LEADERSHIP

Japon chocolaté

Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

LA NOMINATION

Chantal Trépanier au National Safety Council

Le Québec se taille une place au conseil du National Safety Council (NSC). Chantal Trépanier, présidente et chef de la stratégie de Cognibox, est en effet devenue la première Canadienne membre du conseil de cet organisme américain voué à la santé et sécurité. « Je me réjouis à l’idée de mettre à contribution mon expérience chez Cognibox pour aider le National Safety Council à atteindre ses objectifs, déclare Chantal Trépanier, dans un communiqué. Mettre l’accent sur la sécurité fait partie intégrante de ce que nous faisons chez Cognibox, et c’est pourquoi j’ai hâte de rejoindre le conseil d’administration du NSC. Ensemble, nous allons promouvoir et défendre la sécurité au travail, sur la route et à la maison. »

L’INITIATIVE 

Une PME à 60 ans

Leur santé, leur couple et la clé sous la porte si l’un des deux dit stop. Telles sont les trois priorités énumérées par Catherine et Philippe Bréard, un couple français qui s’est établi à Tokyo, au Japon, à l’âge de 60 ans pour lancer une marque de mousse au chocolat en pot fait maison (Maman au chocolat). Elle travaillait en ressources humaines et lui, en informatique. Plutôt que d’opter pour une retraite peinarde, ils sont retournés à l’école et ont fait plusieurs allers-retours Tokyo-Paris dans l’espoir d’y commercialiser leur gâterie. Après avoir échoué à se trouver du financement sur une plateforme participative (« parce qu’on est trop vieux et qu’on ne lance pas une techno »), ils ont réussi à rassembler 120 000 euros (près de 175 000 $) auprès de 15 amis-investisseurs. « La vie, c’est quoi? » demande Catherine Bréard. « C’est fait pour découvrir plein de choses. Pas pour gagner de l’argent. Mais pour faire ce qu’on aime. » 

(Source : LinkedIn/Benoit Raphael) 

LA CITATION 

« L’égalité des sexes aux États-Unis a été chroniquement sous-financée. Nous devons agir maintenant ! Je m’imagine me réveiller un matin pour constater que le pays est passé à autre chose. Que les médias ont cessé de rapporter des inégalités systémiques. » 

— Melinda Gates, fondatrice de Pivotal Venture, qui investira 1 milliard pour lutter contre les inégalités hommes-femmes, socialement et dans les entreprises.

(Source : CNN Business)  

LE CHIFFRE

74 %

C’est la proportion de Québécois de la génération Z qui souhaitent travailler dans un domaine traditionnel, comme la médecine, le droit, l’enseignement ou la psychologie, plutôt qu’émergent (intelligence artificielle, cybersécurité, développement durable...), selon un sondage de l’OBNL Academos pour lequel 1268 personnes de 14 à 26 ans ont été interrogées récemment. « À cet âge, les jeunes sont encore grandement influencés par leurs parents », note la sociologue et professeure Diane Pacom, du département de sociologie de l’Université d’Ottawa, également membre de l’Observatoire Jeunes et Société. Comme ces derniers pratiquent généralement des professions traditionnelles, ce sont ces professions qui viennent à l’esprit des jeunes lorsqu’ils réfléchissent à leur choix de carrière.

Par ailleurs, un peu plus du tiers des répondants (37 %) se voit devenir entrepreneur un jour. Un grand nombre de ceux qui ont été interrogés veulent travailler dans un environnement flexible et prônent la conciliation travail-famille. Mais plus de la moitié (58 %) disent craindre de ne pas trouver un métier qu’ils aiment... « Avec ce rapport, nous souhaitons permettre aux employeurs de mieux connaître la prochaine génération de professionnels afin qu’ils puissent mettre en place des stratégies pour mieux répondre à ses besoins et la mobiliser », explique Catherine Légaré, présidente-fondatrice d’Academos, dans un communiqué.

QUI A DIT 

« Chérissez vos problèmes. Avec les mauvaises nouvelles vient la chance de briller. N’importe qui peut diriger quand tout roule. Mais la façon avec laquelle vous gérez en période de grandes difficultés déterminera à quel point vous obtiendrez du succès. »

Réponse :

Bob Parsons, fondateur de Xtreme Golf et de GoDaddy. 

(Source : Inc.com) 

LA LISTE 

Peut-être est-ce le temps de partir ? 

Le fait d’être patron peut venir avec une date de péremption. Quels peuvent être les signes que le temps est venu pour un dirigeant ou une dirigeante de laisser à d’autres la destinée d’une organisation ? En voici neuf, selon Entrepreneur. 

• Il est désormais trop à l’aise avec le fait de diriger ;

• Le dirigeant manque d’empathie ;

• Les idées ne germent plus ;

• Le taux de roulement de l’organisation est préoccupant ;

• Le dirigeant brille par son absence tant dans l’entreprise que dans des évènements ;

• L’environnement au travail devient de plus en plus toxique ;

• La porte du bureau du dirigeant semble tout le temps fermée ;

• Le stress le consume ;

• Un successeur potentiel rôde près de lui.

(Source : Entrepreneur.com)

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