabel Oreste, 15 ans, qui a été craquante après sa victoire sur Andy Bastarache.

Pour le reste, ce fut très moyen. Deux participants se sont même enfargés dans leurs paroles. Oups.

La semaine passée, l’épisode s’est ouvert avec un grand festival du criage sur Halo et Already Gone, gracieuseté de Margau et Joëlle Miller. Au secours, nos oreilles. Le duel entre Ludovick Bourgeois et Anthony Monderie-Larouche sur It’s My Life de Bon Jovi s’apparentait à une séance de karaoké du vendredi soir. Pénible.

C’est Isabelle Boulay qui a échafaudé le meilleur numéro avec la pièce Fais-moi un show de boucane des sœurs Boulay. Ça collait bien aux interprètes Annie Gaudreau-Roy et Émilie Allard.

Place aux chants de bataille dimanche. Plusieurs compétiteurs incongrus risquent de tomber au combat. On leur dit d’avance un beau bye-bye.

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