Plein air

Des cadeaux bien québécois

C’est le temps d’aller magasiner des cadeaux de Noël pour votre adepte de plein air favori. Pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour explorer ce que les fournisseurs québécois ont à offrir ? Il peut y avoir là de belles découvertes.

« Nous faisons tout ce qui est possible pour offrir des produits québécois, soutient Robert Chartrand, directeur des achats à La Cordée. Si j’ai le choix entre deux produits équivalents, l’un qui vient du Québec et l’autre qui vient de l’extérieur du Canada, je vais choisir celui du Québec, dans la mesure où nous sommes capables de nous approvisionner en quantité suffisante pour répondre à la demande. »

Il rappelle que La Cordée est une entreprise montréalaise fondée en 1953 pour vendre des uniformes et des produits pour les scouts. « Nos racines sont ici, c’est donc important de travailler avec des fournisseurs québécois. »

Il donne l’exemple des sacoches de vélo Arkel, une petite entreprise de Sherbrooke en concurrence directe avec les produits de l’entreprise allemande Ortlieb.

« C’est sûr que je commande plus d’Arkel que d’Ortlieb. Ce sont des produits qui ont fait leurs preuves, qui sont appréciés des cyclistes. Ce sont de beaux produits avec de belles lignes. »

Il suggère ainsi les sacoches imperméables Orca 35 d’Arkel, à 209,99 $ la paire.

Avec la popularité grandissante du vélo à pneus surdimensionnés (le fatbike) et du vélo comme moyen de transport l’hiver, il est tout à fait approprié de donner des accessoires de vélo comme cadeaux de Noël. Comme les moufles CEUNIK Duo, à 139,99 $, fabriquées à Prévost, dans les Laurentides, et qui gardent les mains au chaud, ou le SmartHalo, un accessoire de vélo intelligent conçu dans le Mile End qui peut se brancher avec un téléphone équipé d’un GPS afin de naviguer en ville, à 199,99 $.

« C’est quelque chose qu’on a trouvé fort intéressant. »

Pour les plus petits budgets (ou pour glisser dans le bas de Noël), il y a des bandes réfléchissantes Glint (une entreprise de Knowlton) pour les roues à 14,99 $.

M. Chartrand note qu’il y a quand même des clients qui veulent faire un gros, gros cadeau à leur douce moitié… comme des skis de haute route et de télémark Xalibu Hog’s Back, avec un noyau en peuplier originaire de la région de Rimouski. Évidemment, à 739,99 $, c’est un cadeau de taille.

Robert Chartrand a une série de suggestions très abordables, comme les repas lyophilisés Happy Yak. Le pad thaï aux légumes se détaille à 11,99 $. Il suggère aussi des savons à 6,49 $ de la Savonnerie des Diligences, à Austin, dans les Cantons de l’Est.

« Ma mère me disait que si tu donnes des barres de savon à quelqu’un, ce n’est pas nécessairement bon signe, blague-t-il. Mais on trouvait ces savons intéressants parce qu’ils rappellent un peu les odeurs de l’extérieur : le sapin baumier, ou encore la lime et citronnelle (on a dessiné des petits maringouins sur l’emballage). »

Pour un cadeau un peu plus cher, M. Chartrand suggère un sac de type « courrier à vélo » de l’entreprise Cocotte Équipement, comme le Fred à 125,99 $ ou le Frida, plus petit, à 86,99 $.

« C’est incroyable, c’est un success story, s’enthousiasme M. Chartrand. C’est un très beau cadeau. En fait, j’en ai reçu un à ma fête l’année passée : je suis bien placé pour en parler. »

Il y a également d’intéressants fournisseurs québécois dans le domaine du vêtement. Kanuk n’a plus besoin de présentation, pas plus que Lolë, bien connu pour ses vêtements de yoga.

Oöm est un peu moins connu, mais il s’agit d’une entreprise de Saint-Jean-sur-Richelieu. M. Chartrand suggère un t-shirt DNA pour hommes à 44,99 $.

Le directeur des achats précise que dans le domaine du vêtement, certaines entreprises québécoises doivent faire fabriquer des morceaux en Asie pour rendre les coûts un peu plus raisonnables. « Mais tout le design est fait ici au Québec », note-t-il.

Le Québec a également une grande expertise dans le domaine des bottes d’hiver. M. Chartrand recommande ainsi les bottes Ethan pour hommes et les bottes Enya pour femmes, fabriquées à Montréal par Anfibio, à 329,99 $.

Pour donner une deuxième vie à des bottes (qui ont quelques années derrière la cravate, selon ses propres mots), il suggère des semelles de laine Saute-Mouton, à 16,99 $. « C’est un de nos meilleurs vendeurs ! »

Enfin, pour le retour à la maison après une journée à l’extérieur, M. Chartrand suggère la Mule à tout faire, des pantoufles de laine et de cuir à 94,99 $. La petite entreprise Pantoufles Garneau les fabrique à la main à Asbestos.

Tous les items présentés dans ce texte sont en vente dans la plupart des détaillants de sport.

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