Une biennale d’art numérique… en ligne
The Wrong, c’est plus de 2000 artistes visuels du monde entier qui voient leurs œuvres numériques mises en ligne dès aujourd’hui et jusqu’au 1er mars. Des artistes sélectionnés par 180 commissaires bénévoles et provenant d’une centaine d’endroits disséminés sur les cinq continents.
The Wrong a été créée en 2013 par David Quiles Guilló, artiste et commissaire espagnol, mais aussi homme d’affaires, as du marketing et publicitaire. Son but était de promouvoir l’art numérique et sa diversité à la plus large audience possible. Son idée fonctionne puisque The Wrong revient pour la quatrième fois.
Les commissaires choisis par The Wrong doivent créer des pavillons, comme à la Biennale de Venise, mais virtuels ! Ils doivent sélectionner au moins 10 artistes. Ils peuvent également ouvrir une « ambassade » s’ils présentent les œuvres de « leurs » artistes dans leur ville de résidence.
The Wrong diffuse les œuvres d’artistes émergents et plus expérimentés. David Quiles Guilló a souhaité créer un événement ouvert au plus grand nombre. Les contributions sont donc variées, d’un pavillon à l’autre.
« Certains pavillons sont très cohérents sur le plan de la proposition thématique ou de la réflexion, tandis que d’autres le sont un peu moins, dit Gina Cortopassi, coordonnatrice à NT2, le Laboratoire de recherche de l’UQAM sur les œuvres hypermédiatiques, et commissaire à la troisième présentation de The Wrong. Certains pavillons mettent de l’avant de la spatialisation tridimensionnelle, qui donne l’impression d’être dans un vrai pavillon. D’autres vont plus jouer sur l’esthétique. »
Le pavillon québécois, le seul créé au Canada, a été dessiné et mis en espace par Pierre Chaumont, qui a participé, en tant qu’artiste, à la troisième présentation de The Wrong.
« Comme personne ne représentait le Québec cette année, j’ai contacté David et monté un dossier pour lui proposer de créer un pavillon ici. Je trouvais important de mettre des artistes du Québec en lien avec d’autres artistes de l’international. »
— Pierre Chaumont
Pierre Chaumont a choisi 11 artistes, dont 6 du Québec. Il a choisi d’intituler le pavillon québécois Particule Pavilion. « Je l’ai nommé ainsi pour permettre aux artistes de présenter des œuvres diversifiées, qu’elles soient personnelles ou scientifiques. La particule est cette idée que chaque pratique est unique et qu’on les met ensemble pour donner une vision plus large de ce qui se fait aujourd’hui en art numérique. »
En ligne jusqu’au 1er mars