XTRA RDV RELÈVE

AIDE MÉMOIRE

Avez-vous clarifié vos intentions ? (Souhaitez-vous, par exemple, vous retirer définitivement ou conserver un rôle au sein de votre entreprise ?) 

Avez-vous arrêté votre choix quant au repreneur ? (Par exemple, l’entreprise restera-t-elle familiale ?) 

Connaissez-vous la valeur actuelle de votre entreprise ? 

Avez-vous évalué le financement du transfert de votre entreprise ? 

Avez-vous évalué vos besoins financiers post-transfert ? 

Vous êtes-vous bien informé sur la fiscalité liée au transfert ? 

Avez-vous déterminé le montant de la transaction ?

XTRA RDV RELÈVE

Le CTEQ : le dynamisme entrepreneurial passe par la relève

Le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) est chargé d’accompagner les entrepreneurs québécois tout au long du processus de transfert d’entreprise. Dans la vie d’un entrepreneur, le transfert est une étape unique. « Le rôle du CTEQ est de clarifier et de faciliter ce processus dans le double objectif de réussir le transfert et de donner un maximum de chances au succès futur de l’entreprise », déclare M. Vincent Lecorne, directeur général.

LE CONFIDENT

L’équipe du CTEQ est déployée partout au Québec avec des conseillers actifs sur le terrain. « Chaque transfert d’entreprise est une histoire unique avec ses aspects humains et ses enjeux émotionnels », affirme M. Lecorne. C’est dans le respect de la confidentialité que le CTEQ place à la base de son offre de services l’établissement d’une relation de confiance avec les entrepreneurs. Ceux-ci peuvent s’adresser au CTEQ quelle que soit l’étape à laquelle ils sont rendus.

L’ACCOMPAGNATEUR

L’entrepreneur expose ses intentions et ses attentes, ce qui permet d’effectuer un premier diagnostic quant à la transférabilité de l’entreprise. « Certains entrepreneurs ont besoin d’un accompagnement complet, tandis que d’autres recherchent quelques conseils pour finaliser leur démarche », poursuit M. Lecorne.

Si le transfert est jugé viable, un plan déterminant les actions prioritaires est mis sur pied. Dans tous les cas, l’approche doit être globale. Le CTEQ aiguille l’entrepreneur vers les ressources et experts appropriés, mais à tout moment, ce dernier est libre de ses choix. « Il s’agit de dynamiser le processus, l’objectif étant aussi de limiter les coûts », déclare Audrey Azoulay, directrice, Stratégie et développement de l’organisation.

L’ENTREMETTEUR

Reste la question délicate du repreneur, le choix n’étant pas toujours évident. C’est la raison pour laquelle le CTEQ crée les liens entre les entrepreneurs. L’organisation dispose ainsi de l’Index, une base de données de cédants, de repreneurs et d’experts en transfert, qui lui permet de faire du maillage.

Créé en 2015, le CTEQ a dévoilé son offre de services en décembre dernier. Les entrepreneurs qui souhaitent réussir le transfert de leur entreprise ont depuis lors une porte où aller frapper.

Consultez le site web du Centre de transfert d’entreprise du Québec : https://ctequebec.com

XTRA RDV RELÈVE

Raymond Chabot Grant Thornton : au plus près des cédants

Éric Dufour, leader national en transfert d’entreprise chez Raymond Chabot Grant Thornton, le clame haut et fort : « Il n’y a pas d’échec (en matière de transfert), il n’y a que des solutions. Il suffit de se donner le bon temps et de bien identifier les enjeux. »

SUR LE TERRAIN

Dans la mesure où les comptables et fiscalistes sont les confidents de 95 % des entrepreneurs, il allait de soi que Raymond Chabot Grant Thornton se donne pour mission de conforter les entrepreneurs face à leurs craintes. À travers son réseau, qui englobe le Québec et les régions d'Ottawa et d'Edmundston, la firme a mis en place des équipes pluridisciplinaires constituées d’un conseiller en ressources humaines et management, d’un comptable, d’un fiscaliste ainsi que d’un psychologue industriel et chapeautées par un intégrateur.

« L’équipe combine le chaud et le froid », déclare M. Dufour, soulignant la sensibilité des intégrateurs chargés de comprendre les résistances cachées et de les transmettre aux autres membres de l’équipe qui proposeront des mesures concrètes dans leurs domaines de spécialisation.

DES ROUAGES PLUTÔT QUE DES ÉTAPES

Lors de rencontres entre l’entrepreneur et l’intégrateur, cinq zones de résistance sont identifiées : le deuil du cédant, la confiance face à la relève, la faisabilité financière, la fiscalité et le financement de la transaction.

Raymond Chabot Grant Thornton bâtit alors un plan de relève qui prend entre cinq et huit ans. Il faut parler de rouages plutôt que d’étapes, car, selon le transfert, certaines zones de résistance demanderont un travail plus profond de la part de certains membres de l’équipe intégrée, des formations MPA ou l’intervention d’un partenaire de la firme.

GAGNANT-GAGNANT

« Le transfert ne présente que des avantages », insiste M. Dufour. Il permet, d’une part, au cédant de garantir sa retraite et de voir son entreprise propulsée vers une nouvelle réussite et, d’autre part, de développer les ressources, d’investir dans la modernisation de l’entreprise, de retenir la main-d’œuvre qualifiée et de créer ainsi innovation et richesse au Québec. « C’est gagnant pour tout le monde », conclut M. Dufour.

Consultez le site web de Raymond Chabot Grant Thornton : http://www.rcgt.com

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.