Chronique

TVA et Maripier entrent dans la danse

Dans la dernière année, TVA a envoyé ses meilleurs soldats dans les pattes des Dieux de la danse à Radio-Canada. La téléréalité Vol 920 a été la première émission à monter au front. Premier échec. Les steppettes de vedettes ont remporté la bataille des cotes d’écoute.

Puis, TVA a dépêché en catastrophe Sur invitation seulement de Stéphane Rousseau contre Jean-Philippe Wauthier et ses valseurs d’un soir. Deuxième échec. Les dieux de la danse a résisté à l’assaut.

Puis, cet automne, on ne donnait pas cher de la peau – pas de gag de cheveux ici – de Wauthier avec l’entrée en ondes de La relève de Chuck Hughes et de Hakim Chajar à TVA. Troisième échec. Les dieux de la danse, comme leur immense trophée-statue, n’ont pas été renversés. En incluant les enregistrements, environ 822 000 personnes s’y branchent tous les jeudis soir.

Ce n’est donc pas étonnant que TVA concocte présentement son propre show de danse, comme la plupart des grands réseaux en Amérique du Nord. Un pilote a récemment été tourné avec Maripier Morin aux commandes, me rapportent des taupes à TVA.

Il ne s’agit pas d’une adaptation d’un concept international du type So You Think You Can Dance, mais bien d’une création québécoise. Le producteur de ce projet, Guy Villeneuve, de la compagnie Fair-Play (Info, sexe et mensonges), a refusé d’en dévoiler les détails hier.

Maripier Morin n’a pas répondu à ma demande d’entrevue non plus.

Pour l’égérie de Revlon, ce rôle d’animatrice sera certainement plus consistant et passionnant que celui d’ouvrir les lourdes portes aux jeunes de La voix junior, qui attendent leur tour dans l’antichambre.

Partout sur la planète, les danseurs du petit écran séduisent les téléspectateurs. ABC diffuse actuellement la 23e saison de Dancing With the Stars. En France, TF1 relaie la septième édition de Danse avec les stars.

Avec la machine convergente bien huilée de Québecor Média, nul doute que TVA réussirait à faire de cette émission de danse un grand succès multiplateforme. Et si Maripier hérite d’un nouvel emploi, pourrait-on faire des hypothèses sur le retour – ou le débranchement – de La voix junior l’an prochain ? En coulisse, on chuchote que ça coûte extrêmement cher à usiner.

L’opération Julie se poursuit

Les apparitions de Julie Snyder à Radio-Canada se multiplient, ce qui alimente les rumeurs de son retour éventuel dans la grande tour du boulevard René-Lévesque Est.

Dimanche après-midi, la démone a présenté ses coups de cœur culturels à René Homier-Roy dans le cadre de l’émission Culture Club sur les ondes du 95,1 FM. Julie a habilement réussi à esquiver la question de l’animateur à propos de son avenir à la télévision.

Après de nombreuses années à essuyer des refus, France Beaudoin a finalement arraché un « oui » à Julie Snyder pour qu’elle se visse dans le fauteuil de l’invitée d’En direct de l’univers.

L’émission de la SRC existe depuis huit saisons, et Julie Snyder avait toujours refusé – ou n’avait pas eu le temps – d’y participer. Belle prise pour toute l’équipe. Nous devrions voir le résultat cet hiver.

Bref, il se trame quelque chose, c’est évident, d’autant plus que Julie a rencontré la grande patronne des programmes de Radio-Canada, Dominique Chaloult, la semaine dernière.

Ce flirt public entre l’animatrice du Banquier et la société d’État irriterait-il TVA ? À Tout le monde en parle dimanche soir, Guy A. Lepage a révélé que la chaîne de Québecor Média a refusé de libérer les droits d’un extrait du Banquier du 4 octobre 2015 où l’humoriste Martin Perizzolo avait échappé Julie Snyder par terre lors d’un numéro de danse improvisé.

Dans les faits, TVA a écarté la demande pour Le banquier et une autre pour un segment mettant en vedette Pierre Bruneau. Pourquoi ? Pour une raison d’image de marque, a répondu la vice-présidente aux communications du Groupe TVA, Véronique Mercier. « Ces deux extraits ont déjà été diffusés, et je ne jugeais pas opportun de les rediffuser », a-t-elle dit.

Le souper d’Alice

La semaine d’Un souper presque parfait avec Alice Paquet a démarré hier soir sous haute surveillance de la part de V, qui craignait une avalanche de commentaires désobligeants envers cette participante ayant publiquement accusé le député libéral Gerry Sklavounos d’agression sexuelle.

Ces épisodes ont été tournés à Québec à la fin du mois d’août, soit plusieurs semaines avant la sortie publique d’Alice Paquet, à la fin d’octobre. La jeune femme de 21 ans a par la suite été salie sur les réseaux sociaux.

« Il n’y a rien qui fait référence à ça [la présumée agression] dans les émissions. C’est une semaine très soft et nous avons été très vigilants pour qu’il n’y ait aucun sous-entendu », a confié le producteur d’Un souper presque parfait, Guillaume Lespérance.

C’est vendredi qu’Alice cuisinera son repas pour les quatre autres convives.

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