Courrier

Quels sont les bâtiments les plus intéressants de Montréal ?

Voici une sélection de vos coups de cœur.

Une forêt de gratte-ciel

Je pense que le signe distinctif de Montréal est cette forêt de gratte-ciel qui fixe sa personnalité et son dynamisme dès que l’on aborde la traversée du fleuve. De cette forêt, les arbres les plus intéressants sont, à mon sens, majoritairement de la génération des années 60 (Place Ville-Marie, Tour de la Bourse, 500 Place d’Armes, Château Champlain). D’une époque plus récente, les 1250 René-Lévesque et 1501 McGill College se démarquent.

— Christian Couture, Sherbrooke

La maison Saint-Gabriel

La bâtisse qui me fait le plus vibrer à Montréal est la maison Saint-Gabriel.

Dès que l’on traverse la grille d’entrée, on est dans un autre siècle : la maison en pierres, bien entretenue, les bâtiments autour, les jardins, le sentier de poésie. Sans parler de tout son héritage historique : Marguerite Bourgeoys, qui a fondé la première école et les Filles du Roy qui ont peuplé notre pays, sont passées dans cette maison.

C’est une des plus vieilles bâtisses et elle tient élégamment le coup !

— Jocelyne Bonnier

Parmi la bourgeoisie

Le bâtiment le plus intéressant est le Château Dufresne, situé à l’angle de Sherbrooke et de Pie-IX. Lorsque j’étudiais à l’université, je passais devant le Château chaque jour en autobus. Je m’imaginais dans ce décor enchanteur des années 20, faisant partie de la haute bourgeoisie, et c’était un moment de détente avant d’arriver à la station de métro Frontenac.

— Monique Ouellet

La bibliothèque Marc-Favreau

J’ai travaillé de janvier 2002 jusqu’à juin 2015 pour la Ville de Montréal en tant que directrice des bibliothèques. Ce fut une période extraordinaire qui m’a permis de mieux connaître Montréal et de l’aimer encore plus.

Vous ne serez donc pas surpris de lire que ma préférence va à la bibliothèque Marc-Favreau. Même si ce n’est pas la première bibliothèque montréalaise de nouvelle génération à ouvrir ses portes, c’est celle qui, à mon avis, incarne le mieux la transition qui s’est faite dans les bibliothèques publiques dans le monde. Il s’agit d’un véritable troisième lieu qui, après la maison et le travail, attire les citoyens de tous âges pour apprendre, se divertir et socialiser.

Les citoyens y sont attirés tout d’abord par la qualité de son architecture et de ses aménagements et sont fidèles à ses collections, sans oublier son personnel accueillant. Depuis son ouverture, sa fréquentation dépasse les prévisions les plus optimistes et confirme que beauté et la fonctionnalité se conjuguent merveilleusement bien !

— Louise Guillemette-Labory

La basilique Notre-Dame

Faut-il être architecte pour apprécier nos bâtiments ? En tant qu’ingénieur, j’ai toujours apprécié la recherche associée aux formes, aux détails et à la volumétrie des installations montréalaises.

Montréal est un peu comme Boston : un mariage élégant entre le moderne et le patrimonial.

Nos églises témoignent de notre histoire : la basilique Notre-Dame avec son dénivelé impressionnant de l’arrière à la nef ; son acoustique – l’OSM y a souvent fait ses enregistrements –  ; son silence ; son recueillement ; son orgue ; ses vitraux ; ses confessionnaux ; le nouveau spectacle AURA, qui met encore plus en évidence son architecture intérieure ; ses célébrations (mariages et funérailles) d’importance historique ; sa chaire en bois qui, tel un serpent, contourne une colonne ; ses cloches ; son encens et ses lampions… tous nos sens y seront affectés si nous rajoutons l’eucharistie !

— François Robert

Un méconnu

Un petit édifice peu connu de la majorité des Montréalais : le Centre canadien de l’architecture. Ce n’est pas seulement l’immeuble qui le distingue, mais aussi son environnement immédiat et son petit parc de l’autre côté du boulevard René-Lévesque.

— Suzanne G. Hurtubise

Un centre sportif qui a changé ma vie

Je veux souligner l’importance du Complexe sportif Claude-Robillard dans Ahuntsic.

Construit pour les Jeux olympiques de 1976, constamment en évolution, en rénovation et en amélioration, il est le pivot d’une qualité de vie sportive locale, régionale, nationale et internationale, tant pour les amateurs que pour les professionnels. Une polyvalence remarquable gérée par la Ville de Montréal et de nombreux partenaires.

Pour les lève-tôt, pour les aînés du Club 50 ans +, pour l’entraînement en groupe ou individualisé, pour tester les futurs policiers du cégep Ahuntsic, pour les camps de jour si recherchés.

Pour avoir développé tant de champions en plongeon et en natation ; d’œuvrer de même en boxe, piste, escrime, gymnastique. Pour avoir accueilli l’Impact avant le stade Saputo. Pour les compétitions nationales et internationales, en gymnastique ou en automation récemment. Par sa polyvalence et son achalandage, ce complexe est, dans le domaine sportif, ce qu’est le Centre Bell pour la culture. L’immeuble est beau, propre, sécuritaire sans être ostentatoire. Il a changé ma vie.

— Francine Pharand

Choix difficile

Mon coup de cœur est pour ces édifices à l’allure richissime et j’hésite à choisir entre les trois : l’édifice de la Sun Life, la Banque de Montréal rue Saint-Jacques et la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde

— Françoise Champagne

Exemple extraordinaire

Le Centre de commerce mondial de Montréal représente l’exemple le plus extraordinaire de mise en valeur patrimoniale dans un contexte moderne. Intégration de bâtiments patrimoniaux entrelacés de bâtiments contemporains, le tout relié par l’ancienne ruelle des Fortifications maintenant couverte et habitée par des commerces et un magnifique plan d’eau dominé par la statue d’Amphitrite, femme de Poséidon, dieu de la mer dans la mythologie grecque.

— Pierre Malo

Un classique

Je suis née à Montréal en 1953 et la Place Ville-Marie a été inaugurée en 1964.

Mon père a été très fier de m’amener au centre-ville de Montréal afin de me montrer le premier gratte-ciel de notre cité. J’étais et je suis toujours impressionnée de le voir. Il garde son élégance. Le soir, il illumine le ciel de ses phares. Cette tour gardera toujours un de mes plus beaux souvenirs de Montréal.

— Louise Duval-Gingras

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