Comment arrêter Kei Kamara ?
2012 (Sporting Kansas City) : 1 but en 249 minutes
2013 (Sporting Kansas City) : 0 but en 180 minutes
2014 : Ne joue pas en MLS
2015 (Crew de Columbus) : 2 buts en 390 minutes
2016 (Crew de Columbus et Revolution) : 6 buts en 420 minutes
Même s’il continue de clamer que son style n’est pas forcément adapté aux principes offensifs du Revolution, Kamara a inscrit 11 buts cette année. Surtout, il retrouve l’Impact après avoir obtenu le premier tour du chapeau de sa carrière, le week-end dernier contre Orlando. Comment défendre contre lui ? « Mesurer 6 pi 6 et sauter », rigole Evan Bush, faisant allusion à un but marqué, cet été, alors que le pied de Kamara, dans les airs, était à la même hauteur que le visage du gardien adverse.
À l’entraînement, il n’est pas facile de simuler une telle situation, mais l’Impact fait avec les moyens du bord. « Il y a des similarités avec Jackson [Anthony Jackson-Hamel], mais c’est avant tout une question de collectif, fait remarquer Jason Di Tullio. On doit reconnaître où il se trouve, sauter avec lui et avoir la couverture autour de lui. Ses qualités ne nous surprennent plus, mais c’est à nous de bien exécuter durant ces moments où il y aura des centres. »
5 Tête
Pied droit : 2
Pied gauche : 1
Penalty : 1
Entre l’Impact et Kamara, ce n’est pas qu’une histoire de buts. C’est aussi ce soir de mai 2016 lorsque Federico Higuaín et lui se sont chaudement disputés pour tirer un penalty face à Bush. Quelques jours plus tard, Kamara prenait le chemin de la Nouvelle-Angleterre. Récemment, l’attaquant sierra-léonais a tenté d’expliquer que cette bisbille n’était pas la cause principale de cette transaction. En entrevue avec le magazine Four Four Two, il a aussi ajouté qu’il se sentait incompris du grand public, notamment de ceux qui le voyaient comme une « pomme pourrie » dans un vestiaire. « J’ai joué à Norwich, puis je suis revenu à Columbus pour aider le club depuis le rebranding jusqu’à la participation à la finale. Il suffit d’un incident et les gens essaient de dire que c’est la raison de mon échange et que je suis mauvais. Ça fait mal, parfois, quand j’entends ça et quand j’y pense, mais je me dis que je ne peux pas vraiment m’expliquer auprès de tout le monde. »
Kamara n’est plus qu’à trois buts d’atteindre le plateau des 100 réalisations en saison « régulière » en carrière. Il rejoindrait alors un groupe de neuf joueurs mené par Landon Donovan (145) et qui comprend notamment Chris Wondolowski (132) et l’ex-international canadien Dwayne de Rosario (104).
« Je ne sais pas pourquoi il est dominant contre nous. À la base, il était peut-être enthousiaste à l’idée de jouer sur le même terrain que Didier Drogba. C’est peut-être ça. Il est aussi le meilleur ami de Dom [Oduro]. Peut-être qu’ils devraient sortir tous les deux [demain soir] avant le match. Il semble toujours être confiant et à l’aise contre nous. Mais il a inscrit autour de 20 buts, il y a deux ans, et ce n’est pas comme si on était la seule équipe contre qui il marque. »
— Le gardien Evan Bush
Dom Dwyer (Sporting, puis Orlando City SC) 9 buts, 0 passe décisive en 8 matchs
Thierry Henry (Red Bulls de New York) 9 buts, 4 passes décisives en 5 matchs
Kei Kamara (Sporting, Crew, puis Revolution) 7 buts, 1 passe décisive en 12 matchs
Federico Higuaín (Crew) 6 buts, 4 passes décisives en 13 matchs
Sebastian Giovinco (Toronto FC) 5 buts, 4 passes décisives en 7 matchs
Pour lequel de ces clubs Kamara n’a-t-il jamais joué ?
Dynamo de Houston
Union de Philadelphie***
Earthquakes de San Jose
Sporting Kansas City
Kamara n’a jamais joué à Philadelphie. En 2008, il a disputé 12 petits matchs avec les Earthquakes, inscrivant 2 buts.