Petits fruits

Les framboises québécoises sont arrivées

Aficionados de petits fruits et autres adeptes d’achat local, vous serez ravis : Productions horticoles Demers procède actuellement à la récolte de framboises dans son complexe serricole de Saint-Nicolas, près de Québec.

Quoi ? Des framboises québécoises en cette saison ? Eh oui, pour les deux prochains mois, plus besoin de se rabattre sur les framboises importées grâce à cette initiative, qui serait une première canadienne.

Demers, connue pour ses tomates, poivrons et concombres en serre, travaille sur ce projet depuis au moins cinq ans. Après une flopée d’essais et d’erreurs, le producteur en serre a enfin trouvé la bonne variété (dont il préfère taire le nom) et la bonne méthode de culture.

Résultat, la PME exploite en ce moment environ une acre de framboisiers dans un environnement contrôlé. Personne au Québec, au Canada, sinon en Amérique du Nord, ne peut se targuer de cultiver autant de framboises en serre, soutient Jacques Demers, PDG de l’entreprise.

Les petits fruits charnus sont déjà offerts au stand de Demers à Saint-Nicolas, dans des fruiteries montréalaises, de même que dans certaines succursales des trois grandes chaînes de supermarchés (Loblaws-Provigo, Metro et Sobeys-IGA), lesquelles se sont montrées très enthousiastes, explique M. Demers.

Le prix de vente devrait avoisiner les 3,99 $ pour une barquette de 120 g.

La fraîcheur au rendez-vous

Semblable en apparence à celle cultivée en Californie et au Mexique, quoique légèrement plus foncée et sucrée, la framboise de chez Demers sera par contre d’une fraîcheur inégalée. « Nos fruits seront sur les tablettes entre 24 et 48 heures après leur récolte », assure l’agronome-entrepreneur.

Après les framboises extérieures de l’été prochain, Demers prévoit récolter d’autres framboises dans ses serres en octobre, novembre et décembre prochains. Si la demande est là et que l’expérience s’avère rentable, dit-il, Jacques Demers souhaite quintupler la superficie de ses framboisiers en serre. Bref, il sera désormais possible de consommer des framboises québécoises huit mois par année.

Par ailleurs, l’homme d’affaires n’exclut pas la possibilité de cultiver également des mûres dans ses installations. À suivre.

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