Le tableau d’honneur
Que ce soit par ses prouesses dans les débats ou ses réalisations dans sa circonscription, ce député s’est le plus illustré en 2016.
Gaétan Barrette (PLQ) Simon Jolin-Barrette (CAQ)
21 votes
Sébastien Proulx (PLQ)
15 votes
Sylvain Gaudreault (PQ)
9 votes
Martin Coiteux (PLQ)
8 votes
Qu’il soit ministre ou porte-parole de l’opposition, ce parlementaire se démarque par son sens de la réplique et son talent pour la joute oratoire.
Gaétan Barrette (PLQ)
25 votes
Jean-Marc Fournier (PLQ)
24 votes
Éric Caire (CAQ)
22 votes
Jean-François Lisée (PQ)
15 votes
Alain Therrien (PQ)
8 votes
Le leader parlementaire du Parti libéral a obtenu un vote de moins que Gaétan Barrette dans la catégorie du meilleur débatteur. Mais aux yeux du ministre de la Santé, c’est lui qui aurait dû gagner. « Je trouve que c’est Jean-Marc, le meilleur », tranche M. Barrette. Député de 1994 à 2008, puis de 2010 à aujourd’hui, le leader parlementaire libéral connaît sur le bout des doigts les règles de l’Assemblée nationale. Et son style moins acerbe, plus convivial, lui vaut des éloges de ses adversaires. « J’aime mieux le style de M. Fournier, convient la whip du Parti québécois, Carole Poirier. Il peut se virer sur un 30 cents et dire n’importe quoi. C’est incroyable. »
Le député que ses collègues ont découvert en 2016. La vedette en devenir.
Simon Jolin-Barrette (CAQ)
55 votes
Manon Massé (QS)
15 votes
André Fortin (PLQ) Jean Habel (PLQ) Martin Ouellet (PQ)
9 votes
Françoise David et Amir Khadir n’ont toujours pas confirmé qu’ils se représenteraient aux prochaines élections. Mais la relève s’active chez Québec solidaire : l’autre députée de cette formation, Manon Massé, a pris sa place sous les projecteurs en 2016. Et ses interventions ne sont pas passées inaperçues chez ses collègues. La députée a notamment collaboré avec la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, lorsque le gouvernement libéral a fait adopter le projet de loi 103 sur les personnes trans. Elle est également montée au front pour combattre le projet de loi 106 sur les hydrocarbures. « Manon, elle est contagieuse dans sa fierté d’être députée à l’Assemblée nationale, observe le whip de la Coalition avenir Québec, Donald Martel. C’est aussi une femme extrêmement sympathique. »
Un député est avant tout la voix de sa région à l’Assemblée nationale. Ceux-ci ont le mieux représenté leur circonscription en 2016.
Pascal Bérubé (PQ) Harold LEBel (PQ)
9 votes
Lorraine Richard (PQ) Gaétan Lelièvre (PQ)
8 votes
Marc H. Plante (PLQ) Sylvain Pagé (PQ)
7 votes
Deux députés péquistes du Bas-Saint-Laurent se partagent le titre de meilleur représentant de sa circonscription. En octobre, M. Bérubé a été rabroué par son chef pour avoir participé à une publicité qui faisait la promotion des concessionnaires automobiles de Matane. Sauf qu’à l’évidence, ses collègues se sont montrés sensibles à son argument en faveur de l’achat local. Harold LeBel est lui aussi un ardent défenseur de la région qu’il représente, constate le whip du Parti libéral, Stéphane Billette, qu’il a côtoyé alors qu’il occupait la même fonction au Parti québécois. « Ce sont des gens qui sont très près de leur milieu, des milieux qu’ils défendent bec et ongles, a dit M. Billette. C’est très important d’avoir des voix fortes pour les régions à l’Assemblée nationale. »
Ce député est le « gentleman » de l’Assemblée nationale : il s’est démarqué par sa conduite honnête, par son respect de l’adversaire et par sa loyauté.
Sylvain Pagé (PQ)
19 votes
Sébastien Proulx (PLQ)
13 votes
Maka Kotto (PQ)
8 votes
Sylvain Gaudreault (PQ) Harold LeBel (PQ)
7 votes
Le député péquiste de Labelle est l’un des élus les plus appréciés à l’Assemblée nationale, où son respect de l’institution est unanimement salué par ses collègues. Il a joué un rôle de premier plan dans l’amélioration du décorum au Salon bleu. Il a été le premier à cesser d’applaudir les questions de ses collègues, un geste qui a mené à l’interdiction formelle de cette pratique l’an dernier. « Sylvain a initié le mouvement, observe le whip de la Coalition avenir Québec, Donald Martel. […] Quand on a arrêté, je n’ai entendu personne dire qu’il s’ennuyait des applaudissements. Il y a donc une marque de reconnaissance de ses collègues. »