MIRROR’S EDGE CATALYST

Bien que la critique l’ait encensé à sa sortie, Mirror’s Edge n’a pas eu le succès commercial qu’il méritait. Espérons qu’avec cette suite, il en sera autrement. On y incarne Faith, une jeune messagère pro en parkour qui devra déjouer les plans d’un conglomérat impitoyable qui sévit sur la ville. Ici, pas d’arme, que de l’agilité, de la course, des sauts vertigineux et du combat à mains nues.  PC, PS4, Xbox One. 9 juin

MIGHTY NO. 9 

Non, vous n’avez pas la berlue, le personnage de Mighty No. 9 ressemble bien à Megaman. Ce dernier ne s’en cache pas et promet d’être son successeur spirituel. Il proposera donc un jeu de plateformes et d’action classique où le joueur contrôle un robot capable d’apprendre des capacités de ses ennemis. Un pouvoir tout simple qui lui permettra de sauver le monde.  Toutes les plateformes. 24 juin

THE TECHNOMANCER  

Un jeu de rôle de science-fiction offrant la possibilité au joueur de contrôler l’électricité sous plusieurs aspects. Notre personnage et son équipe font face à différentes menaces. Prenant ses racines de jeu de rôle au sérieux, chaque décision aura une répercussion sur la façon dont les autres interagiront avec nous.  PC, PS4, Xbox One. 28 juin

THE WITCHER III BLOOD AND WINE

The Witcher III a marqué bien des esprits l’an dernier. Avec cette extension, qui demande d’avoir le jeu Wild Hunt, l’aventure continue et se termine pour Gerald de Riv. Ce dernier repart donc à la chasse aux monstres dans une nouvelle région bien colorée. Les nobles y meurent de façon suspecte et notre héros devra trouver l’humain ou la créature coupable.  PC, PS4, Xbox One. Déjà sorti

TESTÉS ET GRANDEMENT RECOMMANDÉS

UNCHARTED 4 A THIEF’S END  

Cet épilogue aux aventures de Nathan Drake nous fait parcourir le monde à la recherche d’un trésor de pirate. Le meilleur titre de la série qui allie comme nul autre le cinéma et le jeu d’action. Une vraie perle. PS4. Déjà sorti

DOOM 

Ce célèbre jeu de tir à la première personne retrouve ses racines brutales, gore et nerveuses tout en offrant un visuel moderne. Le jeu parfait pour laisser notre cervelle de côté et plomber des centaines de démons. PC, PS4, Xbox One. Déjà sorti

OVERWATCH

Cette toute nouvelle licence de Blizzard offre un jeu de tir compétitif qui a tout pour plaire. Vingt-et-un personnages attachants et offrant chacun une jouabilité unique et accessible dans des joutes 6 contre 6. Du pur plaisir.  PC, PS4, Xbox One. Déjà sorti

JUSTE À TEMPS POUR LA RENTRÉE

NO MAN’S SKY 

Très attendu, No Man’s Sky était censé sortir à la fin juin, mais a été repoussé au mois d’août. Est-ce bon signe ? Nous l’espérons, car il permettra d’explorer l’espace et ses milliards de planètes créées entièrement de façon procédurale.  PC, PS4. 10 août

DEUS EX :  MANKIND DIVIDED 

Avec son nouveau moteur 3D, ce jeu d’action, d’infiltration et de rôles promet d’être encore plus immersif que son prédécesseur. On y reprendra le rôle d’Adam Jenson qui sera mêlé au conflit social entre humains et humains ayant subi des augmentations mécaniques.  PC, PS4, Xbox One. 23 août

Blizzard est une entreprise à part. De StarCraft à World of Warcraft en passant par Diablo, la boîte californienne réussit toujours à rassembler des millions de joueurs autour de ses créations. Cette fois, elle nous offre une nouvelle licence, Overwatch, un jeu de tir compétitif qui ne nous laisse pas indifférent.

