Rectificatif 

Événement On sort-tu ?

Contrairement à ce qui a été annoncé dans notre section du 5 mai, l’événement On sort-tu ? aura lieu ce samedi, 12 mai. L’événement, qui sera marqué par un rassemblement à la Grande-Place du Complexe Desjardins, vise à briser l’isolement des personnes seules, en particulier les aînés. Nos excuses. 

Plein air

Un circuit navigable à venir sur la rivière des Mille Îles

Les amateurs de tortues, de rats musqués, de grands hérons et de ouaouarons pourront recommencer à louer des embarcations au parc de la Rivière-des-Mille-Îles, dès samedi, pour aller rendre visite à ces sympathiques bestioles.

Les pagayeurs ont une autre raison de se réjouir : le parc de la Rivière-des-Mille-Îles travaille sur un projet de circuit navigable qui leur permettra de louer une embarcation à un endroit et de la laisser à un autre centre de location, puis de retourner au point de départ à bord d’une petite navette nautique électrique.

« Ce sera comme un système de BIXI sur la rivière », lance Luc Ménard, directeur général d’Éco-Nature, l’organisme gestionnaire du parc de la Rivière-des-Mille-Îles.

La navette permettra également aux non-pagayeurs de parcourir la rivière et aux cyclistes de passer d’une rive à l’autre avec leur monture.

M. Ménard affirme toutefois que le projet est encore en gestation. « Une analyse de faisabilité a été faite il y a deux ans, note-t-il. On a commencé les investissements, mais ce n’est pas un projet qui est encore complètement attaché. On est en train de finaliser le plan d’affaires. »

Le projet n’a pas encore de nom définitif. Pour l’instant, on parle d’un « circuit de transport récréatif et utilitaire », une appellation qui manque un peu de poésie.

« L’idée, c’est d’avoir des infrastructures d’accueil de Deux-Montagnes à Terrebonne, soit des quais et des points satellites de services de location. C’est une partie du projet. L’autre partie, qu’on aligne pour 2020, serait de faire le lien entre ces différents points avec un petit service de navette électrique. »

— Luc Ménard, directeur général d’Éco-Nature

Le projet ne sort pas de nulle part.

« C’est une idée qui avait été amenée par Jean Lauzon [cofondateur d’Éco-Nature et du parc de la Rivière-des-Mille-Îles], note M. Ménard. Ça fait plusieurs années que c’est quelque chose qui mijote. Mais là, on tente de concrétiser cette idée-là. »

Patience et planification

L’été dernier, les partenaires ont profité d’un financement fédéral pour installer de premières infrastructures d’accueil, comme des quais et des passerelles, à Boisbriand, à Bois-des-Filion et à Lorraine.

On ne prévoit pas de nouveaux investissements de ce type pour l'été prochain. « On va continuer en 2019-2020, dit M. Ménard. L’année 2018 n’est pas une année d’investissement, c’est plutôt une année de planification. »

Éco-Nature a fort à faire avec la mise en service d’un tout nouveau pavillon d’accueil. L’ancien pavillon, plutôt désuet, avait une petite odeur de vieux chalet humide. « C’était un bâtiment qui était affecté par des problèmes de salubrité, confirme M. Ménard. Il fallait passer à autre chose. C’était un projet mené depuis 15 ans au moins par Éco-Nature. »

Le projet a bénéficié d’un investissement de 10,7 millions de dollars de la part de la Ville de Laval, du gouvernement du Québec et de la Communauté métropolitaine de Montréal, dans le cadre de la Trame verte et bleue du Grand Montréal.

L’inauguration officielle du nouveau pavillon devrait avoir lieu vers la fin de l’été, mais un certain nombre d’éléments seront fonctionnels plus tôt, comme le centre de location d’embarcations et les salles de groupe pour les camps de jour.

Protéger et propager

Le parc de la Rivière-des-Mille-Îles a pour mandat de protéger et de faire connaître la rivière, notamment le refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles. Ce territoire protégé comprend 10 îles appartenant à Laval, Rosemère et Éco-Nature. Ces partenaires cherchent à agrandir le refuge en protégeant d’autres îles.

M. Ménard a noté que les fonds affectés à la protection des milieux naturels et les fonds consacrés à la construction du nouveau pavillon relevaient de deux budgets différents. Il estime que le nouveau pavillon devrait aider à la mission de protection des milieux naturels en touchant davantage de gens. Le nouveau bâtiment « de haut niveau » sera notamment doté d’espaces scientifiques, d’un laboratoire et d’un espace muséal. « Ça va aider à la compréhension et à l’interprétation du parc », affirme M. Ménard.

La Trame verte et bleue du Grand Montréal était un programme de la Communauté métropolitaine de Montréal qui s’échelonnait de 2012 à 2017. La rivière des Mille Îles constituait un des cinq grands projets de la trame, avec notamment le sentier cyclable et pédestre entre Oka et Mont-Saint-Hilaire.

« En principe, il y a une nouvelle vague qui va se soulever, déclare le directeur général d’Éco-Nature. On travaille notre projet [de circuit navigable] dans ce cadre-là. » On parle de sept ou huit points de location et une douzaine de lieux intéressants que les passagers de la navette pourront visiter en chemin. Les navettes pourront accueillir de 10 à 12 personnes et 3 ou 4 vélos. 

« C’est une échelle plus facile à exploiter, affirme M. Ménard. On pourra mieux utiliser la rivière qu’avec le bateau de croisière actuel, qui ne peut suivre qu’un seul chemin. On pourra mieux profiter des espaces, et ce, de façon plus écologique. » Le bateau actuel, le Héron bleu, est un ponton qui peut transporter 48 passagers.

M. Ménard insiste sur le fait qu’il y a encore des analyses à faire, notamment en ce qui concerne des secteurs plus difficiles pour la navigation, comme les environs de Terrebonne.

Vidéo de la semaine

Guides à l’entraînement

Les guides de plein air profitent du printemps pour se remettre à niveau en prévision des expéditions estivales. Dans ce cas-ci, il s’agit des guides de l’entreprise ontarienne Blackfeather.

Chiffre de la semaine

2880

Nombre d’arbres, d’arbustes et de plantes herbacées que l’on trouve dans les forêts québécoises.

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