Déjà au premier contact, Overwatch a un charisme fou. Son visuel similaire aux dessins animés de Pixar propose 21 personnages éclectiques tout aussi flamboyants qu’inspirants. Un mélange hétéroclite de héros où ninja, gorille lunaire, robots, cow-boy, chevalier, motard, pour ne nommer qu’eux, se côtoient étrangement sans dichotomie.

Bien que le jeu n'ait aucune trame narrative, Blizzard a créé plusieurs médias dérivés (bédés et courts métrages) offerts sur l’internet. Une panoplie de petits bouts d’histoires savoureuses qui donnent la chance aux joueurs d’en découvrir plus sur l’univers dans lequel évolue l’unité d’élite Overwatch. Le tout, comme le jeu, plaira aux grands comme aux plus jeunes.

L’EMBARRAS DU CHOIX

Côté jouabilité, Overwatch est un jeu de tir à la première personne où deux équipes de six joueurs s’affrontent. Ces joutes se déroulent dans 12 lieux bien différents, dont chaque centimètre carré est pensé pour offrir des échanges endiablés. Rien de plus compliqué. Le but reste aussi simple que d’exercer son emprise sur un point de contrôle.

Que ce soit pour défendre ou attaquer un convoi ou prendre possession d’un lieu, le travail d’équipe est la priorité.

La grande force d’Overwatch réside surtout en ses 21 personnages. Comme le font les jeux de style MOBA (Multiplayer online battle arena) tels DOTA 2 et League of Legends, chaque personnage offre une jouabilité unique qui change totalement la façon dont on aborde le jeu.

Dans les quatre catégories (Attaque, Défense, Tank et Soutien), chaque personnage a un rôle crucial afin de remporter la victoire. Certains seront plus rapides et fragiles, d’autres pourront atteindre des hauteurs et d’autres seront lents, mais de véritables forteresses. Le jeu va jusqu’à aider les joueurs à former une équipe équilibrée au début de la partie.

Le jeu permet également de changer de personnage pendant les rixes. Ce qui crée une grande dynamique tactique puisque les équipes doivent constamment s’adapter au changement de l’équipe adverse.

Les contrôles sont très accessibles pour le commun des joueurs. Chaque personnage offre deux ou trois façons d’attaquer ou de se protéger. Chacun a également un sort ultime. Par exemple, un ressuscitera tous les joueurs près de lui ou un autre projettera deux énormes dragons. Ces pouvoirs, qui créent presque à coup sûr des revirements, ne peuvent être utilisés qu’après un certain laps de temps. Il faut donc attendre le bon moment pour les utiliser.

Cette petite clique est réfléchie afin que les forces soient équilibrées et que les joueurs s’amusent le plus possible tout en gardant l’esprit de compétition vivant tout au long des joutes. Ce positivisme va jusqu’à s’étendre aux écrans de résultats qui affichent seulement les bons coups. Laissant de côté les écrans de honte où un joueur pourrait subir la colère de ses coéquipiers après une piètre performance.

La progression est la petite déception du jeu. Nos personnages ne deviendront jamais plus puissants. Ce qui est une normalité dans les MOBA. La prise d’expérience servira à obtenir des coffres pour débloquer de nouveaux cosmétiques de personnages, des tags ou encore des poses de victoire. Le bonbon n’est donc pas si attrayant que ça. Les impatients peuvent simplement payer pour obtenir un cosmétique de personnage plus rapidement.

DOIT-ON Y JOUER ? OUI

Il aura fallu attendre une vingtaine d’années avant de voir surgir un nouvel univers de chez Blizzard. L’attente aura été payante. Overwatch est accessible, entraînant et incroyablement amusant. Les personnages sont colorés et extrêmement charismatiques. Nous avons quand même la légère impression qu’une certaine redondance peut s’installer à long terme. Nul doute que Blizzard renouvellera le plaisir en ajoutant de nouveaux modes de jeu, de nouvelles cartes et de nouveaux personnages. L’univers d’Overwatch commence seulement à être exploité et est sans contredit très prometteur.